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Benoît XVI - Page 49

  • Le prêtre et internet

    Le Saint-Siège publie aujourd'hui le Message de Benoît XVI pour la 44e journée des communications sociales. Ce sera le 16 mai... Le message est daté de... demain, « fête de saint François de Sales ».

    Extraits:

    La tâche de qui travaille en tant que personne consacrée dans les media est celui d'ouvrir la route à de nouvelles rencontres, en assurant toujours la qualité du contact humain et l'attention aux personnes ainsi qu'à leurs vrais besoins spirituels, en donnant aux hommes qui vivent notre temps « numérique » les signes nécessaires pour reconnaître le Seigneur ; en offrant l'opportunité de cultiver l'attente et l'espérance et d'appréhender la Parole de Dieu qui sauve et favorise le développement humain intégral. Celle-ci pourra ainsi prendre le large au sein des innombrables carrefours créés par le réseau serré des autoroutes qui sillonnent le cyberespace et affirmer le droit de citoyenneté de Dieu quelle que soit l'époque, pour que, à travers les nouvelles formes de communication, Il puisse avancer le long des rues de la cité et s'arrêter sur le seuil des maisons et des cœurs pour dire encore : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi » (Ap 3, 20). (...)

    En effet, une pastorale dans le monde numérique est appelée à tenir compte aussi de ceux qui ne croient pas, sont découragés et ont dans le cœur des désirs d'absolu et de vérité éphémères, puisque les nouveaux moyens permettent d'entrer en contact avec des croyants de toute religion, avec des non-croyants et des personnes appartenant à d'autres cultures. Comme le prophète Isaïe parvint à imaginer une maison de prière pour tous les peuples (cf. Is 56.7), on peut supposer que - comme « le parvis des gentils » dans le Temple de Jérusalem - le web puisse également ouvrir un espace à ceux pour qui Dieu est encore inconnu. (...)

    Il ne faut pas oublier, néanmoins, que la fécondité du ministère sacerdotal dérive avant tout du Christ rencontré et écouté dans la prière, annoncé dans la prédication et le témoignage de vie, connu, aimé et célébré dans les Sacrements, particulièrement de la Très Sainte Eucharistie et de la Réconciliation.

  • Sainte Agnès et les agneaux

    Comme de tradition en la fête de sainte Agnès, le Pape a béni ce matin les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 juin prochain, solennité des Apôtres Pierre et Paul. Les animaux proviennent de l'abbaye romaine des Trois Fontaines, et leur laine sera travaillée par les religieuses de Ste Cécile du Transtevere.

    (VIS)

  • Benoît XVI à la synagogue

    Benoît et moi a traduit un remarquable article de Massimo Introvigne.

  • Confusionnisme israélo-israélite

    Le pape Benoît XVI a été accueilli hier à la Grande Synagogue de Rome par le... Vice-Premier ministre israélien Sylvan Shalom.

    "Benoît XVI est allé en Israël il y a moins d'un an et s'est rendu à Yad Vashem, et sa visite aujourd'hui est un événement historique qui suscite beaucoup d'émotion", avait-il déclaré en annonçant sa présence.

    Et d'ajouter : "C'est un événement religieux et non politique (sic), qui doit symboliser le rapprochement entre juifs et catholiques. »

  • L’unité de l’Eglise. La bioéthique

    Important (quoique bref) discours de Benoît XVI à la Congrégation pour la doctrine de la foi. A lire, ne serait-ce que pour oublier l'odieuse dépêche de l'AFP.

    Original italien. Traduction de Benoît et moi.

  • Un chef-d’œuvre

    CITE DU VATICAN, 15 jan 2010 (AFP) - Le pape veut poursuivre le rapprochement avec les catholiques intégristes

    Le pape Benoît XVI a exprimé vendredi le souhait d'un rapprochement avec les catholiques intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X (FSSPX), dont fait partie l'évêque négationniste Richard Williamson, à deux jours de sa visite à la synagogue de Rome.

    Affirmant que l'unité des chrétiens est une des priorités de l'Eglise, le pape a dit qu'il "compte particulièrement sur l'engagement" de la Congrégation pour la doctrine de la foi, gardienne de la tradition catholique dont il était le président avant d'être élu pape, pour "surmonter les problèmes doctrinaux qui empêchent de parvenir à la pleine communion avec l'Eglise de la part de la Fraternité Saint Pie X".

    Benoît XVI s'adressait aux participants à l'assemblée plénière de la Congrégation pour la foi, héritière de la "Sainte inquisition", présidée désormais par le cardinal américain Joseph Levada.

    La volonté du pape de parvenir à la "pleine communion" avec les intégristes de cette Fraternité, dont fait partie l'évêque négationniste Richard Williamson, risque de susciter de nouvelles polémiques à deux jours de sa visite controversée à la synagogue de Rome dimanche.

    Le pape avait levé en janvier 2009 l'excommunication de quatre prélats intégristes, dont l'évêque Williamson qui avait nié l'existence des chambres à gaz, dans un documentaire diffusé par la télévision suédoise le 21 janvier 2009.

    Benoît XVI avait expliqué par la suite qu'il ignorait les positions négationnistes de Mgr Williamson lorsqu'il avait signé la levée de l'excommunication au nom de l'unité de l'Eglise.

    Cette décision avait provoqué de vives tensions avec la communauté juive mais sa visite en Israël, au printemps dernier, avait apaisé la situation.

    La décision de Benoît XVI à la mi-décembre dernier d'octroyer le statut de "vénérable" au pape Pie XII, accusé d'avoir gardé le silence face à la Shoah, a suscité de nouveau la polémique avec les Juifs.

    Les protestations de certaines communautés juives et de plusieurs rabbins a assombri la visite prévue dimanche de Benoît XVI à la synagogue, qui était programmée de longue date.

  • La véritable nouveauté

    Début de la catéchèse de Benoît XVI, hier :

    Au début de la nouvelle année, nous nous penchons sur l'histoire du christianisme, pour voir comment se développe une histoire et comment elle peut être renouvelée. Dans celle-ci, nous pouvons voir que ce sont les saints, guidés par la lumière de Dieu, qui sont les authentiques réformateurs de la vie de l'Eglise et de la société. Maîtres à travers la parole et témoins à travers l'exemple, ils savent promouvoir un renouveau ecclésial stable et profond, car ils ont été eux-mêmes profondément renouvelés, ils sont en contact avec la véritable nouveauté : la présence de Dieu dans le monde. Cette réalité réconfortante, selon laquelle dans chaque génération naissent des saints qui apportent la créativité du renouveau, accompagne constamment l'histoire de l'Eglise parmi les tristesses et les aspects négatifs de son chemin. Nous voyons en effet, siècle après siècle, naître également les forces de la réforme et du renouveau, car la nouveauté de Dieu est inexorable et donne toujours une force nouvelle pour aller de l'avant. C'est ce qui a eu lieu également au XIIIe siècle, avec la naissance et le développement extraordinaire des Ordres mendiants : un modèle de grand renouveau à une nouvelle époque historique.

  • La fraternité

    Mise au point de Benoît XVI sur un aspect de la devise de la République française, hier, à la fin de son allocution de l'Angélus :

    Du Baptême dérive aussi un modèle de société : la société des frères. On ne peut pas établir la fraternité avec une idéologie, encore moins avec un décret d'un quelconque pouvoir constitué. On se reconnaît frères à partir de la conscience humble mais profonde d'être enfants de l'unique Père céleste. En tant que chrétiens, grâce à l'Esprit Saint reçu dans le Baptême, nous reviennent le don et l'engagement de vivre en enfants de Dieu et en frères, pour être comme le « levain » d'une humanité nouvelle, solidaire et riche de paix et d'espérance. Dans ce domaine, la conscience d'avoir, non seulement un Père au Ciel, mais aussi une mère, l'Eglise, dont la Vierge Marie est l'éternel modèle, nous aide. Nous lui confions les enfants qui viennent d'être baptisés et leurs familles, et nous demandons pour tous la joie de renaître chaque jour « d'en haut », de l'amour de Dieu, qui fait de nous ses enfants et des frères les uns des autres.

  • La capacité à suivre l’étoile

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI lors de la messe de l'Epiphanie.

    Si beaucoup ont vu l'étoile, peu semblent avoir compris le message. Pourquoi certains voient-ils et trouvent-ils, et d'autres non ? Que manque-t-il à qui reste indifférent, à qui indique la voie mais ne s'y engage pas ? La cause en est la trop grande sûreté de soi, la prétention de connaître parfaitement la réalité, la présomption d'avoir un jugement définitif sur les faits. Tout cela rend insensible à la nouveauté de Dieu. Certains de leur idée du monde, ces personnes ne se laissent pas emporter par l'aventure d'un Dieu qui veut les rencontrer. Elles placent leur confiance en elles-mêmes plus qu'en lui, et estiment impossible que Dieu soit si grand et puissant au point de se faire si petit pour leur être proche. Au fond, c'est la véritable humilité qui fait défaut, celle qui sait se soumettre à ce qu'il y a de plus grand, mais aussi le courage qui porte à croire en ce qui est véritablement grand, même si cela se manifeste au travers d'un nouveau-né. C'est la disponibilité évangélique à avoir un cœur d'enfant qui manque, la capacité à suivre l'étoile, le chemin de Dieu. Le Seigneur seul a le pouvoir de nous ouvrir les yeux et de nous sauver.

    (via Eucharistie miséricordieuse)

  • L’harmonie entre la science véritable et la Parole de Dieu

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI lors de l'Angélus d'hier, en la fête de l'Epiphanie, sur les Mages:

    Ces derniers étaient des savants, qui scrutaient les astres et connaissaient l'histoire des peuples. Ils étaient des hommes de science au sens large, qui observaient le cosmos, le considérant presque comme un grand livre plein de signes et de messages divins pour l'homme. Leur savoir, pourtant, loin d'être autosuffisant, était ouvert à des révélations ultérieures et à des appels divins. En effet, ils n'eurent pas honte de demander des instructions aux chefs religieux des Juifs. Ils auraient pu dire : faisons cela tous seuls, nous n'avons besoin de personne, évitant, selon notre mentalité actuelle, toute 'contamination' entre la science et la Parole de Dieu. Au contraire, les Mages écoutent les prophéties et les accueillent ; et à peine se remettent-ils en chemin vers Bethléem qu'ils voient de nouveau l'étoile, comme une confirmation de l'harmonie parfaite entre la recherche humaine et la Vérité divine, une harmonie qui remplit de joie leurs cœurs de savants authentiques (cf. Mt 2,10). Le sommet de leur itinéraire de recherche fut quand ils se trouvèrent devant « l'enfant avec Marie sa mère » (Mt 2,11). L'Evangile dit que « se prosternant, ils lui rendirent hommage ». Ils auraient pu être déçus, voire scandalisés. Au contraire, en véritables savants, ils sont ouverts au mystère qui se manifeste de manière surprenante ; et par leurs dons symboliques, ils démontrent reconnaître en Jésus le Roi et le Fils de Dieu. C'est par ce geste que s'accomplissent les oracles messianiques qui annoncent l'hommage des nations au Dieu d'Israël.