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Benoît XVI - Page 23

  • Une catéchèse sur la prière

    Bonne nouvelle. Benoît XVI a décidé de faire une série de catéchèses sur la prière. Résumé de celle d’hier, qui était donc l’introduction (avec des exemples fort intéressants de prières préchrétiennes).

    Je voudrais commencer aujourd'hui une nouvelle série de catéchèses, consacrée au thème de la prière, celle que Jésus nous a enseignée et que l'Eglise continue à nous enseigner. C'est en Jésus que l'homme devient capable de s'approcher de Dieu, dans une relation profonde et intime. Nous chercherons à vivre plus intensément notre relation au Seigneur, dans une sorte d'Ecole de la prière. Car nous savons bien que la prière ne va pas de soi, il faut apprendre à prier de manière authentique en nous mettant à l'école de Jésus. Dans les anciennes cultures, toujours et partout, les hommes se sont adressés à Dieu. Nous y trouvons la conscience que l'être humain a de sa condition de créature et de sa dépendance d'un Autre qui lui est supérieur et source de tout bien. L'homme de tous les temps prie parce qu'il se demande quel est le sens de son existence. Les exemples de prière de ces cultures anciennes sont un témoignage de la dimension religieuse et du désir de Dieu inscrits dans le cœur de l'homme. La Révélation biblique purifie et porte à sa plénitude cet élan de l'homme vers Dieu, en lui offrant, dans la prière, la possibilité d'une relation plus profonde avec le Père céleste. Avec les premiers disciples, nous disons avec confiance : « Seigneur apprends-nous à prier » (Lc 11, 1).

  • L’Eglise n’est pas…

    « L'Eglise n'est pas une association quelconque qui s'occupe des besoins religieux des hommes, et qui a justement le but limité de cette association. Non, elle met l'homme en contact avec Dieu et donc avec le principe de toute chose. »

    Benoît XVI, homélie de la veillée pascale.

  • La sainteté

    Extrait de la catéchèse de Benoit XVI, hier.

    Comment pouvons-nous parcourir la voie de la sainteté, répondre à cet appel ? Puis-je le faire avec mes propres forces ? La réponse est claire : une vie sainte n'est pas principalement le fruit de notre effort, de nos actions, car c'est Dieu, le trois fois Saint (cf. Is 6, 3), qui nous rend saints, c'est l'action de l'Esprit Saint qui nous anime de l'intérieur, c'est la vie même du Christ ressuscité qui nous est communiquée et qui nous transforme. Pour le dire encore une fois avec le Concile Vatican II : « Appelés par Dieu, non au titre de leurs œuvres mais au titre de son dessein gracieux, justifiés en Jésus notre Seigneur, les disciples du Christ sont véritablement devenus par le baptême de la foi, fils de Dieu, participants de la nature divine et, par là même, réellement saints. Cette sanctification qu'ils ont reçue, il leur faut donc, avec la grâce de Dieu, la conserver et l'achever par leur vie » (ibid., n. 40). La sainteté a donc sa racine ultime dans la grâce baptismale, dans le fait d'être greffés sur le Mystère pascal du Christ, avec lequel nous est communiqué son Esprit, sa vie de Ressuscité. Saint Paul souligne de manière très puissante la transformation que la grâce baptismale accomplit dans l'homme et il arrive à créer une terminologie nouvelle, forgée avec le préfixe « co » : co-morts, co-ensevelis, co-ressuscités, co-vivifiés avec le Christ : notre destin est indissolublement lié au sien. « Si par le baptême - écrit-il - dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts » (Rm 6, 4). Mais Dieu respecte toujours notre liberté et demande que nous acceptions ce don et vivions les exigences qu'il comporte, il demande que nous nous laissions transformer par l'action de l'Esprit Saint, en conformant notre volonté à la volonté de Dieu.

  • Ce ne sont évidemment pas des erreurs

    On a trouvé une « erreur » dans la version italienne de Youcat, le catéchisme pour les jeunes. Et même deux « erreurs ». Puis on a trouvé une « erreur » dans la version française.

    Ce ne sont évidemment pas des erreurs, mais des ballons d’essai. Ou de pures provocations. Car elles sont des illustrations typiques de « l’esprit de Vatican II » et des évolutions qu’il faut faire accomplir à l’Eglise.

    Ainsi les erreurs de la version italienne concernent-elles la contraception et l’euthanasie. Et l’erreur de la version française fait dire au catéchisme que « reconnaître la liberté religieuse signifie reconnaître que toutes les religions sont égales ».

    Le P. Lombardi croit malin de faire de l’humour, en faisant allusion à une « erreur » précédente (dans le livre d’entretiens de Benoît XVI, sur le préservatif) : « La langue allemande est vraiment difficile, nous l'avons constaté à plusieurs reprises. » Car la langue originelle de Youcat est l’allemand. Sauf que l’erreur est impossible, car dans la version allemande le mot est Empfängnisregelung, et que ce mot ne peut pas vouloir dire autre chose que « régulation de la conception ». Il ne peut en aucun cas se traduire par « metodi anticoncezionali » : méthodes anticonceptionnelles.

    Quant à l’erreur de la version française, elle vient de l’oubli d’une négation, nous dit-on. Mais, comme par hasard, l’oubli de cette négation permet d’affirmer ce que l’on affirme partout dans « l’Eglise qui est en France ».

    On voit que l’ennemi est en très bonne place dans les épiscopats. Et qu’il s’amuse.

  • Le grand imam d’Al Azhar exige toujours des excuses du pape

    Au cours d’une entrevue entre le nonce apostolique au Caire Mgr Michael Fitzgerald et le grand imam d’Al Azhar Ahmed El-Tayeb, celui-ci a déclaré que le dialogue entre Al Azhar et le Vatican ne pourra reprendre que si le pape fait des excuses officielles.

    Benoît XVI avait demandé aux pouvoirs publics des pays majoritairement musulmans de protéger les chrétiens. Pour Ahmed El-Tayeb c’était une attaque contre l’islam.

  • Il est devenu de bon ton d'être amnésique…

    Benoît XVI a reçu le nouvel ambassadeur de Croatie. Il a ainsi évoqué la prochaine intégration de la Croatie dans l’UE :

    « Cette intégration devra se faire dans le plein respect des spécificités croates, de sa vie religieuse et de sa culture. Il serait illusoire de vouloir renier sa propre identité pour en rejoindre une autre qui est née dans des circonstances si différentes de celles qui ont vu naître et se construire celle de la Croatie. En entrant dans l'Union européenne, votre pays ne sera pas uniquement récipiendaire d'un système économique et juridique qui a ses avantages et ses limites, mais il pourra également apporter une contribution propre et typiquement croate. Il ne faudra pas avoir peur de revendiquer avec détermination le respect de sa propre histoire et sa propre identité religieuse et culturelle. Des voix chagrines contestent avec une stupéfiante régularité la réalité des racines religieuses européennes. Il est devenu de bon ton d'être amnésique et de nier les évidences historiques. Affirmer que l'Europe n'a pas de racines chrétiennes, équivaut à prétendre qu'un homme peut vivre sans oxygène et sans nourriture... Je suis certain que votre pays saura défendre sa propre identité avec conviction et fierté en évitant les nouveaux écueils qui se présenteront et qui, sous prétexte d'une liberté religieuse mal comprise, sont contraires au droit naturel, à la famille, et à la morale tout simplement. »

    (VIS)

  • Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

    Extraits de la catéchèse de Benoît XVI, hier.

    Chers amis, nous aussi avec sainte Thérèse de l'Enfant Jésus nous devrions pouvoir répéter chaque jour au Seigneur que nous voulons vivre d'amour pour Lui et pour les autres, apprendre à l'école des saints à aimer de manière authentique et totale. Thérèse est l'un des « petits » de l'Evangile qui se laissent conduire par Dieu dans les profondeurs de son Mystère. Un guide pour tous, surtout pour ceux qui, dans le Peuple de Dieu, accomplissent le ministère de théologiens. Avec l'humilité et la charité, la foi et l'espérance, Thérèse entre continuellement dans le cœur de la Sainte Ecriture qui renferme le Mystère du Christ. Et cette lecture de la Bible, nourrie par la science de l'amour, ne s'oppose pas à la science académique. La science des saints, en effet, dont elle parle elle-même dans la dernière page de l'Histoire d'une âme, est la science la plus élevée.

    (…)

    « Confiance et Amour » sont donc le point final du récit de sa vie, deux mots qui comme des phares ont éclairé tout son chemin de sainteté, pour pouvoir guider les autres sur sa propre « petite voie de confiance et d'amour », de l'enfance spirituelle (cf. Ms C, 2v-3r ; LT 226). Confiance comme celle de l'enfant qui s'abandonne entre les mains de Dieu, inséparable de l'engagement fort, radical du véritable amour, qui est un don total de soi, pour toujours, comme le dit la sainte en contemplant Marie : « Aimer c'est tout donner, et se donner soi-même » (Pourquoi je t'aime, ô Marie, P 54/22). Ainsi Thérèse nous indique à tous que la vie chrétienne consiste à vivre pleinement la grâce du Baptême dans le don total de soi à l'Amour du Père, pour vivre comme le Christ, dans le feu de l'Esprit Saint, Son propre amour pour tous les autres.

  • Saint Alphonse de Liguori

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier, sur Saint Alphonse de Liguori.

    Estimé pour sa bonté et pour son zèle pastoral, en 1762 Alphonse fut nommé évêque de Sant'Agata dei Goti, un ministère qu'il quitta en 1775 avec l'autorisation du Pape Pie VI, à la suite des maladies dont il était atteint. Ce même Pape, en 1787, en apprenant la nouvelle de sa mort, qui eut lieu après de grandes souffrances, s'exclama : « C'était un saint ! ». Et il ne se trompait pas : Alphonse fut canonisé en 1839, et en 1871 il fut déclaré Docteur de l'Eglise. Ce titre lui convient pour de nombreuses raisons. Tout d'abord parce qu'il a proposé un riche enseignement de théologie morale, qui exprime de manière adaptée la doctrine catholique, au point qu'il fut proclamé par le Pape Pie XII « Patron de tous les confesseurs et moralistes ». A son époque, s'était diffusée une interprétation très rigoriste de la vie morale également en raison de la mentalité janséniste qui, au lieu d'alimenter la confiance et l'espérance dans la miséricorde de Dieu, fomentait la peur et présentait un visage de Dieu revêche et sévère, bien éloigné de celui que nous a révélé Jésus. Saint Alphonse, en particulier dans son œuvre principale intitulée Théologie morale, propose une synthèse équilibrée et convaincante entre les exigences de la loi de Dieu, gravée dans nos cœurs, pleinement révélée par le Christ et interprétée de manière faisant autorité par l'Eglise, et les dynamismes de la conscience et de la liberté de l'homme, qui précisément dans l'adhésion à la vérité et au bien permettent la maturation et la réalisation de la personne.

    Alphonse recommandait aux pasteurs d'âme et aux confesseurs d'être fidèles à la doctrine morale catholique, en assumant, dans le même temps, une attitude charitable, compréhensive, douce, pour que les pénitents puissent se sentir accompagnés, soutenus, encouragés dans leur chemin de foi et de vie chrétienne. Saint Alphonse ne se lassait jamais de répéter que les prêtres sont un signe visible de la miséricorde infinie de Dieu, qui pardonne et illumine l'esprit et le cœur du pécheur afin qu'il se convertisse et change de vie. A notre époque, où l'on voit de clairs signes d'égarement de la conscience morale et - il faut le reconnaître - d'un certain manque d'estime envers le sacrement de la confession, l'enseignement de saint Alphonse est encore de grande actualité.

  • Et la Côte d’Ivoire ?

    Curieusement, personne ne parle de la guerre en Côte d’Ivoire. Sauf le pape :

    Depuis longtemps, ma pensée va souvent aux populations de la Côte d’Ivoire, traumatisées par de douloureuses luttes internes et de graves tensions sociales et politiques.

    Alors que j’exprime ma proximité à tous ceux qui ont perdu un être cher et souffrent de la violence, je lance un appel pressant afin que soit engagé le plus vite possible un processus de dialogue constructif pour le bien commun. L’opposition dramatique rend plus urgent le rétablissement du respect et de la cohabitation pacifique. Aucun effort ne doit être épargné dans ce sens.

    Avec ces sentiments, j’ai décidé d’envoyer dans ce noble Pays, le Cardinal Peter Kodwo Turkson, Président du Conseil pontifical “Justice et Paix”, afin qu’il manifeste ma solidarité et celle de l’Église universelle aux victimes du conflit, et encourage à la réconciliation et à la paix.

  • Benoît XVI à Paris comme saint Paul à Athènes...

    Fin du message vidéo de Benoît XVI aux participants à la veillée de clôture de la rencontre du Parvis des gentils, qui s'est déroulée hier soir sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    Chers jeunes, ce n'est pas seulement votre expérience de vie que vous pouvez partager, mais aussi votre approche de la prière. Croyants et non croyants, présents sur ce parvis de l'Inconnu, vous êtes invités à pénétrer aussi dans l'espace sacré, à franchir le magnifique portail de Notre-Dame et à entrer dans la cathédrale pour un moment de prière. Cette prière sera pour certains d'entre vous une prière à un Dieu qu'ils connaissent dans la foi, mais elle peut être aussi pour d'autres une prière au Dieu Inconnu. En vous unissant à celles et à ceux qui dans Notre-Dame sont en train de prier, en ce jour de l'Annonciation du Seigneur, chers jeunes qui ne croyez pas, ouvrez vos cœurs aux textes sacrés, laissez-vous interpeller par la beauté des chants, et si vous le voulez bien, laissez s'élever vers le Dieu Inconnu les sentiments qui vous habitent.

    Je me réjouis d'avoir pu m'adresser à vous ce soir pour ce moment inaugural du Parvis des Gentils. J'espère que vous voudrez bien répondre à d'autres rendez-vous que je vous donne, notamment aux Journées Mondiales de la Jeunesse, cet été, à Madrid. Le Dieu que les croyants apprennent à connaître vous invite à le découvrir et à en vivre toujours davantage. N'ayez pas peur ! Sur la route d'un monde nouveau que vous parcourez ensemble, soyez des chercheurs d'Absolu et des chercheurs de Dieu, même vous pour qui Dieu est le Dieu Inconnu. Et que Celui-ci, qui aime chacun et chacune d'entre vous, vous bénisse et vous garde. Il compte sur vous pour prendre soin des autres et de l'avenir, et vous pouvez compter sur Lui !