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  • Le Motu Proprio un an après

    Un colloque sur l’application du motu proprio Summorum Pontificum, organisé par l’association Motu Proprio de Versailles, a eu lieu samedi au palais des congrès de Versailles. On en trouve ce compte-rendu d’“Ennemond” sur le Forum catholique.

    Ce colloque sur l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum en France a réuni un peu plus de quatre-cents personne au Palais des Congrès de Versailles. Deux tables rondes se sont suivies. Les interventions étaient entrecoupées par les témoignages de responsables de groupes de fidèles dans les cadres paroissiaux. Je me permets de vous proposer les quelques notes que j'ai prises rapidement, sans en faire de commentaire :

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  • Intention missionnaire

    L’intention missionnaire de Benoît XVI pour le mois d’octobre (la Journée Missionnaire Mondiale a lieu 19 octobre) :

    « Pour qu’en ce mois consacré aux Missions, à travers l’activité d’animation des Œuvres Pontificales Missionnaires et des autres organismes, chaque communauté chrétienne éprouve le besoin de participer à la Mission universelle de l’Église par la prière, le sacrifice et l’aide concrète ».

    On en lira un bon commentaire sur Eucharistie miséricordieuse.

  • Saint Michel

    Fidelis sermo et omni acceptione dignus: Michael Archangelus, qui pugnavit cum diabolo: Gratia Dei iste victor exstitit, et ille hostis antiquus patuit ruinæ magnæ. Gaudent Angeli, lætentur Archangeli de Michaele, Dei nuntio. Gratia Dei iste victor exstitit, et ille hostis antiquus patuit ruinæ magnæ.

    Elle est fiable la parole, et digne d’être reçue : l’Archange Michel, qui a combattu contre le diable, par la grâce de Dieu s’est montré vainqueur, et l’antique ennemi a subi un désastre. Les Anges se réjouissent, les Archanges jubilent, à propos de Michel, le messager de Dieu...

    (Dernier répons des matines, qui commence par une citation de la première Epître à Timothée et continue par une évocation de l’Apocalypse. La citation de l’épître laisse entendre qu’on doit faire résonner la phrase entière en contrepoint de ce qui suit. La voici : « Elle est fiable la parole, et digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont je suis le premier. » Et tel est le désastre subi par l’antique ennemi.)

  • 20e dimanche après la Pentecôte

    L’évangile est celui où un « officier royal » (selon la traduction littérale du grec) demande à Jésus de venir chez lui guérir son fils.

    L’épisode ressemble beaucoup à celui que racontent de leur côté saint Matthieu et saint Luc.
    Mais ils sont très différents.

    Chez Matthieu et Luc, le père (?) est un centurion qui a confiance que Jésus peut guérir son fils (ou son serviteur) sans se déplacer.

    Chez Jean, le père est sans doute un chef local (c’est pourquoi la Vulgate a judicieusement traduit “basilicos” par “regulus”, petit roi). Et celui-là croit d’abord qu’il faut que Jésus se rende chez lui pour accomplir le miracle.

    Ainsi, chez Matthieu et Marc, l’essentiel du récit est la louange de la foi du centurion. Alors que chez Jean, Jésus commence par stigmatiser le manque de foi de ses contemporains. Et l’histoire, comme le relève Bède le Vénérable, décrit les degrés successifs de la foi.

  • L’extension des « droits »

    Titre d’une dépêche de l’AFP :

    Les sourds manifestent à Paris pour le droit de téléphoner.

    Non, ce n’est pas une blague.

    Et les aveugles vont sans doute manifester pour le droit de voir des films muets.

  • Hallucinant

    Je rebondis sur le commentaire que vient de laisser Charles Bories à ma note sur l’exposition de la Licra (qui sera analysée sur deux pages entières dans le prochain numéro de Daoudal Hebdo).

    Voici en effet, comme il le remarque dans le Forum Louis XVII, ce qu’on peut lire sur le site du diocèse de Lyon, sous la signature de Pierre Durieux, responsable de la communication du diocèse :

    « Il n’est pas tout à fait anodin pour notre diocèse que le pape ait choisi de citer, dès son arrivée, la figure de saint Irénée rappelant que le deuxième évêque de Lyon fut un turc de langue grecque. Une manière habile de rappeler à la fois les racines chrétiennes de la France mais aussi le nécessaire dialogue entre les cultures. »

    Saint Irénée un Turc ? Dont la venue suggère le dialogue entre notre culture et la culture turque ? Mais jusqu’où vont-ils aller dans le délire ?

    Bien évidemment le pape n’a pas « rappelé » que saint Irénée était turc. Il a dit : « Saint Irénée venait de Smyrne pour prêcher la foi au Christ ressuscité. Lyon avait un évêque dont la langue maternelle était le grec : y a-t-il plus beau signe de la nature et de la destination universelles du message chrétien ? »

    Non seulement les Turcs n’existaient pas à l’époque de saint Irénée, non seulement Smyrne était évidemment une ville grecque, mais elle resta une ville grecque jusqu’à ce qu’elle fût prise par l’armée d’Attatürk en 1922…

    Alors saint Irénée n’était pas seulement turc, il était kémaliste. D’où l’importance du thème de la laïcité dans les discours du pape en France, bien entendu.

    (L’asile psychiatrique, c’est la deuxième rue à gauche.)

     

    Addendum à propos du P. Jean-Marie Martin, "instigateur" de l'exposition de la Licra et auteur d'une nouvelle théologie de l'Alliance. Si vous voulez rigoler après avoir souffert de ses propos, allez voir la vidéo du « chant composé et interprété par le père Jean-Marie Martin pour la messe des Olympiades 2008 ». Je ne vous dis que ça...

  • Un “juge” à Douai…

    Un homme déjà condamné en 1997 à 15 ans de réclusion criminelle pour viols sur mineurs, de nouveau mis en examen pour «viol, corruption de mineur, proxénétisme», a été laissé libre par un juge d’application des peines de Douai. Contre l’avis du parquet qui a aussitôt fait appel de cette décision. Qui est d’autant plus choquante que le “pédophile” habite non loin de chez sa victime, un garçon de 15 ans dont il a commencé à abuser dès sa sortie de prison en 2004. Et un autre garçon a porté plainte.

    En outre, la décision du juge des libertés porte gravement préjudice à l’enquête. Car il faut savoir s’il y a d’autres victimes, et le garçon déclare qu’il a été livré à d’autres hommes, qu’il faudrait identifier. «J'avais requis la détention en raison du risque de pression sur les victimes et sur les témoins», fait observer le procureur qui, au vu des éléments du dossier, considère le suspect «comme dangereux». Sans parler du fort risque de nouvelle récidive.

    Ce juge est coutumier du fait, manifestement par passion idéologique. On se souvient que le syndicat de la magistrature demandait d’avoir « un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l'enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l'ouvrier contre le patron, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice. » Donc pour le violeur contre le violé. Et pour l’escroc contre sa victime : le même jour, ce même juge a relâché plusieurs suspects impliqués dans une affaire d'escroquerie qui nécessitait de nombreuses perquisitions, lesquelles ont bien évidemment toutes échoué...

  • Les polygames d’Amsterdam

    La révélation que 175 polygames étaient déclarés comme tels à la mairie d’Amsterdam, dont 31 avaient ensuite obtenu la nationalité néerlandaise, a fait l’effet d’une bombe. Les maires d’Amsterdam, Rotterdam, Utrecht et La Haye, faisant semblant d’être choqués par ce qu’ils couvraient depuis longtemps, ont demandé au gouvernement de réagir… Et le gouvernement a décidé… que les polygames ne pourront plus obtenir la nationalité néerlandaise…

  • La vie des groupuscules

    Exclu de la « Nouvelle Droite Populaire », Jean-François Touzé fonde un nouveau parti, euh, non, un… « rassemblement ». Sic. C’est la « Nouvelle Droite Républicaine ». Dont il « prend la présidence ».

    Le bureau provisoire est constitué de « Max Baeza, vice-président, conseiller régional de Provence Cote d’Azur, ancien adjoint au maire de Nice, Arnaud Hautbois, secrétaire général, Anne Dauvergne trésorière, Gérard Benhaïm délégué national chargé du projet, Antoine Chanu délégué aux relations extérieures, Philippe Marcillac, délégué à l’animation. Un second vice-président et deux autres délégués seront nommés dans les prochains jours. Un Conseil national sera mis en place lors d’une réunion qui se tiendra à la fin du mois de novembre à Paris. »

  • La liberté de Raffarin

    Après sa défaite lors des primaires pour l’élection du président du Sénat, Jean-Pierre Raffarin a déclaré :

    « Je reprends ma liberté de parole. »

    Judicieux commentaire d’Altermedia :

    Un aveu implicite qu’avant son échec, il acceptait de ne pas être libre!