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  • Christine Tasin relaxée en appel

    Il y a donc encore des magistrats qui résistent un peu à la dictature du soi-disant antiracisme. Christine Tasin a été relaxée aujourd’hui en appel.

    Elle avait été condamnée en première instance à 3.000 € d’amende dont la moitié avec sursis pour « incitation à la haine raciale ». Parce qu’elle était à Belfort dénoncer l’installation d’un abattoir temporaire pour la fête du massacre des moutons, et qu’elle avait dit à ses interlocuteurs musulmans que « l’islam est une saloperie » et « un danger pour la France ».

    Dans son arrêt, la cour d’appel, selon l’Est républicain, indique que l’expression « L’Islam est une saloperie » est de nature à constituer une injure mais qu’elle n’a pas été poursuivie comme telle en l’espèce. Quant à ses autres propos « Je suis contre l’Islam qui pose problème, c’est un danger pour la France », la cour souligne « qu’ils constituent l’expression d’une opinion à l’égard d’une religion et n’invitaient personne à penser comme elle d’autant qu’elle n’espérait manifestement convaincre personne ». La cour souligne encore « qu’il est établi que Mme Tasin s’était rendue seule à Belfort, et « que si elle a adressé la parole à un interlocuteur hostile revendiquant une appartenance à la religion musulmane, elle ne s’est pas adressée à des partisans, à la foule ou à un public déterminé, elle n’a pas harangué un groupe particulier de personnes et n’a pas souhaité donner à ses propos une publicité particulière et n’a exprimé qu’une opinion personnelle à l’égard d’une religion dans un lieu public ». Au final, pour la cour, les propos incriminés critiquent une religion, l’islam, mais sans incitation à la haine à l’encontre des musulmans et n’excèdent pas les limites admissibles de la liberté d’expression au sens de l’article 10 de la convention européenne des droits de l’homme.

    Christine Tasin remarque notamment : « C'est une date symbolique, puisque c'est 4 ans jour pour jour après les Assises sur l'islamisation de nos pays  qui ont valu à Jacques Philarchein et à Renaud Camus une condamnation au printemps dernier. Tous les espoirs sont permis, il est encore en France des juges qui appliquent la loi, rien que la loi. »

  • Les Polonais ne veulent vraiment pas de l’euro

    Selon un nouveau sondage CBOS, 41% des Polonais sont fermement opposés, et 27% opposés à l’adoption de la monnaie unique européenne. Donc 68% contre l’euro.

    En 2002, le même institut de sondage trouvait 35% de Polonais fermement en faveur, et 29% en faveur, de l’adoption de la monnaie unique. Soit 64% pour l’euro.

    Le renversement est spectaculaire.

    Le gouvernement polonais est toujours officiellement pro-euro, mais pour son adoption aux calendes grecques. Car aucun chef politique sensé n’irait contre 68% de la population, et en outre il faut réunir les deux tiers du Parlement, ce qui est absolument impossible. Ou faire un référendum, dont le résultat est déjà connu.

    Le même sondage fait apparaître que 84% des Polonais souhaitent rester dans l’UE.

    Il semble qu’il n’y ait personne pour leur expliquer que le traité européen oblige tous les Etats membres à adopter la monnaie unique dès que leur économie le permet (sauf ceux qui s’en sont exclus avant sa mise en place).

    Et même à Bruxelles on est silencieux. Car la Pologne est un membre important de l’UE, qu'on évite de vexer, et elle n’est pas seule : c’est le même scénario chez ses voisins tchèques…

  • Le nouveau procès Wilders

    Le parquet néerlandais a décidé de poursuivre Geert Wilders pour « discrimination raciale et incitation à la haine ». Pour des propos tenus en… mars dernier.

    L’affaire est significative du niveau de la dictature antiraciste en Europe.

    En effet, lors d’une réunion électorale dans un café à La Haye, Geert Wilders avait demandé : « Est-ce que vous voulez plus, ou moins, de Marocains dans cette ville ? » Et tout le monde avait répondu : « Moins ! Moins ! » Wilders avait alors dit : « Nous allons nous en occuper. »

    Voilà qui est donc de la haine raciale, du moins selon le parquet néerlandais.

  • En Inde

    Un groupe d’hindous radicaux a attaqué le 13 décembre un groupe de chrétiens pentecôtistes qui chantait des chants de Noël dans la rue en allant rendre visite à des coreligionnaires. Les chrétiens, y compris des femmes et des enfants, ont été sauvagement battus. Le pasteur a perdu connaissance et a dû être hospitalisé. C’était à Hyderabad (Andhra Pradesh).

    Les hindous ont comme d’habitude justifié leur acte en accusant les chrétiens de faire des conversions forcées en donnant de l’argent aux pauvres. (Alors que ce sont eux qui donnent de l’argent aux pauvres chrétiens qui acceptent de redevenir hindous…)

    Fait notable : pour une fois, la police, après enquête, a formellement démenti qu’il y ait eu tentative de conversions forcées de la part de ces chrétiens.

    (Asianews)

  • En Indonésie

    Des dizaines de militants islamistes ont attaqué, le 15 décembre, les boutiques de Surakarta (Java central, plus de 500.000 habitants) qui vendent des articles de Noël, et ont enjoint les commerçants à cesser ce commerce.

    Cinq groupes participaient à cet assaut : le Conseil de la charia, le Groupe des guerriers islamiques, la Brigade Ishlah, la Jemaah Anshorut Tauhid et la Jemaah Ansarus Sharia.

    La semaine dernière, un chef musulman a appelé le président indonésien Jokowi à ne participer à aucune célébration de Noël, et a demandé que ces célébrations soient discrètes pour ne pas perturber la sensibilité des musulmans.

    Dans l’Etat d’Aceh, qui est officiellement sous le régime de la charia, le maire de la capitale Banda Aceh a pris un arrêté municipal interdisant aux musulmans de participer à quelque manifestation de Noël que ce soit.

    (Asianews)

  • Nigeria : le massacre des chrétiens continue

    Boko Haram (Etat islamique) a tué 32 personnes et en a enlevé au moins 185 autres, dont de nombreuses femmes et des enfants, dans le village chrétien de Gumsuri, dans l’Etat de Borno.

    C’était dimanche matin, à l’heure de la messe.

    Les informations ont mis quatre jours à venir, à cause de l'absence de réseau de téléphonie mobile et des routes en mauvais état. Gumsuri se trouve à 70 km au sud de Maiduguri, le fief historique de Boko Haram, et sur la route de Chibok, où avaient été enlevées 200 lycéennes.

  • Il a découvert le trésor qu’on lui avait caché

    L'abbé Antoine-Marie Petit, 34 ans, est arrivé à Arreau (Hautes-Pyrénées) il y a un an et trois mois. Depuis septembre dernier il célèbre la messe de saint Pie V dans l’église du village tous les dimanches à 18h. La Dépêche du Midi (de la famille Baylet, rad-soc laïcarde de choc) lui consacre un article d’autant plus étonnant qu’il est sympathique. J’en extrais seulement les propos du prêtre :

    « Cette messe m'a été demandée par des fidèles. Ce n'est pas un retour en arrière, mais une découverte. J'avais l'impression qu'on m'avait caché un trésor. Et un trésor, c'est fait pour être partagé.»

    «Tous les prêtres peuvent dire cette messe. Benoît XVI a rendu cette pratique possible en juillet 2007.»

    «Une messe, c'est public. Vient qui veut. Lors d'une messe en français, on fonctionne avec l'intellect. Avec une messe en latin, on comprend au niveau du cœur. Il n'est pas nécessaire de connaître le latin. On rentre dans une prière qui ne nous appartient pas et c'est très beau.»

    (Via Paix liturgique)

  • Une grande interview du cardinal Burke

    Grande dans les deux sens du terme: longue, et importante, à lire dans son intégralité chez Benoît et moi.

    Trois petits extraits :

    Sur la messe

    - Auriez-vous imaginé en 1975 qu'un jour vous auriez célébré la Messe dans le rite qui avait été abandonné au nom du renouvellement?
    - Non, je ne l'aurais pas imaginé. Bien que je doive dire aussi que je le trouve très normal, car c'est un rite tellement beau que le fait que l'Eglise l'ait récupéré est un signe de très bonne santé. Mais à l'époque je dois dire que la réforme liturgique en particulier était très radicale et comme je le disais, même violente, et donc la pensée d'une restauration ne paraissait pas possible, vraiment. Mais grâce à Dieu elle s'est produite.

    Sur le synode

    Je pense que le rapport qui avait été produit au milieu de la session du Synode, qui s'est conclu le 18 octobre, est peut-être l’un des documents publics de l'Eglise les plus scandaleux que je puisse imaginer.

    Sur le pape

    La parole de Jésus est la vérité à laquelle nous sommes appelés à obéir et, tout premier, à laquelle le Saint Père doit obéir. Pendant le Synode, il a parfois été fait référence à la plénitude du pouvoir du Saint Père, donnant le sentiment que le Saint Père pourrait même, par exemple, dissoudre un mariage valide qui a été consommé. Et cela n'est pas vrai. La "plénitude du pouvoir" n'est pas pouvoir absolu. C'est la "plénitude du pouvoir" de faire ce que le Christ nous commande de faire en obéissance à Lui. Nous suivons donc Notre Seigneur Jésus Christ, à commencer par le Saint Père.

  • Encore une prophétie supprimée par la Bible de Jérusalem

    Le verset 38 du chapitre 3 du livre de Baruch a toujours été considéré, et à juste titre puisqu’il l’est de façon éclatante, comme une prophétie christique. Le voici avec les deux versets précédents (pour ne pas recopier tout le chapitre, mais c’est encore plus impressionnant de lire le verset 38, qui est le dernier, comme la conclusion de tout le chapitre) :

    « C’est lui qui est notre Dieu, et aucun autre ne lui est comparable. Il a trouvé (ou : scruté) toute voie de connaissance, et l’a donnée à Jacob son serviteur, et à Israël son bien-aimé. Après cela il a été vu (ou : il a apparu) sur la terre, et il a conversé avec (ou : parmi) les hommes. »

    On fait immédiatement le rapprochement avec le prologue de l’Evangile de saint Jean : « Le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous. »

    C’est toujours ainsi que la tradition l’a compris, selon son sens obvie, et ce texte se trouve même deux fois dans la liturgie byzantine de Noël (aux « grandes heures » du 24 décembre et aux premières vêpres de la Nativité).

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  • O Adonai

    Les signes diacritiques ajoutés au mot YHWH dans les bibles en hébreu indiquaient (et indiquent toujours, du reste), que le nom ineffable doit se prononcer Adonaï. C’est-à-dire Seigneur. Mon Seigneur. Tel est le titre qu’a gardé l’antienne O de ce jour.

    Qui est ce Seigneur ? Le deuxième répons des matines en donne un portrait complet en trois phrases :

    . Praecursor pro nobis ingreditur Agnus sine macula, * Secundum ordinem Melchisedech Pontifex factus in aeternum, et in saeculum saeculi.
    . Ipse est rex iustitiae cuius generatio non habet finem.
    . Secundum ordinem Melchisedech Pontifex factus in aeternum, et in saeculum saeculi.

    Marchant devant nous, l’Agneau sans tache s’avance pour nous, ayant été fait Pontife, selon l’ordre de Melchisédech, pour l’éternité et les siècles des siècles. Lui-même est le Roi de justice, dont la génération n’a pas de fin.

    O Adonaï, * et Conducteur de la maison d’Israël, qui avez apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï : venez pour nous racheter par la puissance de votre bras.