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Benoît XVI - Page 24

  • Saint Laurent de Brindes

    Benoît XVI a consacré sa catéchèse de mercredi dernier à saint Laurent de Brindes. En voici la conclusion :

    Je voudrais compléter cette brève présentation de la vie et de la doctrine de saint Laurent de Brindes en soulignant que toute son activité a été inspirée par un grand amour pour l'Ecriture Sainte, qu'il savait presque par cœur, et par la conviction que l'écoute et l'accueil de la Parole de Dieu produit une transformation intérieure qui nous conduit à la sainteté. « La Parole du Seigneur - affirme-t-il - est lumière pour l'intelligence et feu pour la volonté, pour que l'homme puisse connaître et aimer Dieu. Pour l'homme intérieur, qui au moyen de la grâce vit de l'Esprit de Dieu, elle est pain et eau, mais un pain plus doux que le miel et une eau meilleure que le vin et le lait... C'est un maillet contre un cœur durement obstiné dans les vices. C'est une épée contre la chair, le monde et le démon, pour détruire tout péché ». Saint Laurent de Brindisi nous enseigne à aimer l'Ecriture Sainte, à croître dans la familiarité avec elle, à cultiver quotidiennement le rapport d'amitié avec le Seigneur dans la prière, pour que chacune de nos actions, chacune de nos activités ait en Lui son commencement et son achèvement. Telle est la source à laquelle puiser afin que notre témoignage chrétien soit lumineux et soit capable de conduire les hommes de notre temps à Dieu.

    http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110323_fr.html

  • Le "parvis des gentils" à Paris

    C’est demain et après-demain.

    Et ça ne plaît pas du tout à Mgr Vingt-Trois, comme tout ce que fait le pape.

  • Saint-Corbinien

    corbinienx.jpg

    Non, ceci n’est pas une vieille usine, c’est une nouvelle église… Elle a été consacrée hier par Benoît XVI, parce qu’elle est à Rome, et qu’elle est dédiée à saint Corbinien. (Mais les propos de Benoît XVI, comme toujours, valent le détour.)

  • Bartholomée Ier: « Suivez le pape ! » (sic)

    C'est ce qu'a recommandé le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée Ier, en recevant un groupe d'étudiants de l'Institut pontifical romain Saint-Apollinaire, a rapporté L'Osservatore Romano. Durant cette visite, le patriarche a parlé du pape avec « beaucoup d'estime et d'affection ». Pour Bartholomée Ier, Benoît XVI « est un grand théologien qui fait du bien à toutes les Eglises ». « Suivez-le avec affection et sympathie », a-t-il insisté.

    (Zenit)

  • Metanoia

    Extrait de la superbe lectio divina de Benoît XVI devant les prêtres de Rome, la 10 mars :

    Arrêtons-nous un instant sur le mot «conversion», qui est le mot central ou l’un des mots centraux du Nouveau Testament. Il est intéressant — pour connaître les dimensions de ce mot — d’être attentifs ici aux divers termes bibliques: en hébreu «šub» signifie «changer de route», prendre une nouvelle direction dans la vie: en grec, metanoia, «changement de pensée», en latin «poenitentia», «mon action pour me laisser transformer»; en français: «conversion», qui coïncide plutôt avec le terme hébreu de «nouvelle direction dans la vie». Peut-être pouvons-nous percevoir de façon particulière la raison du mot du Nouveau Testament, le terme grec «metanoia», «changement de pensée». Dans un premier temps, la pensée apparaît typiquement grecque, mais en allant en profondeur, nous voyons qu’elle exprime réellement l’essentiel de ce que les autres langues disent également: changement de pensée, c’est-à-dire changement réel de notre vision de la réalité. Etant donné que nous sommes nés dans le péché originel, pour nous, la «réalité» sont les choses que nous pouvons toucher, ce sont l’argent, ma position, les choses de chaque jour que nous voyons au journal télévisé: c’est cela la réalité. Et les choses spirituelles apparaissent un peu cachées «derrière» la réalité, «Metanoia», changement de pensée, signifie renverser cette impression. Ce ne sont pas les choses matérielles, l’argent, le patrimoine, ou ce que je peux avoir qui est essentiel, qui est la réalité. La réalité des réalités est Dieu. Cette réalité invisible, apparemment éloignée de nous, est la réalité. Apprendre cela, et ainsi renverser notre pensée, juger véritablement que le réel qui doit orienter toute chose, c’est Dieu, ce sont les paroles, la parole de Dieu. Tel est le critère, Dieu, le critère de tout ce que je fais. Il s’agit réellement d’une conversion, si mon concept de réalité est changé, si ma pensée est changée. Et cela doit ensuite imprégner chaque aspect de ma vie: pour juger chaque chose, prendre comme critère ce que Dieu dit sur cela. Telle est la chose essentielle: non pas ce que je réussis à obtenir à présent pour moi aujourd’hui, non pas le bénéfice ou l’inconvénient que j’en tirerai, mais la véritable réalité, nous orienter vers cette réalité. Au cours du Carême, qui est un chemin de conversion, nous devons véritablement — me semble-t-il — accomplir chaque année à nouveau cette inversion du concept de réalité, c’est-à-dire que Dieu est la réalité, le Christ est la réalité et le critère de mon action et de ma pensée: accomplir cette nouvelle orientation de notre vie. Et ainsi, le terme latin «poenitentia» lui aussi, qui apparaît un peu trop extérieur et sans doute activiste, devient réel: exercer cela signifie exercer la domination de moi-même, me laisser transformer, ainsi que toute ma vie, par la Parole de Dieu, par la pensée nouvelle qui vient du Seigneur et qui me montre la véritable réalité. Ainsi, il ne s’agit pas seulement de pensée, d’esprit, mais il s’agit de la totalité de mon être, de ma vision de la réalité. Ce changement de la pensée, qui est conversion, touche mon cœur et unit esprit et cœur, et met fin à cette séparation entre esprit et cœur, et intègre ma personnalité dans le cœur qui est ouvert par Dieu et qui s’ouvre à Dieu. Et ainsi je trouve la voie, la pensée devient foi, c’est-à-dire placer ma confiance dans le Seigneur, m’en remettre au Seigneur, vivre avec Lui et entreprendre son chemin en se plaçant véritablement à la suite du Christ.

  • L’éclipse du péché

    Extrait de l’allocution de Benoît XVI avant l’Angélus d’hier :

    Si nous nous demandons : pourquoi le Carême ? pourquoi la Croix ?, la réponse, en termes radicaux, est celle-ci : parce que le mal existe, et même le péché qui, selon les Ecritures, est la cause profonde de tout mal. Mais cette affirmation n'est pas tout à fait acquise, et ce mot de « péché » n'est pas accepté par beaucoup, parce qu'il présuppose une vision religieuse du monde et de l'homme. En effet, c'est vrai : si on élimine Dieu de l'horizon du monde, on ne peut pas parler de péché. Comme quand le soleil se cache, les ombres disparaissent ; l'ombre n'apparaît que s'il y a le soleil ; ainsi l'éclipse de Dieu comporte nécessairement l'éclipse du péché. C'est pourquoi le sens du péché - qui est très différent du « sentiment de culpabilité » comme l'entend la psychologie - s'acquiert en retrouvant le sens de Dieu.

  • « Aujourd’hui »

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier, sur le carême.

    Le carême est un chemin, qui consiste à accompagner Jésus qui monte à Jérusalem, lieu de l'accomplissement de son mystère de passion, de mort et de résurrection ; il nous rappelle que la vie chrétienne est un « chemin » à parcourir, qui consiste moins en une loi à observer que dans la personne même du Christ à rencontrer, à accueillir, à suivre. En effet, Jésus nous dit : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix chaque jour, et qu'il me suive » (Lc 9, 23). C'est-à-dire qu'il nous dit que pour arriver avec Lui à la lumière et à la joie de la résurrection, à la victoire de la vie, de l'amour, du bien, nous devons nous aussi nous charger de la croix de chaque jour (…) Et c'est surtout dans la liturgie, dans la participation aux saints mystères, que nous sommes conduits à parcourir ce chemin avec le Seigneur ; nous devons nous mettre à l'école de Jésus, reparcourir les événements qui nous ont apporté le salut, mais pas comme une simple commémoration, un souvenir des faits passés. Dans les actions liturgiques, le Christ se rend présent à travers l'œuvre de l'Esprit Saint, les événements salvifiques deviennent actuels. Il existe un mot-clé qui revient souvent dans la liturgie pour indiquer cela : le mot « aujourd'hui » ; et celui-ci doit être entendu dans son sens originel et concret, et non pas métaphorique. Aujourd'hui, Dieu révèle sa loi et il nous est donné de choisir entre le bien et le mal, entre la vie et la mort (cf. Dt 30, 19) ; aujourd'hui « le Royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à l'Évangile » (Mc 1, 15) ; aujourd'hui le Christ est mort sur le Calvaire et il est ressuscité d'entre les morts ; il est monté au ciel et siège à la droite du Père ; aujourd'hui, l'Esprit Saint nous est donné ; aujourd'hui est le temps favorable. Participer à la liturgie signifie alors plonger sa vie dans le mystère du Christ, parcourir un chemin dans lequel nous entrons dans sa mort et sa résurrection pour avoir la vie.

  • Des luthériens veulent un ordinariat

    Le P. Hermann Geissler, de la section doctrinale de la Congrégation pour la doctrine de la foi (et directeur du Centre international des amis de Newman) confirme dans un entretien à la revue de l’Ordinariat Notre-Dame de Walsingham, The Portal, que des groupes de luthériens d'Amérique du Nord et de Scandinavie demandent au pape des ordinariats sur le modèle de ceux qui sont accordés aux anglicans qui veulent rejoindre l’unité catholique.

    « Le Saint-Père fera tout ce qu'il peut pour conduire d'autres chrétiens à l'unité : Cherchez d'abord le Royaume des Cieux et tout vous sera donné en plus », dit le P. Geissler.

    (via Zenit)

  • L’appel

    Devant les séminaristes de Rome, Benoît XVI a fait un superbe commentaire du début du chapitre 4 de l’Epître aux Ephésiens. Deux petits paragraphes :

    J'ai parlé de l'appel des premiers apôtres, mais nous pensons surtout, avec le mot «appel», à la Mère de tous les appels, à Marie très Sainte, l'élue, l'Appelée par excellence. L'icône de l'Annonciation à Marie représente beaucoup plus que cet épisode particulier de l'Evangile, pourtant fondamental: il contient tout le mystère de Marie, toute son histoire, tout son être; et en même temps, il parle de l'Eglise, de son essence de toujours; ainsi que de tout croyant dans le Christ, de toute âme chrétienne appelée.

    L'humilité n'est pas un mot quelconque, une forme de modestie... c'est un mot christologique. Imiter le Dieu qui descend jusqu'à moi, qui est si grand qu'il se fait mon ami, souffre pour moi, est mort pour moi. C'est cela l'humilité à apprendre, l'humilité de Dieu.