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  • En Suède

    La Suède est toujours à la pointe du « progrès » : le Conseil suédois de l’éducation dévoile ses plans de cours révisés pour le collège. En bref, en cours d’histoire, on ne parlera plus de ce qui a pu se passer avant 1700. Il faudra se concentrer sur l’esclavage (occidental), la Shoah, la guerre froide, les questions de genre, de racisme, de migration.

    L’historien Dick Harrison a tout de même réagi :

    Excusez-moi, mais c’est tellement absurde que j’ai du mal à le croire. Naturellement, je m’attends à ce que la suggestion soit retirée.

  • Le pape LGBT

    Une image vaut mille mots, disait paraît-il Confucius :

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    Le grand militant LGBT jésuite James Martin a été reçu lundi par le pape. Sous cette photo qu’il publie sur Twitter, le P. Martin écrit :

    L’un des moments les plus importants de ma vie. Je me suis senti encouragé, consolé et motivé par le Saint-Père aujourd’hui. Et ce temps qu’il a passé avec moi, au milieu d’une journée très occupée et d’une vie très occupée, paraît être un signe clair de son profond souci pastoral pour les Catholiques LGBT et les personnes LGBT du monde entier.

    Auparavant il avait twitté :

    Chers amis, aujourd’hui, le pape François m’a reçu pour une audience privée de 30 minutes au Palais apostolique, où j’ai partagé avec lui les joies et les espoirs, ainsi que les tristesses et les angoisses des catholiques LGBT et des personnes LGBT du monde entier. J'étais très reconnaissant de rencontrer ce merveilleux pasteur.

    On remarquera le détournement de la première phrase de Gaudium et Spes…

    Hier il a notamment ajouté cette salve de quatre tweets :

    Chers amis, Je suis heureux d’annoncer, avec leur permission, que j’ai rencontré le cardinal Giuseppe Versaldi, préfet de la Congrégation pour l’éducation, et le P Friedrich Bechina, sous-secrétaire, pour un dialogue sur le document de la Congrégation "Homme et femme il les créa"...

    Au cours de notre entretien, j'ai lu à haute voix les lettres d'une sœur qui s'occupe des personnes transgenres, d'une famille avec enfants LGBT [sic !] et d'une personne transgenre. Encore une fois, avec leur permission, je peux dire qu'ils ont parlé du contexte et du but de leur document, ...

    qui était axé sur les écoles catholiques. Son Eminence a exprimé sa tristesse si certains ont pensé que la Congrégation accusait des gens d'être idéologiquement déformés, ils souhaitent partager leurs préoccupations pour les personnes transgenres et poursuivre le dialogue afin de réfléchir à leurs expériences.

    Comme je l'ai dit, ils m'ont donné la permission de partager ceci avec vous, mais le reste de la réunion restera confidentiel. J'étais heureux d'apporter la voix des LGBT à cette réunion chaleureuse et très reconnaissant pour leur ouverture au dialogue.

  • Les saints anges gardiens

    Nul ne s'agenouille et ne prie,
    Nul ne donne raison à Dieu,
    Nul ne pleure et ne voit sa vie,
    Nul avec un cri douloureux
    Ne s'ouvre au Fils de Marie,
    Sans que son âme ensevelie
    Ne se pénètre peu à peu
    De l'aimable compagnie
    Des Anges délicieux :
    O éclosion de l'Ami !
    Du frère spirituel,
    Du guide qui nous est choisi
    Pour nous communiquer le Ciel
    Et nous fondre à la hiérarchie
    De ceux-là dont il est dit
    Qu'ils ne prennent ni ne sont pris
    En mariage corporel !
    Nul du Père n'est accueilli
    Qui n'est semblable à ses petits. (…)

    C'est pourquoi que nul ne méprise
    A cause qu'il ne la voit pas
    Cette main que Dieu a commise
    Pour tenir la nôtre ici-bas.
    Nulle route n'est si raide
    Qu'un Ange ne nous précède.
    Près de l'infirme et du vieux
    Se tient quelqu'un qui voit Dieu.
    Malheur à qui le scandalise !
    L'innocent ne pardonne pas.
    Le Cœur obscur ne déçoit pas
    L'œil limpide qui le garde
    Du virginal compagnon
    Et rien ne fait attention,
    Comme un enfant qui regarde !

    Quand entre la mort et la vie
    Dans l'agonie graduelle
    L'âme frémissante étudie
    L'amer commencement du Ciel,
    Ah ! puissions-nous, comme Tobie,
    Au jour de son pèlerinage,
    Quand il allait, modeste et sage,
    Vers la fille de Raguél,
    Voir un instant qui sourit
    Fièrement et nous appelle,
    Parmi les ombres épaissies
    De notre Mésopotamie,
    Compatissante et fidèle,
    La face de Raphaël !

    Paul Claudel, Corona benignitatis anni Dei.

  • Saint Remi

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    Gentem Francorum inclytam, simul cum rege nobili, beatus Remigius, sumpto caelitus chrismate, sacro mundavit gurgite, et Spiritus Sancti plene ditavit munere.

    C’est la glorieuse nation des Francs, avec son noble roi, que le bienheureux Remi, ayant reçu le chrême venu du ciel, purifia dans les eaux sacrées du baptême, et dota pleinement des dons du Saint-Esprit.

    Praesul Remigius baptismi tempora praeparavit et impletis mysticis sacramentis regem cum populo baptizavit.

    L’évêque Remi prépara les temps du baptême, et, accomplissant les mystères sacrés, baptisa le roi avec son peuple.

    Ces antiennes sont assignées au Benedictus et au Magnificat dans l’office propre de la Congrégation de France (Solesmes) réalisé par dom Guéranger. Ce sont en fait deux antiennes des matines (à trois nocturnes) de l’ancien office de saint Remi.

    La première était également chantée lors de l’onction des rois de France. Tous les textes que l’on trouve sur internet ont « sanctificavit », au lieu de « mundavit ». Sans doute dom Guéranger a-t-il voulu éviter une ambiguïté. Pourtant le baptême « sanctifie », dans la mesure où il fait du nouveau chrétien un « saint », puisqu’il est pur de tout péché, et aussi au sens que donne saint Paul à ce mot quand il parle des chrétiens. (« Gurgite », c’est littéralement un tourbillon, puis un gouffre : le mot a fini par désigner l’eau du baptême, qui est le gouffre où l’on noie le diable, et le vieil homme.)

    Pour la deuxième antienne, les anciens textes ont « gaudens » après « Remigius » : Remi, plein de joie.