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  • Toujours plus grotesque

    Le quotidien britannique Telegraph vient de battre un record. Mais il sera certainement battu par un journal qui ira encore plus loin dans le délire. Les historiens se demanderont plus tard comment la presse occidentale a pu tomber aussi bas.

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    Titre

    Les fonctionnaires du Kremlin s'adonnent à une forte consommation d’alcool pour faire face au stress de la guerre

    Sous-titre

    Les hauts responsables du gouvernement russe se rendent ivres à leurs réunions en avalant de la vodka, du cognac et du vin tout au long de la journée, selon des sources.

    Début de l’article

    Le Kremlin a doublé la quantité de vin allouée aux fonctionnaires russes afin d'atténuer le stress de la contre-offensive ukrainienne. Des sources ont indiqué au site d'information en exil Verstka que les fonctionnaires russes avaient pris l'habitude de siroter du cognac tout au long de la journée et de se présenter aux réunions ivres et moroses.

    La photo date de 2016.

    (Cela dit, il fallait bien trouver autre chose, après nous avoir bassiné pendant des mois avec les maladies de Poutine, toutes plus mortelles que les autres, et en avoir conclu que Poutine en était bien mort et qu'on nous montrait des sosies, ce qui fut la doctrine officielle du gouvernement ukrainien mais semble elle aussi disparaître.)

    Addendum

    Exactement le même article dans Bild !!!

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  • A l’isolement…

    On se souvient que le 8 juin l’Eglise orthodoxe russe avait annoncé la libération de 11 prisonniers de guerre ukrainiens et leur arrivée en… Hongrie. Parce que ce sont des Ukrainiens de la minorité hongroise et qu’ils n’avaient pas envie de retourner en Ukraine (où ils sont particulièrement considérés comme de la chair à canon)…

    Le lendemain, le gouvernement hongrois avait confirmé l’opération, indiquant que c’était l’œuvre de la branche hongroise de l’Ordre de Malte.

    Puis le ministre ukrainien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d'affaires hongrois à Kiev pour accuser son gouvernement de ne pas avoir informé le gouvernement ukrainien.

    Ensuite, silence radio. Mais, comme on peut s’en douter, les Ukrainiens n’allaient pas en rester là. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères s’est plaint que la Hongrie n'autorise pas ses diplomates à rendre visite aux prisonniers de guerre ukrainiens… Onze citoyens ukrainiens que la Hongrie « maintient à l’isolement »…

    Alors, face à une telle atteinte aux droits de l’homme, la Commission européenne a décidé d’agir. Le porte-parole de Borrell Peter Stano somme la Hongrie de s’expliquer sur son rôle dans ce transfert de prisonniers et sur sa communication avec Kiev…

    Pour le moment, le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto a répondu indirectement, alors qu’il était au Conseil de l’Europe, que l’Etat hongrois n’est pas impliqué dans cette affaire et que les négociations ont été le fait d’organisations religieuses…

    Addendum

    Le secrétaire d'État hongrois aux relations internationales, Zoltan Kovacs, a déclaré à CNN que les soldats ukrainiens qui avaient été libérés en Fédération de Russie « grâce à la coopération entre l'Église orthodoxe russe et l'Œuvre hongroise de l'Ordre de Malte », s'étaient rendus en Hongrie de leur plein gré. Il a précisé que la majorité d'entre eux avaient la nationalité hongroise, tandis que les autres ont « obtenu le statut de réfugié en Hongrie ». Il a ajouté qu'« ils sont désormais des individus libres qui peuvent rester en Hongrie ou la quitter à tout moment, selon leur propre volonté".

  • Sur une seule page de Fdesouche

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  • De la férie

    Aujourd’hui on fait mémoire de de saint Silvère, l’un des deux papes fils de pape, mais le seul saint pape fils de saint pape…

    Dans le martyrologe on lit aussi :

    A Rome, la mise au tombeau de saint Novat. Il était fils du bienheureux Pudens sénateur, frère du prêtre saint Timothée et des saintes vierges Pudentienne et Praxède, tous instruits de la Foi par les Apôtres. Leur maison, transformée en église, porte le titre du "Pasteur".

    (Ne pas confondre avec Novat l’hérésiarque condamné par le concile de Carthage convoqué par saint Cyprien en 251.)

    Plus loin il y a encore une famille, une fratrie, de saints :

    A Séville, en Espagne, sainte Florentine vierge, sœur des saints évêques Léandre et Isidore.

    Léandre et Isidore furent successivement évêques de Séville. C’est Léandre qui, au IIIe concile de Tolède, en 589, introduisit pour la première fois le Filioque dans le Credo. C’était pour contrer l’arianisme des Wisigoths, maîtres de l’Espagne, et il n’imaginait certainement pas les dégâts qu’allait provoquer cette initiative.

  • La persécution

    Les représentants de l’Eglise du pouvoir multiplient les provocations, déclare le département de l’information de l’Eglise orthodoxe ukrainienne. « Non seulement en s'emparant des églises et en persécutant les croyants et le clergé, mais aussi en profanant les morts des défenseurs de l'Ukraine au moment même de leur enterrement, et en harcelant les soldats eux-mêmes. Les parents endeuillés sont scandalisés par les provocations que les partisans de cette structure et leurs clercs organisent à des moments aussi difficiles de leur vie. »

    Récemment, dans le village de Bodaki, dans la région de Ternopil, des partisans de l’Eglise du pouvoir ont menacé de tuer un militaire venu enterrer sa grand-mère. Des représentants des autorités locales ont forcé la famille de la défunte à refuser le service funéraire assuré par un prêtre de l'Eglise orthodoxe ukrainienne. Ils ont fait venir des clercs de l’Eglise du pouvoir, mais la famille ne les a pas autorisés à célébrer l'office.

    Ensuite, dans le village de Kamyanka, dans la région de Chernivtsi, une institutrice, lors des funérailles de son frère, le soldat Anatoly Kramar, a retiré le micro à un militaire qui voulait donner la parole au célèbre provocateur de l'Eglise du pouvoir, l'aumônier Roman Hryshchuk.

    *

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    Le chef de l’administration militaire régionale de Donetsk (à savoir du territoire de la République de Donetsk encore sous contrôle ukrainien), Pavlo Kyrylenko, déclare que les autorités vont devoir « faciliter le transfert » de la Laure de Sviatogorsk à l’Eglise du pouvoir. Car le grand monastère de l’est de l’Ukraine n’a pas encore été « légalement transféré ». Or, « selon mes informations, les clercs de la Laure de Sviatogorsk ne vont pas déménager volontairement ». « Nous avons fourni tous les documents nécessaires au ministère de la Culture et aux forces de l'ordre », dit-il, et il ose ajouter : « Je pense que tout doit être fait dans le respect de la loi, de l'honneur et de la conscience. »

    *

    Le conseil municipal de Tcherkassy a préparé un projet de décision concernant la saisie des cinq terrains occupés par des églises de l’Eglise orthodoxe ukrainienne « pour des raisons de nécessités sociale ». Il s’agira (encore) d’un appel au conseil des ministres pour qu’il prenne cette décision…

    *

    Une pétition sur le site du gouvernement ukrainien, demandant le limogeage du  ministre de la Culture Tkatchenko, avait obtenu le nombre de signatures nécessaires pour que le gouvernement soit obligé de l’examiner. Sans surprise, le Premier ministre a balayé la demande : « D'après le contenu de la pétition en question, il est impossible d'établir des faits et des circonstances qui permettraient au Premier ministre ukrainien d'exercer son autorité pour soulever devant le Parlement la question de la révocation du ministre de la Culture et de la Politique d'information Tkatchenko. »

  • Démocratie

    Le gouvernement moldave avait demandé à la Cour constitutionnelle d’interdire le parti Shor, accusé de promouvoir les intérêts d'un État étranger et de porter atteinte à l'indépendance et à la souveraineté du pays.

    Uniquement parce que ce parti, qui a 6 députés et qui est affilié au parti européen ECR (dont le coprésident est Giorgia Meloni) est pro russe…

    On voit que le modèle de la démocratie ukrainienne commence à se répandre.

  • La Russie en lambeaux

    Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg vient de se terminer. Il a rassemblé plus de 6.000 représentants de plus de 3.000 entreprises de 75 pays (dont… les Etats-Unis…). Plus de 900 contrats ont été conclus, pour environ 40 milliards d’euros.

    On rappellera le propos d’Ursule, le 14 septembre 2022 :

    « Le secteur financier russe est sous assistance respiratoire. (...) L'industrie russe est en lambeaux. C'est le Kremlin qui a mis l'économie russe sur la voie de l'oubli. C'est le prix à payer pour la traînée de mort et de destruction de Poutine. »

    On rappellera aussi ce qu’elle disait ensuite (il y a 9 mois !):

    « Le complexe militaire russe rencontre beaucoup de difficultés pour réapprovisionner les forces armées, parce que les technologies de pointe manquent. Elles viennent de chez nous et elles ne sont plus livrées, les exportations sont interdites. »

  • Leurs icônes

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    Hier, au monastère « sur les tombes cosaques », à Radyvyliv (région de Rivne), Serge Doumenko, dit métropolite Epiphane de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, a « consacré » une « nouvelle icône » (sic, c’est ce qu’on voit ci-dessus), intitulée « L’arme à la main et Dieu dans le cœur ». Elle est destinée à la 104e brigade des Forces armées ukrainiennes.

    On y voit à gauche des Cosaques, censés être les fondateurs de l’Ukraine, et à droite les nazis censés être les créateurs de l’Ukraine moderne sous l’autorité d’Adolf Hitler. Au premier plan Stepan Bandera et Roman Choukhevytch.

    On ne reviendra pas sur Bandera. Choukhevytch était le principal chef militaire de l’organisation de Bandera. Il fut d’abord, dans les années 30, le maître d’œuvre de l’assassinat de plusieurs personnalités politiques polonaises (dont le ministre de l’Intérieur), puis à partir de 1941 il sera le responsable de nombreux massacres de Polonais et de juifs, à la tête de son armée financée par l’Allemagne nazie (3.000 victimes le seul 7 juillet 1941 à Ternopil). C’est à ce moment-là qu’apparaît le drapeau bleu et jaune, sous forme d’un brassard que portaient les civils auxiliaires des pogroms, qui criaient « Gloire à Hitler, Gloire à Bandera ! ». Dans le même temps sont tués 25 professeurs de l’université de Lvov parce qu’ils enseignent en polonais ou sont juifs. Après la guerre Choukhevytch continue la guerre, contre l’URSS, avec le soutien de la CIA et du MI6… En 1949 il proposera au MI6 une carte du démantèlement de la Russie, du genre de celles qui circulent aujourd’hui (rien de nouveau sous le soleil).

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    (On remarquera que Doumenko donne dans l'œcuménisme. Car tous les chefs bandéristes étaient grecs-catholiques.)

  • Le revoilà !

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    Le « maire de Marioupol », Vadim Boytchenko, qui avait quitté la ville dès le début des combats et en donnait néanmoins des nouvelles quotidiennement (et quotidiennement fausses), avait disparu depuis longtemps. Le revoilà ! Dans une interview au Sunday Express, il promet que Marioupol renaîtra de ses cendres, et il entame une tournée pour lever des fonds à cette intention. Les travaux commenceront « dans les prochains 12 mois » et seront terminés en 2040. Il a juste besoin de 12 milliards de livres (14 milliards d'euros).

    Les gogos auxquels s’adresse Boytchenko (les journalistes du Sunday Express en premier lieu) sont donc censés ne pas savoir que les travaux de reconstruction de Marioupol ont commencé dès la libération de la ville, qu’il y a 25.000 personnes qui s’y consacrent, que plusieurs nouveaux quartiers ont été entièrement construits. Avec des écoles, un hôpital, des parcs de jeux pour les enfants… Quelque 560 magasins ont été ouverts depuis la libération. Tiens, voici la toute nouvelle dernière école, pour 1.100 élèves (après la nouvelle école maternelle). Les images sont d’hier :

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    D'autres images d’hier : la fête des « voiles écarlates ». C’est une grande fête de Saint-Pétersbourg. Marioupol est jumelée à Saint-Pétersbourg, et de nombreuses entreprises de Saint-Pétersbourg participent à la reconstruction.

    C’était modeste, mais avec des jeux de lumière, et une importante assistance, au premier rang les enfants (c’est la fête de la fin d’année scolaire).

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  • Hamtramck la ville prophète

    En 2015 j’avais souligné que Hamtramck (Michigan), qu’on appelait « la petite Varsovie », se dotait d’un conseil municipal à majorité musulmane. Parce que les Yéménites (aujourd’hui 25% des habitants), Bangladais, Bosniaques et Albanais avaient supplanté les Polonais.

    Depuis janvier 2022, le conseil municipal de Hamtramck est 100% musulman.

    Depuis longtemps l’élite « libérale » de Hamtramck faisait tout pour soutenir les musulmans et faire reconnaître leurs droits, c’est-à-dire les privilèges dus aux minorités persécutées. Dès 2004 la municipalité à dominante polonaise avait autorisé l’appel du muezzin cinq fois par jour. En 2015 l’élite blanche « libérale » de Hamtramck célébrait la victoire : enfin le conseil municipal devenait majoritairement musulman (avec même une Polonaise convertie portant le hijab). En 2022 on a toutefois moins célébré le fait qu’il devienne entièrement musulman et d'origine étrangère.

    Et aujourd’hui l’élite « libérale » de Hamtramck se sent « trahie » (y compris la Polonaise musulmane qui n’est plus à la mairie). Parce que le conseil municipal a voté à l’unanimité l’interdiction du drapeau LGBT sur tout bâtiment appartenant à la ville…

    Le « bastion du multiculturalisme » est devenu symbole de l’islam homophobe…

    « Il y a un sentiment de trahison, a déclaré l’ancien maire, Karen Majewski. Nous vous avons soutenus lorsque vous étiez menacés, et maintenant nos droits sont menacés, et c’est vous qui menacez. »

    Le conseiller municipal Mohammed Hassan qui avait présenté la résolution a déclaré que la communauté LGBT et d’autres étaient les bienvenues à Hamtramck, mais qu’elles devaient respecter la liberté de religion. Sic. « C’est vous qui créez des problèmes », a-t-il lancé aux opposants. « Nous voulons respecter les droits religieux de nos concitoyens », a souligné le conseiller Nayeem Choudhury. Et seul l’islam a des droits en terre d’islam.

    Hayley Cain avait quitté la Californie et s’était installée à Hamtramck, séduite par la « diversité ». Mais maintenant elle se « demande si c’est le cas » et dit qu’elle ne veut pas vivre dans un endroit comme celui-là…

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    En Allemagne, un « réfugié » syrien a été élu maire d’une commune de 2.500 habitants.

    Il s’appelle Ryyan Alshebl. Il est arrivé en 2015. Il a obtenu la nationalité allemande l’année dernière. Il vient d’être élu au premier tour, avec 55% des voix, maire d’Ostelsheim, dans le Bade-Wurtemberg.

    Il va devoir notamment s’occuper des réfugiés… ukrainiens.

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    Sinon, le grand remplacement est un fantasme d’extrême droite.