Convertis nous, ô Dieu notre salut. Et pour que le jeûne quadragésimal nous soit profitable, enseigne à nos esprits les disciplines célestes. (collecte du jour)
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Premier dimanche de carême
Je serais dans les tourments si je ne connaissais pas tes miséricordes, Seigneur. Tu as dit : Je ne veux pas la mort du pécheur, mais plutôt qu’il se convertisse et qu’il vive, toi qui as appelé à la pénitence la Cananéenne et le publicain. C’est dans la mesure de la multitude des douleurs dans mon cœur que tes consolations ont réjoui mon âme, toi qui as appelé à la pénitence la Cananéenne et le publicain. (Répons des matines)
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Saint Matthias
En ces jours-là, Pierre, se levant au milieu des frères qui étaient rassemblés au nombre d'environ cent vingt, leur dit : « Mes frères, il fallait que s'accomplît ce que le Saint-Esprit a prédit dans l'Ecriture, par la bouche de David, au sujet de Judas, qui a été le guide de ceux qui ont arrêté Jésus. Il était compté parmi nous, et il avait reçu sa part de notre ministère. Cet homme, après avoir acquis un champ avec le salaire du crime, se pendit et se fendit par le milieu, et toutes ses entrailles se répandirent. Le fait a été si connu de tous les habitants de Jérusalem que ce champ a été nommé dans leur langue Haceldama, c'est-à-dire, Champ du sang. Car il est écrit dans le livre des Psaumes : Que leur demeure devienne déserte et qu'il n'y ait personne qui l'habite, et qu'un autre reçoive son ministère. Il faut donc que, parmi les hommes qui ont été en notre compagnie pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu avec nous, à commencer au baptême de Jean, jusqu'au jour où Il a été enlevé du milieu de nous, il y en ait un qui devienne avec nous témoin de sa résurrection. » Ils en présentèrent deux : Joseph appelé Barsabas, surnommé le Juste, et Matthias. Et se mettant en prière, ils dirent : Seigneur, toi qui connais les cœurs de tous, montre lequel de ces deux tu as choisi pour occuper la part du ministère et de l'apostolat que Judas a quitté par son crime, pour s'en aller dans son lieu. Alors ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut agrégé aux onze apôtres. (Actes des apôtres, 1, 15-26)
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Devenez fils de votre Père
« Moi je vous dis : aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, afin de devenir fils de votre Père qui est dans les cieux. » (Mat. 5, 44-45)
« Celui qui garde les préceptes de Dieu devient fils de Dieu ; il n’est pas fils par nature, mais par sa propre volonté » (arbitrio suo). (Saint Jérôme)
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Askolovitch visionnaire
Le Chouan de Vox Galliae a eu le courage, ou la perverse curiosité, de lire dans le Nouvel Observateur paru aujourd’hui un article de Claude Askolovitch intitulé « Soral le maudit ».
On y apprend ceci : « A la convention présidentielle du FN, ce week-end à Lille, Soral a harangué la salle sur le communautarisme : sujet ambigu, prétexte à tous les dérapages. »
La convention présidentielle de Lille, c’est le week-end prochain…
(A propos, je vais à Lille dès demain, car la convention est précédée d'une session de l'Iforel, l'organisme de formation des élus du FN - je ne suis pas élu, je vais voir ce qu'ils disent. Je ne ferai donc aucun commentaire de l'actualité sur mon blog d'ici lundi. Mais il y aura quand même la petite note liturgique quotidienne.)
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Réchauffement climatique
Selon les données de Météo France, la température moyenne en Terre Adélie (Antarctique) a baissé de 0,5° depuis 1980.
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Nicolas copie sur Ségolène
On apprend que Nicolas Sarkozy a confié à un groupe d’experts, présidé par Alain Bauer, la mission de jeter les bases d’une « police de quartier ».
Il se trouve que la « police de quartier » est l’une des 100 propositions de Ségolène Royal.
Les membres de la mission Bauer affirment qu’il s’agit d’une « coïncidence », et soulignent que leur groupe a été constitué avant le discours programme de Ségolène Royal.
Sans doute. Mais dans son discours, Ségolène Royal a récité une bonne partie du « projet socialiste pour la France ». Où l’on peut lire notamment : « Nous mettrons fin aux inégalités face à l’insécurité en rétablissant une sécurité publique de proximité avec une implantation pérenne de la police dans tous les quartiers. » Ce texte a été publié le 10 juin 2006.
Le plus amusant est que cette police de proximité, que le PS veut « rétablir », avait été instituée par le gouvernement Jospin, et qu’elle fut supprimée par Nicolas Sarkozy dès sa première arrivée au ministère de l’Intérieur en 2002…
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Bayrou grignote Ségolène
Le collectif Spartacus, qui regroupe 30 hauts fonctionnaires « socialistes et de gauche », « revendique hautement son soutien à François Bayrou », qui est « le seul et le premier à poser les vraies questions et à apporter les bonnes réponses ». Tout en affirmant leur « fidélité » au parti socialiste, ces hauts fonctionnaires de l’administration centrale déplorent « le choix incohérent et erratique » du PS.
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Bougez les mains
« Merci à vous qui êtes malentendants d’applaudir comme ça en levant les mains », a dit Marie-Ségolène en voyant un groupe de sourds (« parmi lesquels l’actrice Emmanuelle Béart », précise l’AFP !) agiter les mains au-dessus de la tête. Et la démago de compétition de lancer à la salle : « Je veux que nous applaudissions tous comme vous qui n’entendez pas mais qui, grâce à la langue des signes, pouvez applaudir ». Et tous les gogos de Marie-Ségo de lever les mains et de les agiter au-dessus de la tête…
Et vive Guignol.
(NB. L’abbé de l’Epée, qui a eu un rôle essentiel pour le langage des signes même si le langage qu’il avait inventé a dû être abandonné, était un prêtre janséniste – auteur d’un livre intitulé De la précipitation scandaleuse des messes – dont les intuitions venaient de sa philosophie augustinienne, et il batailla contre d’autres ecclésiastiques qui affirmaient que seule la parole pouvait traduire la pensée. « Le langage des signes est une chose magnifique », dit à juste titre Marie-Ségolène. Mais ce n’est pas l’idéologie socialiste qui aurait pu l’inventer.)
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Surréalisme à la Bové
José Bové a tenu un meeting à Saint-Denis. Il a été accueilli par ses partisans au cri de « Libérez Bové ». A première vue, il n’était pourtant pas en prison…
L’autre grand slogan qui avait les faveurs de la salle était « Tous ensemble ». Alors que le camp « antilibéral » est plus éclaté que jamais, grâce en partie à José Bové. Un militant a lancé : « Buffet et Besancenot ont leur place parmi nous dans la salle ». Quelques applaudissements, et surtout des huées, et tout le monde de reprendre en chœur : « Tous ensemble, tous ensemble »…
Et vive Guignol.