Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture de mort - Page 174

  • L’ignoble tambouille qui ose se dire « bioéthique »

    La commission parlementaire spéciale sur la bioéthique a adopté mercredi un amendement ouvrant le don d'ovocytes aux femmes n'ayant pas eu d'enfants. Le but est de "favoriser le don d'ovocytes" en France et d'obtenir des ovocytes de meilleure qualité. L'amendement, proposé par le député Jean Leonetti, prévoit que "lorsqu'elle est majeure, la donneuse peut ne pas avoir procréé." En contrepartie de son don, elle se verrait "proposer une conservation d'une partie de ses ovocytes ou tissus germinaux" en "vue d'une éventuelle réutilisation ultérieure, à son bénéfice, d'une assistance médicale à la procréation".

    La Commission parlementaire spéciale sur la bioéthique a adopté un amendement visant à autoriser la vitrification d'ovocytes (congélation rapide des ovocytes). L'amendement a été proposé par le député Jean Leonetti et vise à faciliter le don d'ovocytes et préserver la fertilité des femmes avant un traitement stérilisant. Le texte prévoit ainsi que dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (AMP), soit possible "la congélation ultra-rapide des ovocytes".

    La Commission spéciale de bioéthique a adopté deux amendements identiques (Alain Claeys et Jean-Luc Le Déaut, PS, et Martine Aurillac, UMP), contre l’avis du gouvernement, autorisant le transfert d’embryon post-mortem. Les membres de la commission ont adopté deux amendements identiques, déposés par les députés Alain Claeys et Jean-Luc Le Déaut (PS) et par Martine Aurillac (UMP), qui a précisé que cette possibilité devait "permettre le transfert d’embryon après le décès du père dès lors qu’il avait donné son consentement et qu’un processus de transfert correspondant à un véritable projet parental d’assistance médicale à la procréation était donc entamé".

    La commission parlementaire spéciale sur la bioéthique a adopté une "clause de conscience" pour les soignants et les chercheurs amenés à travailler sur les embryons humains et les cellules souches embryonnaires humaines. Une clause de conscience pour permettre de ne pas participer à un travail qui est interdit… mais autorisé par des dérogations…

    (Gènéthique)

  • Le Conseil constitutionnel et le « mariage » homosexuel

    Le Conseil constitutionnel déclare que les articles du code civil sur le mariage entre un homme et une femme sont conformes à la Constitution, et rappelle qu’il n’a pas à se substituer au législateur.

    Une décision sans surprise, sauf pour les lobbies qui prennent le Conseil constitutionnel pour un juge américain partisan.

  • Un nouveau coup porté par l'UMP au droit à la Vie

    Communiqué du Parti de la France

     Un rapport parlementaire émanant de l'UMP demande la fin de l'anonymat pour les mères qui, ne pouvant garder leur enfant,  ont cependant le courage d'accoucher sous X plutôt que de recourir à l'avortement.

 Si elle était adoptée, une telle mesure constituerait une incitation supplémentaire à l'avortement devenu, depuis l'adoption de la loi Veil en 1975,  un tabou désormais incontesté dans la classe politico-médiatique, de Marine Le Pen jusqu'à Besancenot. Le Parti de la France et Carl Lang dénoncent cette nouvelle manifestation de la culture de mort et réaffirment leur volonté de remplacer les lois Veil, Roudy, Niertz et Aubry par une grande politique d'accueil de la Vie, fondée notamment sur :
 - L'inscription dans la Constitution du caractère sacré de la Vie depuis sa conception jusqu’à son terme naturel ;
 - l'adoption prénatale ;
 - le relèvement des allocations familiales réservées aux familles françaises et  comprenant l'instauration d'un revenu parental équivalent au SMIC ;
 - la création d'un statut social pour les mères de famille qui jouent un rôle essentiel dans la pérennité de la société française.

    Ce rapport, dont Europe 1 a parlé ce matin, avait été demandé à Brigitte Barèges, député du Tarn-et-Garonne, par François Fillon en mai 2010. Le Premier ministre demandait clairement à Brigitte Barèges de « faire des recommandations sur l’opportunité d’une éventuelle évolution du droit d’accoucher dans le secret et en déterminer les modalités de mise en œuvre ». La « réflexion » de Brigitte Barèges devait se faire « auprès de Nadine Morano », laquelle avait déjà pondu en 2006 un rapport pour faire « évoluer » l’accouchement sous X vers un « accouchement dans la discrétion ».

  • La Commission n’importe quoi

    La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté deux amendements identiques qui suppriment le premier article de la proposition de loi sur l’euthanasie, puis six amendements qui suppriment les six autres articles de la proposition.

    C’est la même commission qui avait adopté la proposition de loi le 18 janvier.

    Les amendements ayant été adoptés après l’adoption du texte, celui-ci arrivera néanmoins en discussion ce soir. Au lieu de voter contre la proposition de loi, les sénateurs voteront les amendements…

    A quoi ça rime ?

    A rien.

  • Marche pour la Vie : « deux fois plus » de manifestants, et trois fois plus d’évêques

    Il y a eu deux fois plus de marcheurs pour la vie que l'année dernière, selon la police (6.500 contre 3.100) et selon les organisateurs (40.000 contre 20.000).

    Le Salon Beige :

    Deux fois plus ? Peut-être pas - mais il faut bien que les chiffres de la police se réalignent progressivement sur la réalité...

    La réalité, ce n’est donc pas 40.000 cette année contre 20.000 l’an dernier. Cette surenchère est infantile. Quel besoin de s’aligner sur la propagande politique ou syndicale ? Même à National Hebdo je me suis toujours refusé à donner les chiffres que donnait le Front national. L’important est qu’il y ait une belle croissance de la Marche. Pourquoi gâcher cette belle vérité par un mensonge ? D’autant que de surenchère en surenchère il arrive un moment où l’on est complètement décridibilisé.

    En revanche il est vrai qu’il y avait trois fois plus d’évêques que l’an dernier, puisqu’il y en avait… trois. (Trois évêques français, et aussi l’évêque auxiliaire de Salzbourg Mgr Andreas Laun. On se souvient qu’en 2006 ce dernier avait provoqué une polémique en parlant de l’autodestruction de l’Autriche par la dénatalité qui fait de l’immigration un danger tel que la cathédrale de Vienne pourrait devenir une mosquée « plus vite qu’on ne pense ».)

  • L’ordre des médecins réitère son refus d’une loi sur l’euthanasie

    Communiqué de l’ordre des médecins :

    Le Senat s’apprête à examiner une proposition de loi relative à l’assistance médicalisée pour mourir.

    Cette proposition de loi vise à autoriser un droit à une injection létale ou un suicide assisté pour toute personne majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection grave ou incurable lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable.

    Instituer ce droit :
    - c’est exposer les personnes les plus vulnérables, malades ou handicapées, à des dérives incontrôlables au moment où la société s’interroge sur le financement de la dépendance ;
    - c’est compromettre la confiance des malades dans les soignants qui n’ont pas vocation à donner la mort ;
    - c’est exercer à l’encontre des médecins une pression d’une extrême violence que de leur demander ou leur imposer de faire un geste létal contraire à leur éthique sans respecter leur conscience.
    La loi « fin de vie et droit du malade » du 22 avril 2005 condamne l’obstination déraisonnable et offre aux patients en fin de vie la possibilité de terminer leur existence sans souffrance, en bénéficiant des moyens nécessaires au soulagement des douleurs et à l’apaisement des angoisses terminales.

    Ce n’est pas d’une nouvelle loi dont nous avons besoin mais, comme le fait régulièrement le Conseil National de l’Ordre des Médecins, d’expliquer et d’appliquer la loi actuelle , de mieux former les médecins et les soignants, de développer les structures de soins palliatifs.

    On remarque que les médecins « n’ont pas vocation à donner la mort ». Il en résulte que pour l’ordre des médecins, l’avortement ne donne pas la mort…

  • Le pape soutient explicitement la Marche pour la Vie

    Le site Nouvelles de France publie une lettre du cardinal Bertone indiquant que le pape Benoît XVI "salue cordialement les participants" à la Marche pour la Vie et les "encourage à instaurer une nouvelle culture de vie".

    La lettre est transmise par le nonce apostolique, Mgr Ventura, qui ajoute ses propres "vœux pour le succès de cette journée en faveur de la vie".

  • Le Parlement européen défend la propagande homosexuelle

    Le Parlement européen a voté hier une résolution par laquelle il condamne le projet de loi lituanien contre la propagande homosexuelle, invite le Parlement lituanien à le rejeter, dénonce les interdictions de la gay pride dans ce pays, et demande à la Commission européenne de présenter un plan de lutte contre l’homophobie à mettre en œuvre dans tous les Etats membres...

  • Le Grand Orient s’inquiète de son bébé

    Le Grand Orient de France demande une meilleure application des lois sur l'éducation sexuelle et sur l’avortement.

    Dans un communiqué, il estime que la loi du 4 juillet 2001, qui rend obligatoire l'information et l'éducation à la sexualité dans les établissements scolaires "n'est pas appliquée" et que, concernant l'IVG, "l'acte lui-même est sous-payé, et les établissements qui le pratiquent sont en diminution constante".

    "L'ensemble de ces éléments accentue la souffrance des femmes qui sont confrontées à cette problématique et le GODF ne peut que relever ce manque qui entre dans le cadre des atteintes à la protection sociale et sanitaire de notre pays".

  • L’euthanasie au Sénat

    Chaque année sont déposées au Parlement des propositions de loi visant à légaliser l’euthanasie. Vu la pression croissante de la culture de mort, il était inéluctable que l’une d’elles finisse par passer le cap des commissions. C’est fait. La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté hier, par 25 voix contre 19 et 2 abstentions, un tel texte. Il sera discuté le 25 janvier. Et rejeté. Et ils recommenceront…