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  • Les salauds !

    La Cour Suprême d’Israël a donné son feu vert hier à la construction du mur de séparation avec la Palestine dans la vallée de Cremisan.

    Cette décision est radicalement contraire à la décision prise par la même Cour suprême en avril dernier, quand elle intimait l’ordre aux autorités militaires israéliennes de modifier le tracé du mur dans la vallée.

    Certes, le tracé a été modifié : désormais, les bâtiments des couvents se trouvent du côté palestinien. Mais toutes les terres de la vallée de Cremisan, appartenant à 58 familles palestiniennes, seront du côté… israélien, sans compter que l’horrible mur défigurera complètement ce qui est à la fois le poumon vert de la région de Bethléem et l’un des plus beaux sites de la Terre Sainte.

    « Il est évident – avait déclaré par le passé le maire de Bethléem, Vera Baboun, - que le tracé ne répond à aucun besoin de sécurité et vise seulement à séparer les personnes de leurs terres pour pouvoir les leur confisquer et élargir la zone des colonies israéliennes qui ont déjà occupé dans cette zone la majeure partie des territoires palestiniens ». L’effet de la politique des expropriations israéliennes sera que, « en l’espace de quelques années, toute la zone sera suffoquée par la tenaille du mur et les premiers à s’en aller seront les chrétiens ».

    Le vicaire patriarcal du Patriarcat latin de Jérusalem, Mgr William Shomali, dit lui aussi que les Israéliens n’ont « jamais renoncé à s’approprier de ces terrains de Cremisan pour disposer d’une zone sur laquelle agrandir les colonies israéliennes de Gilo et Har Gilo, construites elles aussi sur des terres soustraites à la ville palestinienne de Beit Jela. Telle était l’intention depuis le début, l’objectif visé et c’est à cela que l’on veut arriver à tout prix ».

    Il pense également que « le changement drastique par rapport à la décision précédente peut constituer une réaction face à la récente reconnaissance officielle de l’Etat de Palestine de la part du Saint-Siège ».

  • De la liturgie “orthodoxe”

    Un article d’une revue catholique de ce mois commence ainsi :

    « La Liturgie de l’Eglise orthodoxe, par sa beauté et sa variété, est quelque chose d’unique dans la chrétienté entière. »

    Je dois avouer que cela m’a fait bondir.

    Ce que l’auteur appelle « Liturgie de l’Eglise orthodoxe », c’est la Liturgie de saint Jean Chrysostome.

    Saint Jean Chrysostome est un saint catholique. La liturgie qui porte son nom l’est également.

    L’auteur de l’article est Alexandre Kedroff, qui est le chef de chœur de la cathédrale orthodoxe russe de Paris. Il sait donc pertinemment qu’il y a au moins trois églises catholiques à Paris où l’on célèbre cette même liturgie.

    La liturgie de l’Eglise orthodoxe n’est donc pas « unique dans la chrétienté entière ». Elle est la liturgie de 17 Eglises catholiques orientales.

  • Sainte Elisabeth

    Élisabeth, reine de Portugal, née en 1271, fut une souveraine sainte, une mère de famille et une, mère du peuple exemplaire ; la grâce particulière que l’on demande par son intercession est le rétablissement de la paix (Or. : « Seigneur qui avez accordé à sainte Élisabeth, avec d’autres faveurs remarquables, l’insigne prérogative d’apaiser les ardeurs belliqueuses »). La prière des Heures rapporte entre autres détails sur sa vie les faits suivants : Dès sa naissance elle fit voir comment elle réussirait plus tard à établir la paix entre les rois et entre les peuples, car sa naissance causa une si grande joie que son père et son grand-père, séparés jusque-là par la discorde, se réconcilièrent... (…)

    Dom Pius Parsch

    Une des principales fonctions de la charité, c'est de rétablir la paix entre les personnes qui sont en dissension : c'est en quoi l'on peut dire que celle de sainte Elisabeth a triomphé ; car si dès sa naissance elle a réuni son aïeul avec son père, dans le cours de sa vie elle fit des réconciliations qui, selon les apparences humaines, semblaient impossibles. Alphonse de Portalègre, son beau-frère, était en querelle avec son mari à cause de quelque domaine qu'il prétendait lui appartenir, et il était résolu de se faire lui-même justice par la forçe des armes. Mais notre Sainte étouffa cette guerre civile, en sacrifiant une partie de ses revenus et les cédant de grand cœur au roi pour le dédommager de ce qu'il relâchait au prince, son frère. Le principal devoir d'une reine est d'adoucir l'esprit du roi envers son peuple et ses sujets ; de lui remontrer dans les occasions les abus qui se glissent dans l'administration des affaires, et d'empêcher qu'il ne soit surpris ni trompé par des personnes malintentionnées, qui ne regardant l'intérêt de leur maître qu'autant que le leur propre y est lié. C'est à quoi Elisabeth travaillait incessamment. Elle donnait souvent de bons avis au roi ; elle le portait efficacement à bien gouverner ses Etats ; elle lui inspirait des sentiments de douceur et de compassion envers son peuple ; elle l'exhortait particulièrement à ne point prêter l'oreille aux vains discours des flatteurs, ni aux faux rapports des envieux ; elle le remit deux ou trois fois en bonne intelligence avec le prince Alphonse, son fils, lorsque l'Etat, se trouvant divisé pour eux en deux partis, l'on était sur le point d'en venir aux mains. Quand elle savait que des familles étaient en procès, elle faisait en sorte de les accommoder à l'amiable pour les empêcher de se consumer en frais. Si quelqu'une des parties manquait d'argent pour satisfaire à l'autre, selon les conditions proposées, elle en donnait libéralement du sien, afin de ne pas retarder trop longtemps les liens de la paix, qu'elle préférait à tout l'or du monde. Mais sa charité ne parut jamais plus héroïque que dans une émeute populaire qui arriva à Lisbonne. Les citoyens, dont les uns tenaient pour le roi, et les autres pour le prince Alphonse, son fils, étant déjà sous les armes, prêts à se battre les uns contre les autres, notre généreuse princesse monta sur une mule, et, allant de côté et d'autre au milieu des deux armées, pour les solliciter par ses larmes, aussi bien que par ses paroles, à mettre bas les armes et à traiter de paix, au lieu de penser à la guerre, elle réussit si heureusement dans sa négociation, qu'elle obligea le fils à demander pardon à son père et le père à pardonner son fils. Le Portugal ne fut pas le seul royaume où elle fit régner la paix ; elle travailla encore fortement à l'établir entre les autres rois des Espagnes, afin qu'étant unis ensemble ils pussent exterminer les Maures, qui en occupaient une partie assez considérable et ravageaient l'autre par leurs incursions continuelles. Elle réconcilia Pierre, roi d'Aragon, son père, avec Ferdinand, roi de Castille, son gendre : ce que quelques princes avaient plusieurs fois tenté de faire inutilement. Elle remit aussi en paix le roi, son mari, avec le même Ferdinand, lorsqu'ils se préparaient à se faire la guerre. Enfin, l'on peut dire qu'elle est morte des fatigues qu'elle prit pour éteindre une cruelle dissension entre Alphonse, roi de Portugal, son fils, et Alphonse, roi de Castille, son petit-fils. Cet amour d'Elisabeth pour la tranquillité publique méritait bien, ce semble, qu'elle jouît des douceurs d'une paix privée avec le roi, son mari ; mais Dieu, voulant éprouver sa vertu, permit que la discorde prît naissance de ce qui ne devait produire entre eux qu'une parfaite concorde. Le prince Alphonse, son fils, s'était soulevé contre le roi. La reine n'épargnait rien pour les remettre bien ensemble : outre ses prières et ses mortifications, pour apaiser la colère de Dieu et pour obtenir de sa miséricorde une paix solide dans la maison royale, elle faisait tout son possible pour persuader à Alphonse de quitter les armes, de se soumettre au roi, son père, et d'implorer sa clémence. Cependant quelques malintentionnés empoisonnèrent, auprès du roi, des négociations si charitables, lui faisant entendre que la reine assistait secrètement le prince d'argent et de soldats, et qu'elle lui révélait le secret du conseil : ce qui avait plusieurs fois empêché, disaient-ils, qu'on ne l'arrêtât. Ce rapport aigrit tellement le roi, que, sans s'informer de la vérité, il priva Elisabeth de tous ses revenus et la relégua à Alanquep, avec défense d'en sortir sans son ordre. Dès que cela fut su dans le royaume, plusieurs grands seigneurs, indignés d'un si mauvais traitement, la vinrent trouver pour lui offrir leurs services, afin que, par la force des armes, on obligeât le roi à révoquer cet exil, et à la rétablir dans les honneurs dus à sa qualité. Mais bien loin de profiter de cette disposition de ses sujets, elle fit ce qu'elle put pour les apaiser et étouffer leur fureur. « Abandonnons nos intérêts », leur dit-elle, « à la divine Providence, et n'ayons confiance qu'en Dieu seul, il saura bien montrer notre innocence et ôter de l'esprit du roi, mon seigneur, les méchantes impressions qu'on lui a données de notre conduite ». Elle passa donc tout le temps de son exil à verser des larmes, à macérer son corps, à jeûner des semaines entières au pain et à l'eau, et à prier presque sans relâche, jusqu'à ce qu'enfin le roi, entièrement désabusé, la rappela auprès de sa personne et conçut pour elle de nouveaux sentiments de tendresse et de vénération.

    Les petits Bollandistes

  • La Pologne et l’euro

    Le ministre polonais des Finances, Mateusz Szczurek, a déclaré à la radio polonaise : « Assurément, la crise grecque, et aussi la stagnation continue (de l’eurozone) sont une leçon pour la Pologne, et une nouvelle information pour ceux qui veulent une entrée rapide (de la Pologne) dans l’Eurozone sans changements de celle-ci. »

    Mateusz Szczurek, ministre d’un gouvernement libéral, est donc plutôt européiste. Mais la campagne des législatives est lancée, et il n’est pas question de laisser le PiS, qui a le vent en poupe depuis la présidentielle, seul sur le front du refus de l’euro, d’autant que selon les sondages plus de 70% des Polonais sont contre l’euro.

    Il y a quelques jours, Beata Szydlo, déjà désignée par le PiS comme futur Premier ministre, disait : « Mon gouvernement (...) ne va certainement pas travailler sur l'introduction de l'euro en Pologne. »

    Et Krzysztof Szczerski, le conseiller du président élu Andrzej Duda pour la politique étrangère, vient de déclarer que l’introduction de l’euro ne pourra être décidée que par référendum : « La décision de cesser de frapper sa propre monnaie doit incomber à la nation. Cela signifie, pour être réaliste, qu'il est inutile de parler de l'introduction de l'euro en Pologne sous le mandat du président Duda. » Puisqu’il n’organisera pas ce référendum dont on connaît le résultat…

  • Hongrie

    Le Parlement hongrois a adopté par 151 voix contre 41 une série de lois qui permettent notamment la construction d’une clôture de 4 mètres sur les 175 km de la frontière avec la Serbie, de raccourcir l’examen des demandes d’asile et de limiter les recours.

    (Réflexion subsidiaire: ce vote montre que Viktor Orban a toujours une majorité au Parlement...)

  • « Bâtir pour rester »

    Tel est le nom d’une initiative héroïque (vu les circonstances) lancée par Mgr Jean-Clément Jeanbart, l’archevêque grec melkite catholique d’Alep, en Syrie.

    Extrait de sa lettre du 2 juillet :

    Pour nous Évêques, successeurs des Apôtres et Pasteurs des croyants en Syrie, agir pour la continuation de la présence chrétienne dans le pays est une grande responsabilité et un devoir sacré que nous impose notre appartenance à la lignée des Apôtres, fondateurs de cette Église chérie par le Seigneur. Elle a été bénie par la Grâce de Son Esprit Miséricordieux, dès sa naissance à Jérusalem le jour même de la Pentecôte, où des  milliers de juifs syriens, venus en pèlerinage pour la fête, furent baptisés par Pierre et les Apôtres en personnes. (Actes 2, 41).

    Nous faisons tout ce que nous pouvons pour leur permettre de vivre en ces temps de grande épreuve où l'aide humanitaire est devenue une priorité. Nous nous tenons auprès d'eux pour leur donner courage. Nous essayons de leur donner des raisons de croire en un avenir prometteur dans ce pays, riche dans sa culture, son histoire, son patrimoine et son sol rempli de biens. Pour rendre plus audible notre discours et plus significatif notre soutien matériel, nous avons lancé "Bâtir pour Rester" un mouvement qui a pour but de rassembler un grand nombre de fidèles convaincus  de l'importance de notre présence dans le pays, pour agir avec nous. Ensemble nous voulons communiquer un message positif d'optimisme, qui encourage à la persévérance et ensemble nous voulons projeter un programme d'aide au développement et une action concrète de soutien, à la restructuration des petits commerces et ateliers détériorés, autant qu'à la restauration des maisons endommagées et rendues inhabitables à cause de la guerre.

    Les objectifs du mouvement sont le rassemblement « d'un nombre significatif d'adhérents motivés et disposés à agir » ; l'organisation « d'une campagne d'information et de sensibilisation » ; le lancement de groupes de réflexion pour établir un plan de travail.

    Mais aussi de gérer une caisse d'urgence et un Fond de Solidarité et de « planifier pour le moyen terme des projets significatifs de développement : habitat, institutions éducatives, coopératives et centres socioculturels, cliniques médicales et dispensaires ».

    Mgr Jeanbart précise que deux projets sont déjà en voie de réalisation : d'une part, un centre de formation professionnelle aux métiers du bâtiment car « le domaine de la reconstruction est presque le seul à donner des postes de travail, le temps que l'industrie et les autres commerces soient remis sur pied ». Grâce à la solidarité de donateurs Suisses, ce centre est opérationnel pour cinq formations: menuisier, ferronnier, électricien, plombier et travaux de l'aluminium

    Le second projet est un soutien financier aux artisans et petits négociants, leur allouant « des petits prêts sans intérêts pour les aider à reprendre leur travaux et ne plus dépendre des aumônes et de l'aide sociale ».

    Un troisième projet destiné aux jeunes est en attente de financement. Parmi les autres projets en vue : créer une caisse de secours pour la restauration des maisons endommagées ; s'occuper de la santé des gens nécessiteux grâce à un centre de soins médicaux de première urgence ; créer un centre d'information et de sensibilisation sur l'appartenance chrétienne et patriotique.

    Ce centre, qui se servira des mass media et des moyens de communications, aura pour but « d'informer les fidèles en Syrie de la vie et de l'action missionnaire extraordinaire menée par l’Église de Jésus Christ, hier et aujourd'hui dans le monde » et de « mettre en évidence les possibilités innombrables dont disposent nos communautés chrétiennes locales et qui sont autant de raisons d'espérer et de croire à un avenir meilleur ».

  • Syrie : un franciscain enlevé

    Samedi, des hommes armés ont emmené le P. Dhiya Aziz, franciscain, curé de Yacoubieh, en Syrie, « pour un bref entretien avec l’émir du lieu », selon la Custodie de Terre Sainte. Mais depuis lors on n’a plus aucune nouvelle de lui.

    Yacoubieh se trouve dans une région contrôlée par le Front al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaïda.

    Né à Mossoul, ayant fait son noviciat au couvent Saint-Jean du Désert de Aïn Karem, il a passé sept ans en Egypte avant d’aller à Amman en 2010 puis en Syrie à Lattaquié. Et il s’était porté volontaire pour aller à Yacoubieh dans la  province d’Idlib, l’une des zones les plus dangereuses.

    On n’a toujours aucune nouvelle du P. Jacques Mourad, enlevé dans des circonstances similaires fin mai.

  • L’euthanasie en Colombie

    Pour la première fois dans l’histoire de la Colombie et même de l’Amérique latine, un Colombien s’est prévalu d’une jurisprudence autorisant le suicide assisté dans son pays pour obtenir l’euthanasie.

    Son histoire a été fortement médiatisée, un fait qui laisse prévoir de nouvelles pressions pour généraliser ce « droit » à la mort choisie dans un pays naguère catholique.

    A lire chez Jeanne Smits.

  • Il faudra un miracle…

    François, homélie de la messe « pour les familles », hier en Equateur :

    Et dans la famille, cela nous ne sommes tous témoins, les miracles se réalisent avec ce qu’il y a, avec ce que nous sommes, avec ce que l’on a à portée de main... bien souvent ce n’est pas l’idéal, ce n’est pas ce dont nous rêvons, ni ce qui “devrait être”. Il y a un détail auquel il faut penser, le vin nouveau, ce vin dont le majordome des noces de Cana dit qu’il est si bon, provient des jarres de purification, c’est-à-dire de l’endroit où tous avaient laissé leurs péchés... – il vient de ce qui est le pire en eux - “là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé” (Rm 5, 20). Dans la famille de chacun d’entre nous et dans la famille commune que nous formons tous, rien n’est écarté, rien n’est inutile. Peu avant le début de l’Année Jubilaire de la Miséricorde, l’Eglise célébrera le Synode Ordinaire consacré aux familles, pour faire mûrir un vrai discernement spirituel et trouver des solutions et des aides concrètes aux nombreuses difficultés et aux importants défis que la famille doit affronter de nos jours. Je vous invite à intensifier votre prière à cette intention, pour que même ce qui nous semble encore impur, comme l’eau des jarres, nous scandalise ou nous effraie, Dieu – en le faisant passer par son “heure” – puisse le transformer en miracle. Aujourd’hui, la famille a besoin de ce miracle.

    L’allusion est claire. Il faut accueillir dans l’Eglise, pleinement, ceux qui ne sont pas en règle avec l’Eglise. Au premier chef les soi-disant « divorcés remariés ». Mais les oppositions sont très fermes. Si fermes qu’il faudra un miracle. Et il faut donc prier pour que le miracle ait lieu.

    Pour tenter de faire croire que son fantasme vient de l’Evangile, ou est conforme à l’Evangile, il tord le texte. Il invente que l’eau transformée en vin par le miracle serait une eau impure, qui nous scandalise comme les divorcés remariés ou les couples homosexuels… Mais c’est absurde. La matière première du miracle est une eau pure. Forcément une eau pure. C’est l’eau que l’on puisait dans les grandes jarres de pierre... pour se « purifier » avant le repas. Donc une eau propre. En outre les jarres étaient vides : Jésus demande de les remplir. Avec une eau propre, évidemment. Pas avec l’eau sale qui a servi aux purifications…

    C’est l’eau la plus pure, l’eau de la Création (six jarres comme six jours), l’eau de la grâce du baptême, l’eau de la pierre, « et la pierre était le Christ », devenant le vin eucharistique qui donne la vie en surabondance (environ 600 litres pour finir le repas…).

    Malgré ses efforts, François ne pourra pas davantage obtenir le miracle qu’il souhaite, que profaner la Sainte Ecriture.

  • Saints Cyrille et Méthode

    Traduction du tropaire grec de la fête :

    Émules des apôtres dans leur conduite et docteurs des pays slaves, divins Méthode et Cyrille, priez le Maître de l’univers d’affermir tous les peuples slaves dans la foi orthodoxe et la concorde, et d’accorder au monde la paix et à nos âmes sa grande miséricorde.

    Traduction du tropaire slavon de la fête 

    Émules des apôtres et docteurs des pays slaves, Cyrille et Méthode, sages en Dieu, priez le Maître de toutes choses de confirmer tous les peuples slaves dans l'orthodoxie et la concorde, d'apaiser le monde et de sauver nos âmes.

    Autre traduction du tropaire slavon:

    Vous qui des Apôtres avez partagé le genre de vie et des pays slaves vous êtes montrés les docteurs, Cyrille et Méthode, sages-en-Dieu, priez le Maître universel d'affermir tous les peuples slaves dans la concorde et la vraie foi, de faire au monde le don de la paix et d'accorder à nos âmes le salut.