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  • Le cardinal Burke : « Restons unis dans le Seigneur Jésus »

    Le rédacteur en chef de LifeSiteNews a remis aujourd’hui au cardinal Burke, au sanctuaire Notre-Dame de Guadalupe de La Crosse dans le Winconsin, le livre contenant les presque 30.000 signatures de la « pétition » qui avait été lancée il y a un mois. Il s’agissait en fait de remercier le cardinal, au moment où il était limogé par François, pour tout ce qu’il avait fait jusqu’ici pour l’Eglise et pour la foi.

    En recevant le livre (où il y a mon nom dedans ! Bon, d’accord, je ne suis pas tout seul…), il a déclaré :

    « Maintenant nous devons tous aller de l’avant, rester unis dans le Seigneur Jésus, en défendant la vérité de notre foi, particulièrement en ce qui concerne le mariage et la famille. Nous pouvons être confiants, même si les choses peuvent nous sembler plutôt sombres, que si nous coopérons avec la grâce de Dieu, et si nous sommes de vrais défenseurs de la foi et promoteurs de la vérité sur le mariage et la famille, la grâce de Notre Seigneur ne nous manquera pas. »

    Je ne commenterai pas. Mais je ne peux m’empêcher de constater qu’il y a là, de la part d’un cardinal, un mot, ou un nom, qui manque… Et cela me paraît un silence criant…

  • Le ministre et les homos

    C’était le 2 décembre, sur Mega TV. Le ministre grec de la Justice, Charalampos Athanasiou, répondait à une question sur la légalisation du « mariage » homosexuel en Grèce :

    « Je n’en discute pas, je ne le conçois pas. En outre, la Convention européenne des droits de l’homme l’interdit. Quand elle parle du mariage, elle parle de l’homme et de la femme. Nous sommes un pays qui respecte les traditions, qui respecte la nature humaine, et qui ne peut pas autoriser, au moins avec ce gouvernement et ce ministère, ce “mariage”. »

    Et comme on lui faisait remarquer que la majorité des pays européens ont adopté une telle loi, il a répondu : « C’est leur affaire… Notre pays a des structures. Nous devons regarder cela du point de vue religieux, du point de vue politique, du point de vue social. Aucune pression de quiconque n’empêchera le ministre de la Justice d’examiner la question avec calme et sang-froid. »

    La déclaration a aussitôt suscité un tollé dans le lobby homosexuel, et le ministre était sommé de présenter ses excuses.

    Le lendemain, sur une autre chaîne (Sky), le ministre a persisté et signé, soulignant qu’il s’opposait catégoriquement à la possibilité même de légiférer sur cette question : « J’ai été clair. C’est ma philosophie, c’est ce que je crois. C’est cette philosophie que je vais proposer au gouvernement, et le Parlement décidera. » Il a corrigé son propos de la veille sur la Convention européenne : « J’ai fait une erreur matérielle sur le mot utilisé : la Convention ne l’interdit pas, mais elle ne le prévoit pas. »

    Nouveau tollé du lobby homosexuel, parce que le ministre ne s’est pas excusé d’avoir osé dire que le « mariage » homosexuel est contre la nature humaine…

    *

    Au fait, c’est la première fois que je vois ce prénom de Charalampos, qui est transcrit de diverses façons (j’ai choisi celle du gouvernement grec…)  et qu’on devrait plutôt écrire Kharalampos (Ou Haralampos comme font les Anglais, en soulignant que c’est un H très aspiré.) Tout en sachant que le “p” se prononce “b” depuis au moins l’époque byzantine et sans doute déjà au temps du Christ (d’où l’orthographe Haralambos). Or je découvre que c’est le nom d'un saint très populaire en Grèce, un prêtre martyrisé à Magnésie en 202 à l’âge de 107 ans. Selon Wikipedia il y aurait un culte de saint Charalampe  en Picardie et en Belgique (Hainaut). Χαρά-λαμπος : grâce lumineuse. Le diminutif est “Babis”.

  • Mystères de l’homme

    Un patient italien en état de conscience minimale depuis près de deux ans a été réveillé par un anxiolytique à base de midazolam dans un hôpital de Pise, nous apprend Gènéthique.

    Un infirmier avait administré ce médicament au patient, et a eu la suprise de le voir se réveiller et de lui parler de façon normale, avant de replonger dans son état habituel.

    Les médecins ont réitéré l’expérience, et de nouveau le patient s’est réveillé et a parlé de façon normale pendant quelques instants.

    C’est la première fois qu’on constate un tel phénomène.

    Malheureusement l’effet du midazolam (qui est également utilisé chez les patients en phase terminale…) est court et le risque de dépendance est très élevé.

  • A propos de schisme

    Les religieuses américaines de la LCWR, qui pour dire les choses simplement ne croient plus en rien de ce qui fait la foi catholique (voire même simplement chrétienne), avaient fait l’objet, comme le rappelle Radio Vatican, d’une « évaluation doctrinale très sévère de la part de la Congrégation pour la doctrine de la Foi ». Le rapport final de la longue visite apostolique qui avait été décidée par Benoît XVI a été publié hier. Et, comme par magie, il n’y a presque plus rien à leur reprocher.

    Un journal italien titre : « Le pape pardonne les sœurs rebelles; la paix est faite avec les religieuses américaines ». Et un autre conclut : « Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a réitéré "l'admiration, l'estime et la gratitude" du Saint-Siège "pour ce que les sœurs américaines ont fait, font et feront". »

    On lira avec intérêt l’article de Paul Deotto traduit par Benoît et moi. L’auteur rappelle que Massimo Introvigne (aujourd’hui grand apologiste de François) concluait ainsi une analyse des multiples dérives de la LCWR :

    « Il s'agit à présent de voir quelles mesures Rome voudra prendre sur ce qui semble un schisme. »

  • Le 17 décembre... et le 13 octobre

    Ce jour qui est à la fois la première « férie privilégiée » de l’Avent, avec la première antienne O, et le mercredi des quatre temps, est aussi le jour anniversaire de François : Jorge Mario Bergoglio est né le 17 décembre 1936.

    Ce 17 décembre 1936, sainte Faustine, la messagère de la Divine Miséricorde, écrivait :

    « J’ai offert ce jour pour les prêtres, j’ai souffert plus que jamais intérieurement et extérieurement. Je ne savais pas qu’on pouvait tant souffrir en un jour. Je tâchais de faire l’Heure Sainte, pendant laquelle mon esprit goûta l’amertume du Jardin des Oliviers. Je lutte toute seule, soutenue par Son bras contre toutes les difficultés qui se dressent comme des murs infranchissables devant moi. Cependant j’ai confiance dans la force de Son Nom et je n’ai peur de rien. »

    C’est Kelly Bowring qui le signale sur son blog From Rome, soulignant que sainte Faustine a souffert son pire jour de souffrance, se sentant comme Jésus à Gethsémani trahi par Juda, le jour de la naissance du pape.

    Kelly Bowring est notamment l’auteur d’une trilogie fondée sur les apparitions et les révélations privées :

    "Chers enfants", les messages de Notre Dame de Medjugorje,

    Les secrets, châtiment et triomphe (des deux cœurs de Jésus et Marie),

    La grande bataille a commencé (la grande tribulation, le grand avertissement et le Miracle, la grande persécution, le grand châtiment, la grande victoire : comment aborder en paix la fin de notre temps)…

    A priori, et aussi à voir la présentation sur internet de sa maison d’édition, et la couverture de son dernier livre, on pourrait croire que Kelly Bowring n’est qu’un illuminé frappadingue. Mais il est professeur de théologie, bardé de diplômes, dont un doctorat de l’Université pontificale Saint Thomas d’Aquin (l’Angelicum).

    Quoi qu’il en soit, ses rapprochements peuvent être pleins de signification. On a vu le 17 décembre 1936. Il est intéressant de voir aussi ce qu’il dit du 13 octobre. Il n’y a guère que lui, me semble-t-il, qui ait fait attention au fait que la fameuse Relatio post disceptionem du synode extraordinaire a été publiée le 13 octobre.

    Et il souligne ce qu’a dit de ce texte Mgr Athanasius Schneider :

    « C’est la première fois dans l’histoire de l’Église qu’un tel texte hétérodoxe a été réellement publié comme un document d’une rencontre officielle d’évêques catholiques sous la direction d’un pape, même si ce texte n’avait qu’un caractère préliminaire. »

    Le 13 octobre 1884, Léon XIII eut sa vision terrifique de l’avenir de l’Eglise et composa la prière à saint Michel Archange pour combattre l’influence du démon. Saint Jean-Paul II disait : « Même si aujourd'hui on ne récite plus cette prière à la fin de la célébration eucharistique, je vous invite tous à ne pas l'oublier mais à la réciter pour obtenir d'être aidés dans le combat contre les forces des ténèbres et contre l'esprit de ce monde. »

    Le 13 octobre 1917, c’était la « danse du soleil » à Fatima, au terme de laquelle le soleil, secoué de tremblements, chuta en zig-zag vers la foule terrifiée.

    Le 13 octobre 1973, c’est le troisième et dernier message de la Vierge à Akita au Japon :

    « L’action du diable s’infiltrera même dans l’Église, de sorte qu’on verra des cardinaux s’opposer à des cardinaux et des évêques se dresser contre d’autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères. Les églises et les autels seront saccagés. L’Église sera pleine de ceux qui acceptent les compromis. Le démon poussera beaucoup de prêtres et de consacrés à quitter le service du Seigneur. Il s’acharnera spécialement contre les âmes consacrées à Dieu. La perspective de la perte de nombreuses âmes me rend triste. Déjà la coupe déborde; si les péchés croissent en nombre et en gravité, bientôt il n’y aura plus de pardon pour ceux-ci. »

    D’où la conclusion de Kelly Bowring :

    « Le 13 octobre 2014, premier jour du schisme catholique qui se développe ? » Ou, selon le titre de son article: Le jour dont on se souviendra comme du début du schisme catholique?

  • Mercredi des quatre temps de l’Avent

    Ce jour où les fidèles sont appelés deux fois à la pénitence (férie de l’Avent, quatre temps) est aussi un jour de fête…

    Dom Guéranger :

    « En l’Office des Matines, l’Église ne lit rien aujourd’hui du prophète Isaïe ; elle se contente de rappeler le passage de l’Évangile de saint Luc dans lequel est racontée l’Annonciation de la Sainte Vierge, et lit ensuite un fragment du Commentaire de saint Ambroise sur ce même passage. Le choix de cet Évangile, qui est le même que celui de la Messe, selon l’usage de toute l’année, a donné une célébrité particulière au Mercredi de la troisième semaine de l’Avent. On voit, par d’anciens Ordinaires à l’usage de plusieurs Églises insignes, tant Cathédrales qu’Abbatiales, que l’on transférait les fêtes qui tombaient en ce Mercredi ; qu’on ne disait point ce jour-là, à genoux, les prières fériales ; que l’Évangile Missus est, c’est-à-dire de l’Annonciation, était chanté à Matines par le Célébrant revêtu d’une chape blanche, avec la croix, les cierges et l’encens, et au son de la grosse cloche ; que, dans les Abbayes, l’Abbé devait une homélie aux Moines, comme aux fêtes solennelles. C’est même à cet Usage que nous sommes redevables des quatre magnifiques Sermons de saint Bernard sur les louanges de la Sainte Vierge, et qui sont intitulés : Super Missus est. »

    Cette année, ce mercredi est le 17 décembre, donc le premier jour des « féries majeures », qui ont des antiennes propres aux laudes et aux heures, et qui ont une grande antienne O aux vêpres.

    Aujourd’hui O Sapientia, que voici chantée par les frères étudiants dominicains d’Oxford :

    O Sagesse, * qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence. (Ecclésiastique 24, 3 ; Sagesse 8, 1 ; Isaïe 40, 14)