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Un “juge” à Douai…

Un homme déjà condamné en 1997 à 15 ans de réclusion criminelle pour viols sur mineurs, de nouveau mis en examen pour «viol, corruption de mineur, proxénétisme», a été laissé libre par un juge d’application des peines de Douai. Contre l’avis du parquet qui a aussitôt fait appel de cette décision. Qui est d’autant plus choquante que le “pédophile” habite non loin de chez sa victime, un garçon de 15 ans dont il a commencé à abuser dès sa sortie de prison en 2004. Et un autre garçon a porté plainte.

En outre, la décision du juge des libertés porte gravement préjudice à l’enquête. Car il faut savoir s’il y a d’autres victimes, et le garçon déclare qu’il a été livré à d’autres hommes, qu’il faudrait identifier. «J'avais requis la détention en raison du risque de pression sur les victimes et sur les témoins», fait observer le procureur qui, au vu des éléments du dossier, considère le suspect «comme dangereux». Sans parler du fort risque de nouvelle récidive.

Ce juge est coutumier du fait, manifestement par passion idéologique. On se souvient que le syndicat de la magistrature demandait d’avoir « un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l'enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l'ouvrier contre le patron, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice. » Donc pour le violeur contre le violé. Et pour l’escroc contre sa victime : le même jour, ce même juge a relâché plusieurs suspects impliqués dans une affaire d'escroquerie qui nécessitait de nombreuses perquisitions, lesquelles ont bien évidemment toutes échoué...

Commentaires

  • Il y a eu récemment plusieurs cas d'affaires navrantes dues à des individus relâchés dans la nature un peu hâtivement. Les magistrats bénéficient-ils d'une clause de totale irresponsabilité de leurs décisions? Il me semble pourtant que la notion de "faute grave" existe en droit administratif et qu'un fonctionnaire qui prendrait une décision erronée portant un préjudice grave à autrui serait sanctionné. On a parfois l'impression que certains juges n'appliquent pas la loi mais l' idéologie de leur syndicat: il y a une confusion des genres me semble-t-il. Certains disent qu'il faudrait supprimer l'ENA mais c'est plutôt l'ENM qu'il faudrait fermer.

  • Ce genre de jugement, qui d'ailleurs se multiplie, met en valeur deux problèmes :

    Le premier, c'est le pouvoir exorbitant des ces juges d'application des peines, qui, seuls, de façon parfaitement discrétionnaire, se permettent un deuxième jugement informel.

    Il est normal, que, et selon des règles bien définies, il puisse y avoir des remises de peines.

    Il est anormal que ces juges puissent libérer n'importe qui.

    Le second, c'est le dévoiement total de la justice, qui ne respecte plus le code pénal, sorte de bouquin poussiéreux qui ne doit plus beaucoup servir, mais respecte un nouveau code, écrit nulle part, mais présent dans pratiquement beaucoup (trop) de têtes. Il est simple, et repose sur trois critères :

    - Ethnicité (êtes-vous Français de souche, immigré ?)
    - Qualité (Patron, employé, fonctionnaire, etc...)
    - Votre pensée (votez-vous pour le FN ou pour la LCR ?)

    En fonction des réponses à ces trois critères, eh bien vous serez jugé...

    C'est une justice socialo-communiste, mise en place lors de la création de l'ENM, en 1958, et qui tourne à plein cinquante ans plus tard...

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