Une initiative de révision constitutionnelle en vue d'affirmer solennellement le respect de la vie dès la conception et jusqu'à la mort naturelle, et d'interdire toute forme d'avortement volontaire et d'euthanasie, a déjà recueilli plus de 4 millions de signatures en Colombie.
Culture de mort - Page 170
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4 millions de signatures !
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Simone Veil s’engage contre la cruauté
Simone Veil écrit à la Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas :
"N’ayant jamais apprécié les corridas du fait de la violence et de la cruauté qui en émanent, c’est volontiers que je signe votre pétition".
(via Le Salon Beige)
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« L’avortement explose chez les 12-14 ans »
A La Réunion. C’est le titre d’un article de « Clicanoo, le journal de La Réunion ». Qui cible les responsables : les médecins, qui n’expliquent pas assez comment il faut prendre la pilule…
(via FDS)
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« Financer l’avortement est une affaire privée »
Dans le n°75 de Daoudal Hebdo (avril 2010), j’avais longuement rendu compte du lancement de l’initiative populaire suisse « Financer l’avortement est une affaire privée », lancée essentiellement par l’UDC.
Elle suit son cours : le 4 juillet, les 100.000 signatures nécessaires (111.000, en fait) ont été déposées à la Chancellerie fédérale.
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Petit pas
Les députés russes ont adopté le 1er juillet un amendement à la loi sur la publicité stipulant que tout document faisant la promotion de l’avortement doit contenir un avertissement sur les risques pour la santé de la femme, notamment de stérilité, et ne doit pas laisser entendre qu’il s’agit d’une opération sans problème.
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L’horreur indienne (mauvais genre)
Les rapports se suivent et se ressemble : en Inde on pratique à grande échelle l’avortement sélectif : on tue les filles, et « plus on est instruit et riche, plus on tue les filles ». Mais on apprend aussi que des parents transforment leurs filles en garçons. La Commission nationale de protection des droits de l'enfant a ordonné au gouvernement du Madhya Pradesh d'enquêter sur des allégations selon lesquelles près de 300 filles d'une même ville auraient été chirurgicalement transformées en garçons contre le paiement d'une somme de près de 2000 £ par leurs parents.
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Quel symbole !
En ce jour où la Pologne prend la présidence du Conseil de l’UE, les députés polonais viennent de voter en faveur d’une proposition de loi, issue d’une initiative populaire, pour interdire complètement l’avortement (il est actuellement interdit mais dépénalisé en cas de malformation ou maladie grave du fœtus, grave maladie de la mère, ou grossesse due à des « comportements illégaux »).
Il fallait réunir 100.000 signatures en trois mois. Les auteurs de l’initiative en ont trouvé 600.000 en deux semaines. Avec l’aide active de l’Eglise à tous les niveaux.
Les députés ont admis la proposition par 254 voix contre 151 et 11 abstentions. Elle doit désormais aller devant une commission qui la mettra en forme et la renverra devant le Parlement.
Les réactions ne vont sans doute pas tarder…
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Secrétaire d’Etat à la Famille…
Le remaniement ministériel (avant-hier) occasionné par le départ de Christine Lagarde au FMI (elle passe de Chicago à New York après un impromptu parisien) permet à François Sauvadet, président du soi-disant groupe Nouveau Centre à l’Assemblée nationale d’avoir son heure de gloire en devenant ministre des fonctionnaires. David Douillet trouve enfin un portefeuille. Jean Léonetti, qu’on ne connaissait que dans le domaine de la bioéthique, est censé s’occuper de l’UE : c’est seulement, comme Sauvadet, un centriste que les services de Sarkozy ont encore réussi à recruter (pied de nez à Borloo).
L’événement est évidemment le retour d’un secrétariat d’Etat à la Famille : la campagne de la présidentielle est lancée. Mais comme Sarkozy s’en fout (de la famille), il n’a même pas fait attention que la dame UMP sélectionnée pour faire potiche ad hoc, Claude Greff, s’est prononcée en faveur de l’euthanasie à l’Assemblée nationale et a vigoureusement protesté, l’an dernier, contre la diminution des subventions au Planning familial, premier lobby français de l’avortement (ici et là).
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Le « mariage » homosexuel à New York
Vendredi soir, le Sénat de l’Etat de New York a voté, par 33 voix contre 29, la loi sur le mariage des paires homosexuelles. Le texte avait déjà été adopté par l’Assemblée de l’Etat, à majorité démocrate. Le Sénat est à majorité républicaine. Mais quatre sénateurs républicains (dont deux catholiques) ont voté avec les démocrates. Et la loi a été aussitôt promulguée par le gouverneur démocrate (et catholique) Andrew Cuomo.
Non seulement l’Etat de New York est le troisième Etat le plus peuplé des Etats-Unis, mais contrairement à d’autres il n’exige pas d’obligation de résidence pour le mariage : il devrait donc attirer de nombreuses paires qui ne peuvent pas se « marier » dans leur Etat.
La Gay Pride de New York, dimanche, était le défilé de la victoire…
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La dictature du genre en marche
Jeanne Smits a cité dans Présent une phrase d’un communiqué de l’UNSA Education sur la campagne contre l’introduction de l’idéologie du genre dans les livres scolaires. Le communiqué mérite d’être cité intégralement. On y voit d’une part à quel point ce syndicat a intégré cette idéologie et l’a fait sienne, ainsi que toute la christianophobie dont il est capable. Or il ne s’agit pas d’un groupuscule, mais de l’un des deux principaux syndicats de l’Education nationale.
L’ordre moral est de retour
Les "Associations familiales catholiques" lancent leur nouvelle croisade. Elles ont décidé de s’en prendre aux programmes de première des "sciences de la vie et de la terre" et, comme le rappellent les programmes, à "l’acceptation des différences". Elles ont une cible : l’homosexualité. Elles dénoncent la théorie du "genre" qui montre que les différences sexuelles ne peuvent justifier les inégalités entre personnes. Pour ces associations intégristes, l’hétérosexualité est la norme et les identités entre hommes et femmes établies une fois pour toutes. Le mariage est la règle et ne peut que concerner les hétérosexuels. Les associations reprennent les propos inquiétants et menaçants du pape Benoît XVI qui avait déclaré que la théorie du "genre" représentait "l’émancipation par l’homme de la création et de son créateur".
L’utilisation de la laïcité, pour ce gouvernement, est à géométrie variable. Il l’invoque sans l’appliquer à lui-même comme ce fut le cas à Latran ou lors de la cérémonie de "béatification" d’un pape. Il s’en sert pour mieux faire oublier qu’il en oublie les principes et la portée. Le ministre de l’Education nationale cèdera-t-il aux pressions des intégristes catholiques ? Ou y résistera-t-il ? Pour l’UNSA Éducation, les Eglises, quelles qu’elles soient, n’ont pas à donner leur avis sur des programmes scolaires qui visent à la formation de "citoyens" et non de "croyants", sauf à vouloir défaire la loi de séparation des Eglises et de l’Etat.