Extrait de la réponse de Benoît XVI à la septième question des curés de Rome :
Marie est la femme de l'écoute : nous le voyons dans la rencontre avec l'Ange et nous le revoyons dans toutes les scènes de sa vie, des noces de Cana jusqu'au jour de la Pentecôte, lorsqu'elle se tient au milieu des apôtres précisément pour accueillir l'Esprit. C'est le symbole de l'ouverture, de l'Eglise qui attend la venue de l'Esprit Saint.
Au moment de l'Annonce, nous pouvons déjà entrevoir l'attitude d'écoute - une écoute réelle, une écoute à intérioriser, qui ne dit pas simplement oui, mais qui assimile la Parole, prend la Parole - à laquelle suit la véritable obéissance, comme s'il s'agissait d'une Parole intériorisée, c'est-à-dire devenue Parole en nous et pour nous, presque comme une forme de notre vie. Cela me semble très beau : voir cette écoute active, c'est-à-dire une écoute qui attire la Parole de façon à ce qu'elle entre et devienne en nous Parole, la reflétant et l'acceptant au plus profond du cœur. Ainsi, la Parole devient incarnation.
Extrait de la réponse de Benoît XVI à la huitième question des curés de Rome, sur les indulgences, les bénédictions, les premiers vendredis du mois, etc. (Sur les indulgences, voir aussi les propos du cardinal Kasper).
Personne ne devrait mépriser cette richesse, développée au fil des siècles comme un don et comme une multiplication des lumières dans l'Eglise. La lumière du Christ est unique. Elle apparaît dans toutes ses tonalités et offre la connaissance et la richesse de son don, l'interaction entre la tête et le corps, l'interaction entre les membres, afin que nous puissions être véritablement ensemble un organisme vivant, dans lequel chacun donne à tous et tous donnent le Seigneur, qui nous a donné son être tout entier.