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Benoît XVI - Page 26

  • Suivez le catéchisme !

    Extraits de la préface de Benoît XVI au Youcat, Catéchisme pour les jeunes.

    Certaines personnes me disent que le catéchisme n'intéresse pas la jeunesse d'aujourd'hui; mais moi, je ne crois pas à cette affirmation, et je suis sûr d'avoir raison. Elle n'est pas aussi superficielle qu'elle est accusée d'être, les jeunes veulent savoir en quoi consiste réellement la vie. Un roman policier est captivant, parce qu'il nous implique dans le sort d'autres personnes, mais cela pourrait être le nôtre; ce livre est captivant parce qu'il nous parle de notre propre destin et regarde donc de près chacun de nous .

    C'est pourquoi je vous invite: suivez le catéchisme! Tel est mon souhait de tout mon cœur.

    Ce manuel de catéchisme ne vous flatte pas; il ne vous offre pas de solutions faciles; il exige de vous une nouvelle vie; il vous présente le message de l'Evangile comme «la perle précieuse» (Mt 13, 45) pour laquelle il faut tout donner.

    Quand Israël était dans la période la plus sombre de son histoire, Dieu appela à la rescousse non pas les grands, les personnes jouissant d'estime, mais un jeune nommé Jérémie. Jérémie se sentit investi d'une mission trop grande: "Ah, mon Seigneur et mon Dieu, je ne peux même pas parler, je suis encore si jeune!"(Jérémie 1, 6). Mais Dieu ne fut pas dupe: «Ne dis pas:"Je suis encore si jeune ". Là où je t'envoie, là tu dois aller, et ce que je t'ordonne, tu dois l'annoncer » (Jérémie 1, 7).

  • Sainte Thérèse d'Avila

    Benoît XVI a ouvert hier une nouvelle série de catéchèses « pour compléter la présentation des docteurs de l'Eglise », autrement dit pour évoquer les docteurs postérieurs aux pères de l’Eglise dont il a déjà parlé. (On constate ainsi qu’il a terminé la série sur les femmes mystiques du moyen âge par sainte Jeanne d’Arc…) La première figure qu’il évoque est sainte Thérèse de Jésus. Voici la conclusion de sa catéchèse :

    Chers frères et sœurs, sainte Thérèse de Jésus est une véritable maîtresse de vie chrétienne pour les fidèles de tout temps. Dans notre société, souvent en manque de valeurs spirituelles, sainte Thérèse nous enseigne à être des témoins inlassables de Dieu, de sa présence et de son action, elle nous enseigne à ressentir vraiment cette soif de Dieu qui existe dans la profondeur de notre cœur, ce désir de voir Dieu, de chercher Dieu, d'être en conversation avec Lui et d'être ses amis. Telle est l'amitié qui est nécessaire pour nous tous et que nous devons rechercher, jour après jour, à nouveau. Que l'exemple de cette sainte, profondément contemplative et efficacement active, nous pousse nous aussi à consacrer chaque jour le juste temps à la prière, à cette ouverture vers Dieu, à ce chemin pour chercher Dieu, pour le voir, pour trouver son amitié et trouver ainsi la vraie vie ; car un grand nombre d'entre nous devraient vraiment dire : « Je ne vis pas, je ne vis pas réellement, car je ne vis pas l'essence de ma vie ». C'est pourquoi, le temps de la prière n'est pas du temps perdu, c'est un temps pendant lequel s'ouvre la voie de la vie, s'ouvre la voie pour apprendre de Dieu un amour ardent pour Lui, pour son Eglise, c'est une charité concrète pour nos frères.

  • L’Eglise catholique éthiopienne

    Benoît XVI a reçu ce matin le recteur, les prêtres et séminaristes du Collège pontifical éthiopien, à l'occasion du 150e anniversaire de la mort de saint Justin de Jacobis (1800-1860).

    Je découvre à cette occasion, 1 - qu’il y a un saint catholique éthiopien, 2 - un Collège pontifical éthiopien, 3 – une Eglise catholique éthiopienne (de rite éthiopien, proche du rite copte mais en langue guèze). La hiérarchie de cette Eglise a été constituée en 1961. Il y a un archevêché d’Addis-Abeba et un évêché suffragant, et aussi trois évêchés en Erythrée. Les catholiques éthiopiens sont un peu plus de 200.000 (moins nombreux que les latins…) et apparemment près de 600.000 en Erythrée. (L’Eglise éthiopienne « miaphysite »* compte 35 millions de fidèles.) Elle a plusieurs centaines d'écoles, et depuis peu une université.

    Extrait des propos du pape :

    « Saint Justin, digne fils de saint Vincent de Paul, vécut de façon exemplaire le fait d'être tout à tous, spécialement au service du peuple abyssinien. Il fut envoyé à trente-huit ans par le Préfet de Propaganda Fide, le Cardinal Franzoni, comme missionnaire en Ethiopie, et créa un séminaire, le Collège de l'Immaculée. Il apprit la langue locale et favorisa la tradition liturgique pluriséculaire du rite propre à ces communautés, œuvrant aussi pour un travail œcuménique efficace... Au vu de sa passion éducative, en particulier dans la formation des prêtres, il peut, à juste titre, être considéré comme le patron de votre Collège… Sa féconde contribution à la vie religieuse et civile des peuples abyssiniens fut couronnée par le don de sa vie, silencieusement remis à Dieu après de nombreuses souffrances et persécutions. Il fut béatifié par le vénérable Pie XII le 25 juin 1939 et canonisé par Paul VI, le 26 octobre 1975... Pour vous aussi chers prêtres et séminaristes, la voie de la sainteté est tracée… La sainteté se situe donc au cœur même du mystère ecclésial et elle est la vocation à laquelle nous sommes tous appelés. Les saints ne sont pas un ornement que l'Eglise revêt extérieurement, mais ils sont comme les fleurs d'un arbre révélant l'inépuisable vitalité de leur sève. Il est beau de contempler ainsi l'Eglise, de façon ascensionnelle vers la plénitude du Vir Perfectus, dans une maturation continue, fatigante et progressive, dynamiquement impulsée vers le plein accomplissement dans le Christ. »

    * On préfère aujourd'hui parler de "miaphysisme" que de "monophysisme" pour échapper aux querelles historiques qui ont durci et caricaturé le débat théologique sur les "deux natures" du Christ (entre monophysites et dyophysites - là il y a un y...).
    Le mot "miaphysite" permet de coller exactement à la célèbre expression de saint Cyrille d'Alexandrie "une nature - mia physis - de Dieu le Verbe incarné".

    On trouve sur le site de l'Eglise éthiopienne un exposé (par un... arménien) de la doctrine "monophysite" qui est en fait un exposé de la doctrine "miaphysite":

    "Nous mettons l'accent sur le fait que les natures divine et humaine étaient indivisiblement unies en Christ; le résultat, cependant, n'en fut pas pour autant qu'elles devinrent une et même chose. Eu égard au nombre, les natures n'étaient pas une mais deux; elles étaient toutefois si unies que, bien que nous les distinguions, elles ne sont pas distinctement différentes mais forment une unité en une seule personne."

    Il y a eu un accord christologique entre Rome et les coptes, en 1973, qui montre que le "miaphysisme" peut être acceptable du point de vue catholique (comme le montre la référence de saint Cyrille) s'il n'est pas durci en monophysisme.

  • Les béatitudes

    Extrait de l’allocution de Benoît XVI hier avant l’Angélus :

    Il ne s'agit pas d'une nouvelle idéologie mais d'un enseignement qui vient d'en haut et touche la condition humaine, celle, justement, que le Seigneur a voulu assumer en s'incarnant pour la sauver. C'est pourquoi « le Discours sur la montagne est adressé à tout le monde, dans le présent et dans l'avenir... et ne peut être compris et vécu qu'à la suite de Jésus, en marchant avec Lui » (Jésus de Nazareth, p. 92). Les Béatitudes sont un nouveau programme de vie pour se libérer des fausses valeurs du monde et s'ouvrir aux biens véritables, présents et futurs. Quand, en effet, Dieu console, rassasie la faim de justice, essuie les larmes des affligés, cela signifie que, en plus de récompenser chacun de manière sensible, il ouvre le Royaume des Cieux. « Les Béatitudes sont la transposition de la croix et de la résurrection dans l'existence des disciples » (ibid., p. 97). Elles reflètent la vie du Fils de Dieu qui se laisse persécuter, déprécier jusqu'à la condamnation à mort, afin que le salut soit donné aux hommes.

    Le pape cite le premier tome de son Jésus de Nazareth. Le second tome paraîtra en France le 10 mars prochain. Alors que le premier tome était consacré à la vie publique du Christ du baptême dans le Jourdain à la Transfiguration, ce second volume est consacré à la Passion et à la Résurrection.

  • Le Message du pape pour la Journée missionnaire

    a été traduit par Zenit. Extrait :

    L'attention et la collaboration à l'œuvre évangélisatrice de l'Église dans le monde ne peuvent être limitées à certains moments ou à certaines occasions particulières, et ne peuvent pas être considérées non plus comme une des nombreuses activités pastorales : la dimension missionnaire de l'Église est essentielle et doit donc être toujours présente. La Journée missionnaire elle-même n'est pas un moment isolé au cours de l'année, mais elle représente une occasion précieuse pour s'arrêter et réfléchir afin de savoir si et comment nous pouvons répondre à la vocation missionnaire, une réponse essentielle pour la vie de l'Église.

     

  • Benoît XVI parle de sainte Jeanne d’Arc

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais aujourd'hui vous parler de Jeanne d'Arc, une jeune sainte de la fin du Moyen-Age, morte à 19 ans, en 1431. Cette sainte française, citée à plusieurs reprises dans le Catéchisme de l'Eglise catholique, est particulièrement proche de sainte Catherine de Sienne, patronne d'Italie et de l'Europe, dont j'ai parlé dans une catéchèse récente. Ce sont en effet deux jeunes femmes du peuple, laïques et consacrées dans la virginité ; deux mystiques engagées non dans le cloître, mais au milieu de la réalité la plus dramatique de l'Eglise et du monde de leur temps. Ce sont peut-être les figures les plus caractéristiques de ces « femmes fortes » qui, à la fin du Moyen-Age, portèrent sans peur la grande lumière de l'Evangile dans les complexes événements de l'histoire. Nous pourrions les rapprocher des saintes femmes qui restèrent sur le Calvaire, à côté de Jésus crucifié et de Marie sa Mère, tandis que les Apôtres avaient fui et que Pierre lui-même l'avait renié trois fois. L'Eglise, à cette époque, vivait la crise profonde du grand schisme d'Occident, qui dura près de 40 ans. Lorsque Catherine de Sienne meurt, en 1380, il y a un pape et un antipape ; quand Jeanne naît en 1412, il y a un pape et deux antipapes. Avec ce déchirement à l'intérieur de l'Eglise, des guerres fratricides continuelles divisaient les peuples chrétiens d'Europe, la plus dramatique d'entre elles ayant été l'interminable « Guerre de cent ans » entre la France et l'Angleterre.

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  • Toujours plus tôt…

    Le Message de Benoît XVI pour la 85e Journée missionnaire mondiale a été publié hier. Et il est daté du 6 janvier. La 85e Journée missionnaire mondiale, ce sera le… 23 octobre…

    (J’attendais d’avoir le texte en français pour en dire quelque chose. Pour le moment il est toujours seulement en italien sur le site du Vatican. Mais d’ici le 23 octobre, on a le temps…)

  • Le pape et Facebook

    Le Message de Benoît XVI pour la 45e journée mondiale des communications sociales est une intéressante réflexion sur le « social network », assortie de conseils précis aux catholiques qui l’utilisent.

    Mais je constate que les messages pontificaux sont de plus en plus en avance sur l’événement auquel ils se rapportent. Celui-ci, publié hier, vise une journée mondiale qui aura lieu le… 5 juin. A ce rythme-là, les messages auront bientôt un an d’avance… Le problème est que, lorsque la journée arrive, on ne parle plus du message du pape, puisqu’on en a déjà parlé plusieurs mois auparavant.

  • Les point sur les i

    « Personne ne peut se prévaloir » d'un droit à un mariage à l'église, a dit Benoît XVI en recevant les magistrats de la Rote : « Le droit de contracter un mariage présuppose qu'on puisse et qu'on ait l'intention de le célébrer vraiment, en conséquence dans la vérité de son essence telle qu'enseignée par l'Eglise. »

    Le mariage à l'église n'« est pas une exigence subjective qui doive être satisfaite par les prêtres à travers une simple reconnaissance formelle, indépendamment du contenu réel de l'union », a-t-il ajouté.

    Il est donc important que les prêtres vérifient les convictions des aspirants au mariage face aux « obligations imprescriptibles pour la validité du sacrement du mariage » : « Un discernement sérieux sur ce sujet pourra éviter que des impulsions émotives ou des raisons superficielles ne conduisent les deux jeunes à assumer une responsabilité qu'ils ne sauront pas honorer par la suite. Le mariage et la famille sont des institutions qui doivent être promues et défendues de toute équivoque possible sur leur vérité parce que toute atteinte qui leur est portée est de fait une blessure qui touche la cohabitation humaine. »

    Il faut « interrompre, dans la mesure du possible, le cercle vicieux entre admission quasi automatique au mariage, sans préparation adéquate et examen sérieux (...), et déclaration judiciaire également facile, mais en sens inverse, de nullité du mariage seulement sur la base d'un constat d'échec ».

  • Le pape soutient explicitement la Marche pour la Vie

    Le site Nouvelles de France publie une lettre du cardinal Bertone indiquant que le pape Benoît XVI "salue cordialement les participants" à la Marche pour la Vie et les "encourage à instaurer une nouvelle culture de vie".

    La lettre est transmise par le nonce apostolique, Mgr Ventura, qui ajoute ses propres "vœux pour le succès de cette journée en faveur de la vie".