(Eglise Notre Dame du Rosaire à Paris.)
Les antiennes des psaumes aux matines et aux laudes sont des extraits de la Sainte Ecriture qui évoquent les 15 mystères du Rosaire : les mystères joyeux au premier nocturne, les mystères douloureux au deuxième nocturne, les mystères glorieux aux laudes.
Pour les vêpres (dont il ne reste plus hélas, pour ceux qui suivent la réforme de 1960, que celles qui étaient naguère les secondes), la liturgie a des antiennes qui ont été composées à partir de diverses expressions de l’Ecriture.
Quæ est ista, speciósa sicut colúmba, quasi rosa plantáta super rivos aquárum ?
Qui est celle-ci, belle comme une colombe, comme une rose plantée sur les rives des eaux ? (Cantique des cantiques, Ecclésiasique.)
Virgo potens, sicut turris David : mille clípei pendent ex ea, omnis armatúra fórtium.
Vierge puissante, comme la tour de David, mille boucliers pendent d’elle (sur son cou), toute l’armure des forts. (Cantique des cantiques)
Ave, María, grátia plena; Dóminus tecum: benedícta tu in muliéribus.
Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre les femmes.
Benedíxit te Dóminus in virtúte sua, quia per te ad níhilum redégit inimícos nostros.
Le Seigneur t’a béni, dans sa puissance, car par toi il a réduit à néant nos ennemis. (Judith.)
Vidérunt eam fíliæ Sion vernántem in flóribus rosárum, et beatíssimam prædicavérunt.
Les filles de Sion t’ont vue florissant de roses comme le printemps, et elles t’ont appelée bienheureuse. (Ecclésiastique, Cantique des cantiques.)