Cinq sauveteurs de la SNSM ont passé 36 heures en garde à vue à Ouistreham, comme des voyous dangereux, dans le cadre du naufrage d’un chalutier l’an dernier.
Ils avaient tenté de remorquer le bateau, mais l’opération avait échoué, le bateau avait coulé et trois matelots étaient morts.
Et oui, les sauveteurs ne sont ni infaillibles ni des surhommes. Ce sont des bénévoles qui risquent leur vie pour en sauver d’autres. Et la gendarmerie n’a donc rien de mieux à faire que les cuisiner pendant 36 heures d’affilée comme s’ils étaient des criminels.
L’affaire a suscité une grande émotion à Ouistreham. De nombreux marins pêcheurs et d’autres bénévoles de la SNSM s’étaient réunis pour saluer les sauveteurs à leur sortie de la gendarmerie. Dans d’autres départements les stations de sauvetage étaient aux abonnés absents.
Commentaires
Ce n'est pas très sympa, mais il y a quand même eu trois morts ce qui justifie peut-être une enquête, ne serait-ce que par égard aux familles des victimes. Vous titrez avec un adjectif qui me rappelle une citation de Chateaubriand sur le mépris dont il faut être économe.
Quand la police politique de Macron convoque les soignants non-"vaccinés", suspendus et pour certains sans ressources, ou quand (dans un autre genre) l'assemblée prétendument nationale "constitutionnalise" l'avortement, l'adjectif immonde me viendrait plus facilement à l'esprit.
"ne serait-ce que par égard pour les..." Pardon.
Qu'il y ait audition, c'est la moindre des choses si jamais la justice présuppose la recherche de la vérité. Le régime de la garde à vue n'était peut-être pas nécessaire, mais les institutions (parquet ou police) peuvent y avoir été contraintes par constitution de partie civile.
A croire qu'ils veulent là aussi détruire le monde spécifique de la mer et des marins français. Avec de tels procédés, il y aura de moins en moins de bénévoles pour servir à la SNSM, il y en a déjà de moins en moins...
Les forces dites de de l'ordre sont la milice du régime.. Elles l'ont toujours été.
Mais, quand on avait encore l'illusion que le régime était au service de la France, ça se voyait moins.