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  • La Griffe

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    AGRIF, 70 boulevard Saint-Germain, 75005 Paris

    Site internet

  • Double langage

    Contrairement à ce que je pensais, la Commission européenne n’a pas mis à la poubelle son projet de quotas de répartition des « demandeurs d’asile ». Au contraire, elle est bien décidée à l’imposer.

    Pour cela elle a besoin de la France. Car si les opposants sont nombreux : Royaume-Uni, Danemark, Espagne, Pologne, Hongrie, République tchèque, ils ne peuvent pas constituer une minorité de blocage, car le Royaume-Uni et le Danemark, ainsi que l’Irlande, se sont exemptés de ces politiques et n’ont ni droit de vote…ni quotas. Avec la France il y avait une minorité de blocage. Or, coup sur coup, Bernard Cazeneuve, Manuel Valls, et François Hollande, ont déclaré qu’il n’était pas question d’accepter un système de quotas.

    Mais voici qu’une porte-parole de la Commission européenne affirme : « La France soutient notre proposition…Nous avons parlé avec le gouvernement français mardi, après les déclarations de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve, et il nous a répété qu’il était d’accord avec notre mécanisme contraignant de relocalisation des demandeurs d’asile afin de répartir l’effort entre les 28 États membres… C’est manifestement le mot “quota” qui pose problème alors même qu’il ne figure pas dans nos propositions. »

    Bref, pour ne pas contrarier la toute-puissante Commission, et pour ne pas avoir l’air de mettre un frein à l’invasion, le gouvernement français retourne sa veste, et l’on nous expliquera que le projet retenu, finalement (grâce à la France, sans aucun doute), ne parle pas de quotas. Mais de répartition contraignante…

  • National

    Le bureau de David Cameron fait savoir que les listes électorales pour le référendum concernant l’UE seront basées sur celles des législatives qui viennent de se tenir. Ce qui signifie que les citoyens d'autres pays de l'UE résidant en territoire britannique ne pourront pas voter. A l’exception, comme d’habitude, des Irlandais, et des citoyens du Commonwealth, dont les Maltais et les Chypriotes.

    Se prononcer sur la question de l'appartenance à l'UE « est une grande décision pour notre pays, une décision qui engage l'avenir du Royaume-Uni, c'est pourquoi nous pensons qu'il est important que ce soient les citoyens britanniques, irlandais et du Commonwealth qui aient le droit de décider" », a déclaré un membre du bureau.

    Cela paraît aller de soi. Mais manifestement cela n’allait pas de soi, dans une Union européenne qui efface les nationalités.

    Addendum 26 mai

    Commentaire de EUobserver ce matin: "La plupart des 1,5 million de citoyens de l'UE vivant au Royaume-Uni seront exclus du vote." Exclus... L'article cite essentiellement le ministre écossais des Affaires européennes: "Exclure les citoyens européens, dont beaucoup vivent ici depuis nombre d'années, payent leurs impôts, dont les enfants fréquentent les écoles locales, les priver de leur droit de vote sur leur propre avenir est illogique, tout à fait pervers et crée un déficit démocratique." Ce ministre, du soi-disant parti national écossais, s'appelle Humza Yousaf...

  • Comme sous Staline…

    Robert Chardon, le maire UMP de Venelles, est introuvable depuis qu’il a été « hospitalisé » juste après avoir demandé l’interdiction du culte musulman en France.

    Ses comptes Facebook et Twitter ont été fermés, il est injoignable à son domicile et à sa mairie, et il ne se trouve dans aucun hôpital de la région.

    Le journaliste Francis Gruzelle, de Riposte laïque, a déposé un avis de signalement à disparition de personne auprès du procureur de la République d’Aix-en-Provence.

  • La Pologne à droite

    Lorsque Andrzej Duda avait commencé sa campagne, comme candidat à la présidentielle désigné par le PiS, il était à 20% dans les sondages, contre 60% au président sortant le libéral Bronislaw Komorowski. L’écart s’était nettement resserré, mais à la veille du premier tour on se demandait encore si Komorowski l’emporterait dès le premier tour ou s’il devrait attendre le second. Or c’est Andrzej Duda qui est arrivé en tête. On a dit alors que le second tour serait serré car la majorité des votants qui s’étaient prononcés pour le rocker anti-système arrivé en troisième position se reporteraient sur le candidat le moins à droite, donc Komorowski. Et cela ne s’est pas produit. L’inconnu Andrzej Duda, qui avait toujours été dans l’ombre des frères Kaczynski, a remporté la présidentielle. On n’a pas encore les chiffres, mais il l’a remportée de façon assez nette pour que dès hier soir Komorowski reconnaisse sa défaite.

    Duda, nous dit le site européiste UEobserver, a gagné sa majorité dans la partie orientale du pays, « qui est traditionnellement plus catholique, nationaliste et eurosceptique ».

    Et l’institut Ipsos, selon un schéma qui a déjà beaucoup servi, précise que Duda était le plus populaire chez les gens sans diplômes, les paysans et les retraités. Mais aussi… chez les jeunes.

    Le pauvre Adam Michnik s’est donné le ridicule de déclarer : « La victoire de Duda est le digne d’un changement dramatique sur la scène politique polonaise. La Pologne s’élance sur la voie de velours de la dictature. »

    Il n’a manifestement pas digéré que la candidate de toute la gauche culmine à 2,4%...

  • Des bases du jihad en RDC

    Les évêques de la province ecclésiastique de Bukavu (est de la République démocratique du Congo, à la frontière du Rwanda) se sont réunis du 16 au 23 mai. Ils se sont fait l’écho de la « profonde détresse des populations meurtries par les violences qui sévissent en territoire de Béni depuis bientôt deux ans et qui vont s’intensifiant ». Dans l’indifférence générale. Or, ici comme ailleurs, il s’agit aussi, ou d’abord, du jihad :

    « Du côté des bourreaux, nous observons la mise en place d’une terreur d’épuration systématique des personnes, d’une stratégie de déplacement forcé des populations en vue d’occuper progressivement leurs terres et de l’installation des foyers d’intégrisme religieux et des bases d’entraînement terroriste. »

    « Dans ce contexte, les jeunes désœuvrés sans avenir deviennent la proie facile pour le recrutement des groupes armés y compris ceux gagnés au fondamentalisme religieux. En effet, dans le massif du Ruwenzori des groupuscules inoculent l’esprit djihadiste à leurs recrues qu’ils entraînent ensuite au terrorisme international. Leur base est constituée de ressortissants de toute sorte de nationalité qui s’établissent dans des campsd’entraînement appelés Médina, Canada et Parking Kaza Roho. Des jeunes congolais y sont fraîchement associés, trompés par des recruteurs sans scrupules qui leur promettent des bourses d’études pour le Moyen Orient, l’Europe ou le Canada. Pendant ce temps, la Communauté internationale observe avec ses drones! Faudra-t-il attendre que cet esprit se généralise pour que demain cette même Communauté Internationale fasse pleuvoir un déluge de feu sur la région sous prétexte de combattre le djihadisme? »

  • Au Pakistan

    Dans l’après-midi d’hier, jour de la Pentecôte, une horde de musulmans a attaqué le ghetto chrétien Dhup Sarri de Lahore et a vandalisé l’église catholique, brûlant les livres. Des chrétiens ont fui, les autres se sont barricadés chez eux. La police est intervenue, mais sans pouvoir arrêter la horde. L’inspecteur général adjoint de la police a même été blessé.

    A l’origine de l’émeute, l’accusation selon laquelle un chrétien, Humayun Masih, a été vu brûlant des papiers dont certains portaient des versets du Coran. Il s’agit d’un jeune mentalement instable et drogué. Les musulmans l’ont emmené au poste de police, pendant que d’autres bloquaient la rue et réclamaient que le chrétien soit brûlé vif. Mais la police n’a pas pris la plainte au sérieux…

  • Ce qu’il dit et ce qu’il ne dit pas

    Hier, après le Regina Caeli, François a évoqué :

    1 – Les « réfugiés du Golfe du Bengale et de la mer d’Andaman », pour encourager l’assistance humanitaire de la communauté internationale à « ces personnes qui affrontent de grandes souffrances et de grands dangers ». En oubliant de signaler que ce sont des musulmans qui ne sont chassés par personne mais fuient la pauvreté au Bangladesh.

    2 – Le centième anniversaire de l’entrée en guerre de l’Italie dans la Grande Guerre.

    3 – La béatification de Mgr Romero et de Sœur Irène Stefani. Mgr Romero a été « tué en haine de la foi », a dit François. De quelle foi, on ne sait pas. Mais on sait que ses assassins étaient catholiques. Mgr Romero n’est un martyr de la foi que dans la nouvelle définition du martyre inventée par la soi-disant théologie de la libération, comme l’a souligné Gustavo Guttierez en personne.

    François a omis de parler du prêtre syro-catholique Jacques Mourad, enlevé en Syrie.

    François a omis de parler du naufrage de l’Irlande anciennement catholique.

    Les musulmans qui se mettent en danger pour quitter leur pays comptent infiniment plus qu’un prêtre catholique aux mains de musulmans et qu’un pays catholique en perdition.

    NB. Pour l’heure, les propos du pape, sur le site du Vatican, ne sont qu’en italien et en… arabe. Ah, à l’instant, en croate.

  • Lundi de la Pentecôte

    Tous les jours de cette semaine de la Pentecôte, l’Eglise chante à la messe, entre le deuxième alléluia et la séquence (c'est le "verset" de l'alléluia) :

    Veni, Sancte Spíritus, reple tuórum corda fidélium, et tui amóris in eis ignem accénde.

    Commentaire de dom Pius Parsch :

    D’ordinaire, l’Église se sert des paroles de la Sainte Écriture. On dirait qu’elle redoute de s’adresser à Dieu avec ses propres paroles. Quand elle le fait cependant, elle emploie les termes les plus riches de sens. De même que le cristal de roche acquiert, par le travail séculaire de la nature, du brillant et du poli, de même ces textes de l’Église où elle a déposé ce qu’il y a de plus fervent dans son amour, ses désirs, sa prière et sa foi, ont été élaborés au cours des siècles. C’est le cas pour cette prière si simple et si profonde : « Viens, Saint-Esprit, remplis les cœurs de tes fidèles et allume en eux le feu de ton amour ! » Toutes les fois que cette prière est chantée ou récitée, l’Église nous ordonne de nous agenouiller.

    a) Veni, viens. Ce mot a une histoire. Avant la naissance du Christ, il était dans la bouche du peuple juif. Le Rédempteur s’appelait : « Celui qui doit venir ». C’est pourquoi le Baptiste demande : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Les chrétiens adoptèrent ce petit mot et en firent l’expression de leur désir de la parousie. Les anges avaient déjà dit du Seigneur monté aux cieux : « Il viendra de nouveau... » Dans la primitive Église, on terminait chaque prière par ce vœu ardent : « Maranatha », c’est-à-dire, viens, Seigneur. Il n’est pas étonnant que l’Église ait introduit ce mot dans sa liturgie. Rappelons-nous les grandes antiennes O de l’Avent. Nous comprenons que l’Église se serve du même mot pour implorer la descente du Saint-Esprit. — Ici, se pose une question : Le Saint-Esprit n’est-il donc pas parmi nous ? A quoi bon, dès lors, implorer sa venue ? Oui, il est parmi nous et, pourtant, il faut qu’il vienne à nous. Autrefois, le Baptiste pouvait dire aux sanhédrites : « Il y a au milieu de vous quelqu’un que vous ne connaissez pas ». On peut en dire autant du Saint-Esprit. Il demeure dans l’Église, dans l’âme, et, pourtant, nous ne le connaissons pas : nous empêchons son action. La force est là, mais elle est liée, elle dort. Le petit mot « Veni » veut donc dire : Déploie ta puissance, brise les entraves que la volonté humaine met à ton action.

    b) Saint-Esprit. Examinons le nom du Saint-Esprit. Le Christ l’appelle volontiers Paraclet. Ce mot se traduit de deux façons : avocat ou consolateur. Cependant, le Seigneur l’appelle deux fois Saint-Esprit. La Séquence donne une série de surnoms : père des pauvres, distributeur des dons, lumière des cœurs. On le nomme aussi, volontiers, le doigt de la main droite de Dieu. Mais son nom ministériel est : Saint-Esprit. Ce nom est pour nous une exhortation à être saints et spirituels. Nous ne pouvons porter le Saint-Esprit en nous que si nous tendons à la sainteté, que si nous sommes des hommes spirituels, et non des hommes charnels.

    c) Remplis les cœurs de tes fidèles. Nous trouvons déjà ce mot : remplir, dans le récit de la fête : « ils furent tous remplis de l’Esprit-Saint ». Nos cœurs et nos âmes doivent être comme des coupes dans lesquelles le Saint-Esprit verse le vin précieux de ses dons et qu’il remplit jusqu’au bord. Ne soyons pas des, coupes vides. Si nos cœurs sont remplis d’amour-propre, de présomption, d’égoïsme, le Saint-Esprit ne pourra verser son vin précieux.

    d) Quel est ce vin précieux ? La dernière phrase nous le dira : « Allume en eux le feu de ton amour ». C’est donc l’amour qui est le don du Saint-Esprit : le saint amour de Dieu et du prochain. Le Christ dit du Saint-Esprit : « Il prendra du mien ». La charité est le précepte du Christ ; maintenant, c’est celui du Saint-Esprit : de ton amour. Cet amour est un feu, c’est pourquoi le Saint-Esprit est apparu dans le feu ; nous serons baptisés dans l’Esprit-Saint et dans le feu ». Le feu brille, chauffe, brûle et purifie. Que le Saint-Esprit daigne aujourd’hui être ce feu, qu’il chasse les ténèbres de nos cœurs, qu’il en réchauffe la froideur, qu’il brûle tout ce qui est vain et coupable, qu’il purifie notre âme, afin qu’elle soit de l’or pur pour la couronne du Christ !