La « Haute Cour » de Belfast a jugé que les lois d’Irlande du Nord sur l’avortement sont incompatibles avec les engagements du Royaume-Uni en matière de défense des droits de l’homme.
En réalité la Haute Cour de Belfast n’est qu'un tribunal de grande instance, qui en l’occurrence est un seul juge, « l’honorable Mme Justice Siobhan Keegan », qui a conclu qu’elle ne ferait pas de « déclaration formelle d’incompatibilité ».
En bref il s’agit d’une opération juridico-médiatique en faveur de la culture de mort.
On remarque que la très peu honorable Mme Keegan a jugé que Sarah Ewart, qui avait été « obligée » d’aller avorter en Angleterre, avait vu ses droits bafoués par les lois que la justice est censée appliquer…
Telle est l’absurdité de notre temps où, comme on vient de le voir aussi en Italie, des autorités gardiennes de la loi décident que la loi est mauvaise, qu’on a raison de la contourner, et que le législateur doit impérativement la changer.
Bien entendu, Sarah Ewart, soutenue notamment par la directrice de campagne d’Amnesty International en Irlande du Nord, a déclaré que c’était une grande victoire pour les femmes dans leur campagne contre des lois d’un autre âge…
Concrètement, ce jugement n’a aucune portée, puisqu’il n’y a même pas de déclaration officielle du tribunal. Mais c’est un élément de plus dans la pression permanente menée par la culture de mort mondiale contre une loi qui garantit encore la vie et dont il faut marteler qu’elle est contraire aux droits des femmes, puisqu’elle n’admet pas le « droit à l’avortement », qui est un « droit fondamental » dans les autres parties du Royaume-Uni (et désormais en Irlande).
Tout particulièrement, ce jugement remet en lumière le vote des députés britanniques, le 9 juillet dernier, d’un amendement légalisant d’autorité l’avortement en Irlande du Nord le 21 octobre prochain s’il n’y a toujours pas de gouvernement local.
Car il n’y a plus de gouvernement en Irlande du Nord depuis janvier 2017. il paraît que depuis le vote des Communes ça s’active… Chez les protestants, bien sûr, qui sont les derniers militants de la vie…