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  • C’est que notre société est « un peu archaïque »

    Dans un sondage Ipsos « pour Le Monde, le Cevipof et la Fondation Jean Jaurès sur les nouvelles fractures de la société française », 74% des personnes interrogées estiment que l’islam est une religion « intolérante » et qu’il n’est pas compatible avec les valeurs de la société française, et huit Français sur dix jugent que la religion musulmane cherche « à imposer son mode de fonctionnement aux autres ».

    Voilà qui est réconfortant, et montre que la massive propagande islamophile (y compris ecclésiastique) a des effets très limités, et de plus en plus limités.

    Le Monde s’en désole, bien sûr, et est allé chercher « le philosophe Abdennour Bidar, spécialiste de l'islam et de la laïcité », pour commenter ces tristes chiffres.

    Les torts sont relativement partagés, explique le « philosophe ». Car c’est quand même vrai qu’il y a un problème de l’islam, et aussi qu’on a eu tort de laisser seule l’extrême droite le dire…

    Mais il est vrai aussi que « notre société est un peu archaïque et a besoin d'ennemis », et que l’islam est donc « instrumentalisé à cette fin ». Sic.

    Abdennour Bidar est assurément un grand et moderne philosophe. Abdennour, ça veut dire serviteur de la lumière. Et il n’y a certes rien de plus lumineux que de découvrir que face à l’islam notre société est un peu archaïque… On en reste bouche bée. Et, logiquement, à la fin, vient le nécessaire corollaire que l’islam est « beaucoup plus soluble dans la modernité qu’on ne le croit »…

  • Pologne : une page se tourne

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    Ce n’est pas sans émotion que j’apprends la mort, hier, du cardinal Jozef Glemp, primat de Pologne de 1981 à 2009. Comme le dit très bien Wikipedia : « Son rôle dans le renversement du régime communiste de Pologne au cours des années 1980 a été de premier plan. Ce très proche ami de Jean-Paul II a guidé avec prudence, mais aussi avec une grande intelligence, la population catholique polonaise, de même qu'il a grandement facilité les actions de Solidarnosc. » Sous le communisme, on pouvait le trouver parfois timoré, mais sa marge de manœuvre était étroite : il devait tenir la ligne de crête, sans complaisance et sans compromission, permettant à l’Eglise de vivre dans les moins mauvaises conditions. En privé il demandait à l’abbé Popieluszko d’être moins virulent parce qu’il risquait de provoquer des représailles contre l’Eglise, mais publiquement il ne le désavoua jamais. D’autre part il se montra très ferme, face au déchaînement mondial des lobbies juifs, et à ses confrères Decourtray, Lustiger et Danneels, pour le maintien du carmel d’Auschwitz. Et c’est Jean-Paul II qui finit par céder.

    D’autre part, on apprend la mort de Mgr Jean Vilnet, ancien évêque de Lille, président de la conférence des évêques de France de 1981 à 1987. Un sinistre parangon de la dérive post-conciliaire… Espérons que ce soit aussi, mais d’une autre façon, une page qui se tourne…

  • Au moins, comme ça, on est prévenu…

    Tout va de plus en plus vite. Même le Conseil constitutionnel. La loi sur le « mariage » homosexuel n’est même pas encore arrivée en discussion à l’Assemblée nationale, elle n’est donc pas votée, on n’en a donc pas encore le texte, mais le président du Conseil constitutionnel fait déjà savoir que cette loi est parfaitement conforme à la Constitution.

    Pour une raison très simple, c’est que « c’est aux élus de la nation de dire quelle forme ils veulent donner au mariage ». Toute contestation de la dénaturation du mariage est donc balayée a priori. Les constitutionnalistes qui préparent des arguments sont prévenus : ils travaillent en vain. Le Conseil constitutionnel ne les regardera même pas.

    Jean-Louis Debré renvoie à la « décision du 28 janvier 2011 ». La décision par laquelle le Conseil constitutionnel déclarait que l’interdiction du « mariage » homosexuel est conforme à la Constitution, parce que c’est la loi, et que la question est du ressort du législateur.

    Si le législateur décide le contraire, le « mariage » homosexuel sera donc tout aussi conforme à la Constitution que son interdiction l’était…

    En réalité, contrairement à ce que prétend aujourd'hui son président, le Conseil constitutionnel n’a pas dit que les députés pouvaient définir le mariage comme ils l’entendaient : il a dit qu’il revenait au législateur de « fixer les conditions du mariage dès lors que, dans l'exercice de cette compétence, il ne prive pas de garanties légales des exigences de caractère constitutionnel ». Pas besoin d’être docteur en droit pour comprendre que ce n’est pas la même chose.

  • L’UOIF veut revenir au CFCM

    L’UOIF, qui avait boycotté les élections du Conseil français du culte musulman en 2011, « annonce son retour dans les instances du CFCM sur la base de nouveaux statuts, d’une nouvelle démarche et d’un nouvel esprit ».

    On ne sait pas si ça a un rapport avec la rencontre, dont personne n’a parlé (en dehors de l’observatoire de l’islamisation), le 3 janvier dernier, entre le cheikh Ahmed Jaballah, président de l’UOIF, et le président égyptien Mohammed Morsi.

  • Florence Cassez: petit rappel

    Florence Cassez a été libérée, sur décision de la Cour suprême du Mexique. Une décision logique, compte tenu des incroyables irrégularités du procès, qui avaient commencé par la grotesque mise en scène de son arrestation, laquelle a eu « un effet corrupteur sur tout le reste du dossier », comme l’a souligné un juge.

    Cela n’autorise en rien les médias à faire croire que le Mexique a enfin libéré une innocente victime d’une justice injuste et corrompue.

    Si en France les médias ont pris fait et cause pour Florence Cassez depuis le début de l’affaire, au Mexique c’est le contraire. L’une des plaies du pays est l’industrie de l’enlèvement, par des bandes qui demandent de fortes rançons et n’hésitent pas à torturer, violer et tuer leurs victimes. Or Florence Cassez, qu’on le veuille ou non, faisait partie d’une de ces bandes. Elle était la maîtresse d’Israel Vallarta Cisneros, chef du gang « Los Zodiacos », dont le QG était le ranch Las Chinitas, où ils habitaient.

    Florence Cassez prétend qu’elle ne savait rien des activités de son amant… Ses parents jurent quant à eux qu’ils n’ont jamais rencontré Israel Vallarta. Alors que la presse mexicaine a publié des photos où on les voit au ranch en compagnie de Florence et de son amant, et où l’on voit le père trinquer avec Vallarta.

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    (L'album de sainte Florence, par Hugues Kéraly. Cliquer sur l'image pour l'agrandir.)

    La presse mexicaine a publié nombre de témoignages accablants sur le rôle actif de Florence Cassez dans la bande et son influence sur Vallarta. Dont celui de la dernière victime du gang, Cristina Ríos Valladares, publié intégralement par Hugues Kéraly sur son site Sed Contra et dont il avait donné la traduction de quelques passages.

    Voir aussi ce que disait l’association mexicaine Halte aux enlèvements.

  • Un Tweet du pape…

     Voici, dans sa version française, le tweet envoyé hier par le pape, en lien avec sa première catéchèse d’une série sur la foi :

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    Et voici les commentaires :

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  • Saint Timothée

    C’est à bon droit que l’Église romaine a consacré ce jour à la mémoire de Timothée qui, avec Paul prisonnier de César, fut l’un des premiers prédicateurs de l’Évangile dans la Rome corrompue du parricide Néron. Son culte fut très répandu en Orient, surtout après que l’empereur Constance eut, en 356, fait transférer ses ossements à Constantinople. En Occident, bien que les Pères de l’Église aient souvent loué la sainteté et le zèle de Timothée, sa figure ne devint jamais vraiment populaire, et il faut, descendre jusqu’à Clément VIII pour que sa fête pénètre dans le Bréviaire romain avec le rite semi-double. Plus tard, en 1854, Pie IX l’éleva au rang de solennité de rite double. Dans les calendriers grecs, saint Timothée est fêté, avec le titre d’apôtre, le 22 janvier. Les Arméniens célèbrent notre saint le jeudi après le cinquième dimanche qui suit l’Exaltation de la sainte Croix, et ils lui associent les autres disciples de saint Paul, Tite, Archippus, Philémon, Sosipater, Jason et Onésime, dont leurs calendriers font aussi mémoire aux anniversaires respectifs de leur mort. (…)

    La fête de saint Timothée, disciple de Paul, sert de préparation à celle de son maître ; c’est ainsi que sur la porte de métal qui clôt l’hypogée de la confession, dans la basilique patriarcale de Saint-Paul, sont représentés Tite et Timothée comme si maintenant encore ils ne pouvaient pas se séparer du grand Apôtre et montaient la garde à son sépulcre afin que personne ne vienne troubler le repos du Maître.

    Bienheureux cardinal Schuster