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  • Plus la foi musulmane est forte, plus le jeune musulman est violent

    C'est la conclusion (logique, pour quiconque connaît le Coran) d'une étude conjointe du ministère de l'Intérieur allemand et l'Institut de recherche sur la criminologie de Basse-Saxe.

    L'étude constate aussi (ce qui est logique pour quiconque connaît l'Evangile) que c'est l'inverse qui est vrai pour les immigrés chrétiens.

  • Encore une première pour la "forme extraordinaire"

    Samedi, l'abbé Simon Harkins de la Fraternité Saint-Pierre, récemment ordonné, a célébré une première messe en la cathédrale d'Edimbourg (Écosse), sa ville d'origine.

    La messe était célébrée en présence du cardinal Keith O'Brien, l'ordinaire du lieu. Celui-ci a d'ailleurs donné le sermon de cette célébration.

    Selon le blog Summorum Pontificum, c'est la première fois depuis la réforme liturgique qu'un cardinal assiste à la messe en forme extraordinaire dans sa propre cathédrale.

  • Popieluszko béatifié

    Près de 150.000 fidèles selon la police, près de 300.000 selon Radio Vatican, ont assisté à la messe au cours de laquelle a été béatifié le P. Jerzy Popieluszko. Il y avait là toutes les plus hautes personnalités polonaises, ainsi que la mère du martyr du communisme, qui venait de fêter ses 100 ans.

    La cérémonie a eu lieu à l'endroit où Jean-Paul II, le 2 juin 1979 (cinq ans avant l'assassinat de Jerzy Popieluszko) avait célébré une messe historique, en martelant le mot "Solidarité". C'était alors la place de la Victoire, qui en 1989 a repris son nom de place Pilsudski.

  • Chypre et la Terre Sainte

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI lors de sa rencontre avec Chrysostome II :

    Chypre est traditionnellement considérée comme une partie de la Terre Sainte, et la situation de conflit permanent au Moyen-Orient doit préoccuper tous les disciples du Christ. Personne ne peut rester indifférent aux multiples besoins des chrétiens de cette région en conflit, afin que ces anciennes Églises puissent vivre dans la paix et dans la prospérité. Les communautés chrétiennes de Chypre peuvent devenir un espace très propice à la coopération œcuménique, par sa prière et son engagement solidaire pour la paix, la réconciliation et la stabilité de ces régions bénies par la présence du Prince de la Paix au cours de sa vie terrestre.

    Extrait de l'homélie de la messe de samedi à l'église de la Sainte Croix.

    J'ai particulièrement conscience, dans mes pensées et dans mes prières, que beaucoup de prêtres et de religieux au Moyen Orient font actuellement l'expérience d'un appel particulier à conformer leurs vies au mystère de la Croix du Seigneur. Là où les chrétiens sont une minorité, là où ils souffrent l'épreuve en raison de tensions ethniques et religieuses, de nombreuses familles prennent la décision de partir, et il peut être tentant pour leurs pasteurs de faire de même. Néanmoins, dans des situations de cette nature, un prêtre, une communauté religieuse, une paroisse qui reste ferme et qui continue à rendre témoignage au Christ est un signe extraordinaire d'espérance, non seulement pour les chrétiens mais aussi pour tous ceux qui vivent dans la région. Leur seule présence est une expression éloquente de l'Évangile de la paix, de la détermination du Bon Pasteur de prendre soin de tout le troupeau, de l'engagement inébranlable de l'Église au dialogue, à la réconciliation et à la reconnaissance bienveillante de l'autre. En embrassant la Croix qui leur est tendue, les prêtres et les religieux du Moyen Orient peuvent vraiment faire rayonner l'espérance qui est au cœur du mystère que nous célébrons dans la liturgie de ce jour.

  • La Croix

    Extrait de l'homélie de la messe de Benoît XVI à l'église de la Sainte-Croix à Chypre, samedi :

    Le bois de la Croix est devenu le moyen de notre rédemption, tout comme l'arbre duquel elle a été tirée a entraîné la Chute de nos premiers parents. La souffrance et la mort, qui ont été la conséquence du péché, sont devenues les moyens mêmes par lesquels le péché a été vaincu. L'agneau innocent fut immolé sur l'autel de la Croix, et une vie nouvelle a jailli alors de l'immolation de la victime: le pouvoir du mal était détruit par le pouvoir de l'amour qui s'offre en sacrifice.

    La Croix est donc quelque chose de beaucoup plus grand et plus mystérieux qu'elle ne l'apparait au premier abord. C'est en effet un instrument de torture, de souffrance et d'échec mais, en même temps, elle exprime la complète transformation, le renversement définitif de ces afflictions: c'est ce qui en fait le symbole d'espérance le plus éloquent que le monde ait jamais vu. Elle parle à tous ceux qui souffrent - les opprimés, les malades, les pauvres, les parias, les victimes de la violence - et elle leur offre l'espérance que Dieu peut transformer leur souffrance en joie, leur solitude en communion, leur mort en vie. Elle offre une espérance sans limite à notre monde déchu.

    C'est pourquoi le monde a besoin de la Croix. La Croix n'est pas uniquement un symbole privé de dévotion. Elle n'est pas seulement l'insigne des membres d'un groupe particulier au sein de la société, et, en son sens le plus profond, elle n'a rien à voir avec l'imposition par la force d'un credo ou d'une philosophie. La Croix parle d'espérance, elle parle d'amour, elle parle de la victoire de la non-violence sur l'oppression. Elle dit que Dieu relève celui qui est humble, qu'il fortifie le faible, qu'il triomphe des divisions et surmonte la haine par l'amour. Un monde sans la Croix serait un monde sans espérance, un monde dans lequel la torture et la brutalité seraient sans contrôle, où la faiblesse serait exploitée et l'avidité aurait le dernier mot. L'inhumanité de l'homme pour l'homme se manifesterait de façon toujours plus horrible, et il n'y aurait aucune fin au cycle vicieux de la violence. Seule la Croix y met fin. Alors qu'aucun pouvoir terrestre ne peut nous sauver des conséquences de nos péchés, et qu'aucun pouvoir terrestre ne peut vaincre l'injustice à sa source, l'intervention salvatrice de notre Dieu d'amour a pourtant transformé la réalité du péché et de la mort en leur contraire. C'est ce que nous célébrons quand nous nous glorifions dans la Croix de notre Rédempteur. C'est ce que fait, à juste titre, saint André de Crête en décrivant la croix comme «le meilleur et le plus magnifique de tous les biens; car c'est en lui, par lui et pour lui que tout l'essentiel de notre salut consiste et a été restauré pour nous».

  • Corpus Christi

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI lors de la messe d'hier à Chypre :

    Aujourd'hui, nous célébrons la Solennité du Corps et du Sang de Notre Seigneur. Corpus Christi, le nom donné en Occident à la fête d'aujourd'hui, est utilisé dans la Tradition de l'Église pour désigner trois réalités distinctes : le corps physique de Jésus, né de la Vierge Marie, son corps eucharistique, le pain du ciel qui nous nourrit dans ce grand sacrement, et son corps ecclésial, l'Église. En réfléchissant sur ces différents aspects du Corpus Christi, nous pouvons parvenir à une compréhension plus profonde du mystère de communion qui lie ensemble tous ceux qui appartiennent à l'Église. Tous ceux qui se nourrissent du corps et du sang du Christ dans l'Eucharistie sont « rassemblés dans l'unité par l'Esprit Saint » (Prière eucharistique n°2) pour former le saint et unique peuple de Dieu. Tout comme l'Esprit Saint est descendu sur les Apôtres dans la Chambre haute à Jérusalem, ainsi le même Esprit Saint a une double action dans chaque célébration de la Messe : sanctifier les dons que sont le pain et le vin, afin qu'ils deviennent le corps et le sang du Christ, et combler tous ceux qui sont nourris par ces saints dons, afin qu'ils deviennent un seul corps et un seul esprit dans le Christ.

    Saint Augustin exprime ce processus magnifiquement (cf. Sermon 272). Il nous rappelle que le pain n'est pas fabriqué à partir d'un seul grain, mais d'un grand nombre. Avant que tous ces grains ne deviennent du pain, ils doivent être moulus. Il fait ici allusion à l'exorcisme auquel les catéchumènes doivent se soumettre avant leur baptême. Chacun de nous qui appartenons à l'Église a besoin de sortir du monde clos de son individualité et d'accepter le 'compagnonnage' des autres, qui « partagent le pain » avec nous. Nous devons penser non plus à partir du 'moi' mais du 'nous'. C'est pourquoi tous les jours, nous prions 'notre' Père, pour 'notre' pain quotidien. Abattre les barrières entre nous et nos voisins est le préalable premier pour entrer dans la vie divine à laquelle nous sommes appelés. Nous avons besoin d'être libérés de tout ce qui nous enferme et nous isole : crainte et défiance vis-à-vis des autres, avidité et égoïsme, mauvaise volonté pour prendre le risque de la vulnérabilité à laquelle nous nous exposons lorsque nous nous ouvrons à l'amour.

  • Somno refectis artubus

    Somno refectis artubus,
    Spreto cubili, surgimus:

    Nobis, Pater, canentibus

    Adesse te deposcimus.

    Te lingua primum concinat,
    Te mentis ardor ambiat,

    Ut actuum sequentium

    Tu, Sancte, sis exordium.

    Cedant tenebræ lumini
    Et nox diurno sideri,

    Ut culpa, quam nox intulit,

    Lucis labascat munere.

    Precamur iidem supplices
    Noxas ut omnes amputes,

    Et ore te canentium

    Lauderis in omne tempore.

    Præsta, Pater piissime,
    Patrique compar Unice,

    Cum Spiritu Paraclito

    Regnans per omne sæculum. Amen.

    Tandis que le sommeil, réparant la nature,
    Tient enchaînés le travail et le bruit,

    Nous rompons ses liens, ô clarté toujours pure,

    Pour te louer dans la profonde nuit.

    Que dès notre réveil notre voix te bénisse ;
    Qu'à te chercher notre cœur empressé

    T'offre ses premiers vœux ; et que par toi finisse

    Le jour par toi saintement commencé.

    L'astre dont la présence écarte la nuit sombre
    Vendra bientôt recommencer son tour :

    O vous, noirs ennemis qui vous glissez dans l'ombre,

    Disparaissez à l'approche du jour.

    Nous t'implorons, Seigneur ; tes bontés sont nos armes :
    De tout péché rends-nous purs à tes yeux ;

    Fais que t'ayant chanté dans ce séjour de larmes,

    Nous te chantions dans le repos des cieux.

    Exauce, Père saint, notre ardente prière,
    Verbe son fils, Esprit leur nœud divin,

    Dieu qui, tout éclatant de ta propre lumière,

    Règnes au ciel sans principe et sans fin. Amen.

    Hymne des matines du lundi, traduction-adaptation de Jean Racine.

  • 2e dimanche après la Pentecôte

    Dans les paroisses, il est occulté par la solennité de la Fête-Dieu. L'évangile est en rapport avec l'eucharistie, puisqu'il s'agit du festin où tout le monde est finalement invité. Le mot grec que l'on traduit par inviter (et invités, ou conviés, etc.) est le verbe qui veut dire « appeler ». Il s'agit de l'appel du Seigneur. Et la parabole évoque les trois motifs que les hommes se donnent pour ne pas répondre à l'appel : l'appât des biens de ce monde (j'ai acheté un champ), l'activisme (j'ai acheté cinq paires de bœufs), la sexualité incontrôlée (je viens de me marier). Ce qui donne a contrario les valeurs évangéliques : la pauvreté, la contemplation, la chasteté. Et une autre : l'obéissance. Où l'on voit que l'obéissance (répondre à l'appel) ne consiste pas à acquiescer à des demandes arbitraires mais à se mettre en route pour participer au plus savoureux des festins.

  • Chypre : l'œcuménisme, et la Terre Sainte

    Propos de Benoît XVI à Chrysostome II, archevêque de Chypre.

    Avant toute chose, je voudrais exprimer ma gratitude à l'Église de Chypre pour l'hospitalité qu'elle a accordée, l'année dernière, à la Commission Mixte Internationale, lors de sa rencontre à Paphos. Je Vous suis aussi reconnaissant pour le soutien que l'Église de Chypre, par son ouverture et par la clarté de sa contribution, a toujours donné à la tâche du dialogue. Que l'Esprit Saint guide et raffermisse cet engagement hautement ecclésial pour la restauration d'une communion pleine et visible entre les Églises Orientales et Occidentales, une communion qui doit être vécue dans la fidélité à l'Évangile et à la tradition apostolique, dans le respect des traditions propres à l'Orient et à l'Occident, et dans l'ouverture à la diversité des dons par lesquels l'Esprit fait croître l'Église dans l'unité, la sainteté et la paix.

    Cet esprit de fraternité et de communion trouve également son expression dans la généreuse contribution que Votre Béatitude a envoyée, au nom de l'Église de Chypre, aux sinistrés du tremblement de terre qui a touché l'Aquila, près de Rome, et dont les besoins me tiennent à cœur. Dans ce même esprit, je vous rejoins maintenant dans la prière pour qu'avec l'aide de Dieu, tous les habitants de Chypre aient la sagesse et la force nécessaires pour travailler ensemble à un juste règlement des problèmes restés jusque là sans solution, pour rechercher la paix et la réconciliation, et pour construire à l'intention des générations futures une société caractérisée par le respect des droits de tous, y compris les droits inaliénables à la liberté de conscience et de culte.

    Chypre est traditionnellement considérée comme une partie de la Terre Sainte, et la situation de conflit permanent au Moyen-Orient doit préoccuper tous les disciples du Christ. Personne ne peut rester indifférent aux multiples besoins des chrétiens de cette région en conflit, afin que ces anciennes Églises puissent vivre dans la paix et dans la prospérité. Les communautés chrétiennes de Chypre peuvent devenir un espace très propice à la coopération œcuménique, par sa prière et son engagement solidaire pour la paix, la réconciliation et la stabilité de ces régions bénies par la présence du Prince de la Paix au cours de sa vie terrestre.

  • Le salut de Benoît XVI aux maronites de Chypre sous occupation turque

    Au cours de sa rencontre avec la communauté catholique:

    Chers fidèles catholiques de l'Église de Chypre, fortifiez votre entente dans la communion de l'Église universelle et avec le Successeur de Pierre, et faites grandir vos liens fraternels les uns avec les autres dans la foi, l'espérance et l'amour.

    Je délivre ce message de manière particulière aux fidèles présents comme à ceux qui viennent de Kormakiti, Asomatos, Karpash et Agia Marina. Je connais vos attentes et vos souffrances, et je vous demande de porter ma bénédiction à vos proches, et mon affection aux habitants de vos villages où les Chrétiens sont un peuple d'espérance.

    Extrait d'une dépêche AP :

    Au café de Kormakitis, village maronite sur la côte nord de Chypre, les derniers membres d'une communauté en voie d'extinction discutent pour une fois d'une grande nouvelle: Benoît XVI arrive vendredi dans l'île, pour la première visite d'un pape à Chypre.

    Kormakitis est le plus important des quatre villages -avec Asomatos, Agia Marina, Karpasia- qui constituaient autrefois le coeur florissant de la communauté maronite de l'île, membres de cette église catholique de rite oriental installée en plusieurs vagues migratoires à partir du VIIIe siècle depuis la Syrie, le Liban, la Palestine...

    Mais en 1974, lorsque l'armée turque a occupé la partie nord de Chypre en réponse à un coup d'Etat pro-grec, provoquant la partition de facto de Chypre, la majorité de la communauté maronite a été chassée vers le Sud, avec la population grecque.

    Aujourd'hui, Kormakitis ne compte plus que 130 habitants, la plupart de vieux retraités. Les derniers pourparlers n'ayant débouché sur aucune solution, ils craignent désormais de ne pas vivre assez longtemps pour voir Chypre et leur communauté réunifiée.

    "Sans un règlement de la question chypriote, nous sommes perdus, à 100%", soupire Joseph Katsioloudis, 63 ans, ancien directeur d'école, assis au café avec son ami Ioannis Tsioutzoukis, 70 ans, paysan et chantre de la cathédrale Saint-Georges, où il dirige les chants de la liturgie maronite.