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  • Saint Silvestre abbé

    A Fabriano, dans les Marches, le bienheureux abbé Silvestre, fondateur de la Congrégation des moines Silvestrins.

    Sur le fondateur de la branche bénédictine des Silvestrins, voir ici et .

    Le martyrologe poursuit :

    A Alexandrie, l'anniversaire de saint Pierre, évêque de cette ville et martyr. Eminent en toutes sortes de vertus, il eut la tête tranchée par ordre de Galère Maximien.

    Souffrirent également, à Alexandrie, durant la même persécution, les saints martyrs Fauste prêtre, Didius et Ammonius, puis quatre évêques égyptiens, savoir : Philéas, Hésyque, Pacôme et Théodore, et enfin six cent soixante autres martyrs, auxquels le glaive de la persécution ouvrit l'entrée des cieux.

    C’était en 311 et ce fut la fin des persécutions à Alexandrie. On dit que lorsque l’évêque eut la tête tranchée, une femme entendit une voix d’en-haut qui disait : « Pierre fut le premier parmi les apôtres, Pierre est le dernier parmi les martyrs d’Alexandrie. »

    Ce n’est semble-t-il qu’à la fin des années 310 qu’Arius va se faire connaître à Alexandrie. Mais Pierre l’a ordonné diacre. Et selon un texte du Ve siècle il a cette vision :

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    « Je vis un enfant entrer par la porte de cette cellule. Il avait environ 12 ans. Son visage brillait d'un tel éclat que toute la pièce en était éclairée. Il portait une tunique de lin, mais déchirée du cou jusqu'aux pieds ; des deux mains il en serrait les morceaux sur la poitrine, et couvrait ainsi sa nudité. A cette vue, tout effrayé, je dis : "Seigneur, qui t'a déchiré ta tunique ?" Il répondit : "Arius m'a tout déchiré. Attention ! ne l'admets pas à ta communion. On fera des démarches en sa faveur, ne te laisse pas influencer... Toi, tu es appelé au martyre." »

  • Immonde

    Cinq sauveteurs de la SNSM ont passé 36 heures en garde à vue à Ouistreham, comme des voyous dangereux, dans le cadre du naufrage d’un chalutier l’an dernier.

    Ils avaient tenté de remorquer le bateau, mais l’opération avait échoué, le bateau avait coulé et trois matelots étaient morts.

    Et oui, les sauveteurs ne sont ni infaillibles ni des surhommes. Ce sont des bénévoles qui risquent leur vie pour en sauver d’autres. Et la gendarmerie n’a donc rien de mieux à faire que les cuisiner pendant 36 heures d’affilée comme s’ils étaient des criminels.

    L’affaire a suscité une grande émotion à Ouistreham. De nombreux marins pêcheurs et d’autres bénévoles de la SNSM s’étaient réunis pour saluer les sauveteurs à leur sortie de la gendarmerie. Dans d’autres départements les stations de sauvetage étaient aux abonnés absents.

  • Brigade Dirlewanger

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    Ce jeune soldat en Ukraine, sans doute américain, porte l’insigne de la Brigade Dirlewanger (devenue 36e division SS), l’une des deux brigades SS les plus cruelles et sadiques sur le front de l’Est pendant la Seconde Guerre mondiale, au point de susciter des plaintes d’autres unités, y compris SS. Comme on voit sur la vidéo que ce jeune homme est noir, on suppose qu’il ne sait rien de l’idéologie raciste nazie. En 1986, un groupe musical suédois néo-nazi avait pris le nom de Dirlewanger, avec l’emblème de la brigade: les deux grenades allemandes croisées.

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    En 2015 déjà on avait vu les combattants ukrainiens aller faire la guerre contre le Donbass avec cet insigne. Vanity Fair avait publié cette photo d’un commandant, une jeune fille de 19 ans, avec cette légende : "Anaconda dit qu’elle est bien traitée par les hommes dans son bataillon, mais elle espère que la guerre finira vite." Il y eut un déluge de réactions, soulignant l’emblème SS et l’inscription 1488 (les 14 mots du suprématisme blanc et Heil Hitler). Alors la légende fut radicalement modifiée : "Anaconda devant une camionnette affichant le symbole néo-nazi 1488. La brigade de volontaires est connue pour ses liens d’extrême droite."

  • Cardinal Zen

    Le 11 mai dernier, le cardinal Zen, 90 ans, était arrêté chez lui à Hong Kong comme un brigand et jeté en prison. Puis relâché. Puis un procès avait commencé. Un long procès. Pour « collusion avec des forces étrangères ». Ce qui pouvait lui valoir la prison à vie. Mais cela a été abandonné et il a finalement été jugé pour défaut d’enregistrement d’un fonds d’aide humanitaire aux manifestants arrêtés en 2019. Le cardinal Zen vient d’être condamné à… 490 euros d’amende, comme quatre autres prévenus, un sixième étant condamné à une amende inférieure.

    Manifestement les autorités chinoises ont fini par mettre la pédale douce, sans doute à cause des réactions internationales qui avaient été vives lors de l’arrestation musclée de l’évêque.

  • Leur Eglise en Chine

    Mgr Johannes Peng Weizhao est devenu mercredi évêque auxiliaire de Jiangxi. De l’Eglise officielle. Ainsi se poursuit la normalisation étatiste communiste de l’Eglise de Chine, dans le cadre de l’accord secret entre François et Pékin.

    Johannes Peng Weizhao avait été sacré évêque de Yujiang en 2014. Evêque clandestin, il avait été arrêté quelques semaines plus tard, puis relâché en novembre, et ensuite constamment surveillé et soumis aux pressions habituelles.

    Le voilà évêque auxiliaire d’un diocèse qui n’existe pas pour Rome, membre de l’Eglise dénommée « association patriotique » non reconnue par Rome, auxiliaire d’un évêque qui est vice-président de la Conférence des évêques catholiques chinois non reconnue par Rome. (Une fois de plus, on constate l’humiliation infligée à un évêque qui était pleinement évêque d’un diocèse et qui devient auxiliaire d’un dignitaire du régime.)

    Le 22 septembre, il avait annoncé à son clergé qu’il renonçait à son diocèse et acceptait la décision du gouvernement d’intégrer tous les diocèses suffragants de Nanchang en un seul, celui de Jiangxi. Le 11 octobre il avait participé à la pose de la première pierre du nouvel évêché de Jiangxi.

    Le site gouvernemental Chine catholique fait savoir que l'évêque a juré de « prêcher fidèlement l'évangile, de diriger les prêtres et les catholiques du diocèse de Jiangxi, de respecter la Constitution nationale, de sauvegarder l'unité de la patrie et l'harmonie sociale, d'aimer le pays et la religion, d’adhérer au principe d'indépendance et d'autogestion de l'Église, d’adhérer à la direction de la sinisation du catholicisme dans notre pays, de guider activement le catholicisme pour qu'il s'adapte à la société socialiste, et de contribuer à la réalisation du rêve chinois du grand rajeunissement de la nation chinoise. »

    Rome est muette. Pourtant la chose n’a pas pu se faire sans son accord. Secret, donc, aussi, celui-là…

    Addendum.

    Réaction laconique du Saint-Siège, deux jours après (et donc c'était sans son accord...):

    Le Saint-Siège a pris connaissance avec surprise et regret de la nouvelle de la "cérémonie d'installation", qui a eu lieu le 24 de ce mois à Nanchang, par S.E. Mgr Johannes Peng Weizhao, évêque de Yujiang (province du Jiangxi), comme « évêque auxiliaire de Jiangxi », diocèse non reconnu par le Saint-Siège. Cet événement, en effet, ne s'est pas déroulé conformément à l'esprit de dialogue existant entre le Vatican et la partie chinoise et aux dispositions stipulées dans l'Accord provisoire sur la nomination des évêques, le 22 septembre 2018. De plus, la reconnaissance civile de Mgr Peng a été précédée, selon les rapports reçus, par de longues et fortes pressions des autorités locales. Le Saint-Siège espère que des épisodes similaires ne se reproduiront pas, attend des communications appropriées à ce sujet de la part des Autorités et réaffirme son entière disponibilité à poursuivre le dialogue respectueux sur toutes les questions d'intérêt commun.

  • Bugnini 1949

    Le blog New Liturgical Movement publie la traduction anglaise d’un grand article d’Annibale Bugnini, intitulé (en italien) « Pour une réforme liturgique générale », paru en 1949 dans Ephemerides liturgicae, revue publiée par le Centro Liturgico Vincenziano (de saint Vincent de Paul) à Rome. L’abbé Bugnini est le rédacteur en chef de la revue depuis 1946. En 1948, Pie XII crée une « Commission pour la réforme liturgique », et le travail qu’accomplit l’abbé Bugnini plaît tellement au pape qu’il nomme Bugnini secrétaire de la commission. C’est donc l’année suivante que Bugnini va publier son premier plan de destruction générale de la liturgie latine. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Pie XII ne bronche pas. Bugnini est bel et bien installé, avec la confiance du pape, aux commandes de la machine intellectuelle qui vingt ans plus tard va réellement dynamiter la liturgie traditionnelle latine.

    La lecture de ce texte est intéressante car elle montre que sur certains points Bugnini devra en rabattre de ses prétentions, mais que sur d’autres il sera largement dépassé.

    Ainsi, son plan radical de nouvelle année liturgique ne sera pas mis en œuvre. Bugnini avait concocté une semaine de l’Epiphanie pétaradante… Premier dimanche de l’année : Epiphanie (c’est-à-dire Baptême du Seigneur). Lundi : venue des Mages. Mardi : Jésus au Temple. Mercredi : les Noces de Cana. Jeudi : la Transfiguration. Vendredi : le Cœur de Jésus. Samedi : l’Assomption. Le dimanche suivant : le Christ Roi.

    En ce qui concerne les collectes, il était beaucoup moins inspiré. Il se contentait de reprendre les critiques sur les collectes récentes, trop longues, ou qui racontent la vie du saint. Il n’avait pas eu l’idée de la révolution, menée par d’autres, mais qu’il supervisera, d’une refonte des collectes par mise bout à bout de fragments d’anciens textes dépouillés de leur signification et donnant des monstres à la signification inverse dans l’air du temps.

    Ce qui frappe surtout est l’insistance sur deux mots : fardeau, monotonie.

    Bugnini reprend à son compte et répète le lieu commun de l’office liturgique qui est un « fardeau » pour le prêtre. D’où la nécessité d’une réforme liturgique : pour alléger ce fardeau. C’est déjà ce qu’avait fait saint Pie X, mais il faut aller beaucoup plus loin. Il faut tailler, élaguer, supprimer, étaler les psaumes, etc. D’autre part, la liturgie est terriblement monotone. Il faut supprimer les répétitions, en finir avec les communs qui reviennent sans cesse, introduire une plus grande variété dans les lectures (y compris d’œuvres en langue vernaculaire…), etc.

    En fait, toute la révolution liturgique est contenue dans ces mots : fardeau, monotone. Car ils dénotent une totale absence de connaissance de la liturgie. Et malheureusement, cela faisait très longtemps que l’office était vu, quasi officiellement dans l’Eglise latine, comme un « pensum » : la révolution liturgique occidentale était donc inéluctable.

    Quand on vit de la liturgie, l’office n’est pas un fardeau mais une lumière, une nécessité de l’âme, une nécessité de toutes les heures, plus prenante que celle de la nourriture du corps. Les moines et les évêques qui ont élaboré l’office auraient été suffoqués qu’on appelle « fardeau » ce qui fait courir vers le ciel, ce qui fait contempler le ciel avant d’y aller. Et il ne peut pas y avoir de monotonie dans ce qui est jaillissement permanent de vie spirituelle. Non seulement les répétitions ne sont pas fastidieuses, mais elles sont comme les tremplins que le sportif retrouve chaque jour en se disant que cette fois il ira plus loin.

    Quand on lit l’article de Bugnini, on se dit que la constitution de Vatican II sur la liturgie est très en retrait, même si certains points y sont. En 1965 les évêques maintenaient encore une vraie notion de la tradition liturgique. Puis Bugnini, avec d’autres pires que lui, a été tout naturellement chargé de faire autre chose. Et maintenant François met la touche finale à la fin complète de la liturgie latine en l’interdisant dans les paroisses.

  • Sainte Catherine

    Добpоде́тельми, я́ко луча́ми со́лнечными, пpосвети́ла еси́ неве́pныя мудpецы́. И, я́коже пpесве́тлая луна́ ходя́щим в нощи́ неве́pия тьму отгна́ла еси́, и цаpи́цу уве́pила еси́, вку́пе же и мучи́теля обличи́ла еси́, Богозва́нная неве́сто блаже́нная Екатеpи́но, жела́нием востекла́ еси́ в Небе́сный чеpто́г к пpекpа́сному Жениху́ Хpисту́, и от Него́ ца́pским венце́м венча́лася еси́: Ему́же, со А́нгелы пpедстоя́щи, за ны моли́ся, твоpя́щия пpечестну́ю па́мять твою́.

    Comme des rayons de soleil, de tes vertus tu éclairas les philosophes incroyants ; comme la pleine lune pour qui s’avance de nuit, tu dissipas les ténèbres de l’absence de Foi. La souveraine crut en Dieu grâce à toi, et tu confondis le tyran. Bienheureuse Catherine, comme épouse élue, avec amour tu rejoignis le Christ. Dans la chambre des Cieux, tu retrouvas ton époux resplendissant de beauté et tu reçus de Sa main la couronne royale. Puisqu’en Sa présence tu te tiens avec les Anges, intercède auprès de Lui pour les fidèles célébrant ta mémoire sacrée.

    Tropaire slavon de sainte Catherine d’Alexandrie, chanté dans l’église « sur le sang », édifiée entre 2000 et 2003 à l’emplacement de la villa Ipatiev de Iekaterinbourg (la ville de Catherine, mais historiquement c’est Catherine Ière) où Nicolas II et sa famille furent massacrés par les bolcheviques. (Il y a une autre « église sur le sang », celle du monastère Sretenski de Moscou honorant les martyrs de la Loubianka.)

  • Hasard...

    Le nombre de footballeurs de la FIFA subitement décédés en 2021 est supérieur de 300% à la moyenne des douze années précédentes.

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  • Le recasement des espions de l’Unité 8200

    Traduction par DeepL d’un article de Patrick Delaney, sur LifeSiteNews (où l'on trouvera les liens), intitulé "Des centaines d'anciens agents de surveillance israéliens occupent des postes à responsabilité chez Google, Facebook, Microsoft et Amazon".

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  • Démocratie woke

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    « Lors d'une réunion du comité exécutif du conseil municipal d'Odessa, le projet de décision de démonter et de déplacer le monument à Catherine II a été soutenu. »

    Cette annonce ne vient pas du conseil municipal d’Odessa, qui est muet, mais du député Alexis Gontcharenko (qui n’est pas député d’Odessa). Lequel Gontcharenko ajoute que le conseil municipal d’Odessa a également décidé de déplacer le monument du généralissime Souvarov.

    De son côté, le président de l'administration militaire régionale d'Odessa, Sergueï Bratchouk, déclare que le monument à Catherine II sera démantelé dans un avenir proche. Il précise que les quatre figures du premier niveau de la composition "Aux fondateurs d'Odessa" iront dans un musée et que celle de Catherine sera conservée « dans un endroit sûr ».

    On sait que le conseil municipal était très divisé sur la question, et que le maire était hostile à la suppression du monument. La tergiversation avait assez duré...

    (Ce sont les bolcheviques qui avaient enlevé ce monument les premiers, en 1920. Par haine des tsars. Mais aujourd’hui ces sont les ukronazis, par haine de la Russie qui a construit le port et la ville.)