La commission parlementaire spéciale sur la bioéthique a adopté mercredi un amendement ouvrant le don d'ovocytes aux femmes n'ayant pas eu d'enfants. Le but est de "favoriser le don d'ovocytes" en France et d'obtenir des ovocytes de meilleure qualité. L'amendement, proposé par le député Jean Leonetti, prévoit que "lorsqu'elle est majeure, la donneuse peut ne pas avoir procréé." En contrepartie de son don, elle se verrait "proposer une conservation d'une partie de ses ovocytes ou tissus germinaux" en "vue d'une éventuelle réutilisation ultérieure, à son bénéfice, d'une assistance médicale à la procréation".
La Commission parlementaire spéciale sur la bioéthique a adopté un amendement visant à autoriser la vitrification d'ovocytes (congélation rapide des ovocytes). L'amendement a été proposé par le député Jean Leonetti et vise à faciliter le don d'ovocytes et préserver la fertilité des femmes avant un traitement stérilisant. Le texte prévoit ainsi que dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (AMP), soit possible "la congélation ultra-rapide des ovocytes".
La Commission spéciale de bioéthique a adopté deux amendements identiques (Alain Claeys et Jean-Luc Le Déaut, PS, et Martine Aurillac, UMP), contre l’avis du gouvernement, autorisant le transfert d’embryon post-mortem. Les membres de la commission ont adopté deux amendements identiques, déposés par les députés Alain Claeys et Jean-Luc Le Déaut (PS) et par Martine Aurillac (UMP), qui a précisé que cette possibilité devait "permettre le transfert d’embryon après le décès du père dès lors qu’il avait donné son consentement et qu’un processus de transfert correspondant à un véritable projet parental d’assistance médicale à la procréation était donc entamé".
La commission parlementaire spéciale sur la bioéthique a adopté une "clause de conscience" pour les soignants et les chercheurs amenés à travailler sur les embryons humains et les cellules souches embryonnaires humaines. Une clause de conscience pour permettre de ne pas participer à un travail qui est interdit… mais autorisé par des dérogations…
(Gènéthique)