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  • Les quotas de la Commission

    La Commission européenne est contente : 21 parlements nationaux sur 27 ont dit oui à son nouveau projet, non plus d’imposer, mais de recommander un quota de 40% de femmes dans les conseils d’administration (et les sanctions nationales qui devront aller avec).

    Cela va lui permettre de faire adopter sa directive. On vérifie ainsi qu’il s’agit d’un domaine où la souveraineté nationale a totalement disparu. Or, précisément, les parlements qui ont rejeté le projet l’on fait en mettant en avant que c’était une atteinte au principe de subsidiarité garanti dans le traité. Evidemment. Mais la Commission européenne s’en moque. Elle ne répond même pas à l’objection.

    On remarquera que le parlement tchèque n’a pas donné son avis. Il a fait savoir à la Commission que les parlements devaient examiner le projet pendant les vacances de Noël et que les députés avaient alors autre chose à faire. (Anecdote que l’on donnera à méditer à ceux qui se félicitent de voir l’élection présidentielle en cours nous débarrasser de l’eurosceptique Vaclav Klaus…)

    On notera encore que les réponses à la Commission ont deux pages en moyenne, mais que celle du Royaume Uni en a 74. On y trouve notamment un texte de Jo Swinson, ministre pour les Femmes et l’Egalité, qui souligne : « La majorité des femmes ne sont pas favorables aux quotas, car elles craignent d’être considérées comme de simples jetons ou marginalisées au sein des conseils d’administration. »

    Les autres pays qui ont dit non (mais auxquels la directive s’appliquera quand même) sont la Pologne, les Pays-Bas, le Danemark, et la Suède.

  • Des millions d’euros de l’UE pour les mosquées de Chypre Nord…

    Selon le député européen du Vlaams Belang Philip Claeys, la Commission européenne a dressé une liste de 11 monuments chypriotes, tant au nord qu’au sud, qui devraient recevoir une subvention européenne : quatre millions d’euros pour commencer. Les Turcs ont fait inclure quatre mosquées dans la liste.

    Pour Philip Claeys, « l’Union européenne va donc payer aux occupants pour des bâtiments qui sont le symbole de l’occupation. Pas étonnant que l’Union européenne ne soit prise au sérieux nulle part dans le monde. »

    (Lionel Baland, via Novopress)

     

  • La guerre au Mali

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    (Davantage que le pétrole, voir le petit triangle jaune, et surtout le petit triangle orangé - et celui qui se trouve à l'est au Niger.)

  • Et elle se dit « sidérée » !

    Deux journaux télévisés de France 2 ont été supprimés du site internet de la chaîne, parce que l’on y voyait très brièvement une journaliste (de France 3) sourire à Gilbert Collard qui venait de lui répondre par une plaisanterie.

    Face au tollé que cette affaire a évidemment provoquée, France 2 a fini par remettre les deux journaux sur son site.

    Réaction de la demoiselle qui avait exigé le retrait des journaux :

    « Je suis sidérée par l’ampleur que prend cette affaire microscopique. »

    Sic.

    On devrait lui montrer le chemin des studios de Télé-Pyongyang.

    Et aussi, et d'abord, bien sûr, aux responsables de France Télévision qui ont osé acquiescer à sa demande.

  • Attaque islamiste au Fayoum

    Des centaines d’islamistes ont détruit, le 15 janvier, un centre paroissial copte qui était en construction, dans le diocèse du Fayoum.

    C’est devenu habituel depuis que les Frères musulmans sont au pouvoir, souligne le P. Greiche, porte-parole de l’Eglise catholique : dans la semaine, trois autres bâtiments ont été attaqués en d’autres endroits. Aux contestations de droit de propriété et de permis de construire s’ajoute désormais l’assurance de l’impunité. La police intervient après les faits, et si elle arrête quelqu’un, ce sont des chrétiens…

  • Le clergé britannique annonce des persécutions (chez nous aussi)

    Pas moins de 13 évêques (catholiques) britanniques et un bon millier de prêtres ont signé une lettre ouverte par laquelle ils annoncent que si le « mariage » homosexuel est instauré cela aura de graves conséquences pour les catholiques, y compris sur le plan pénal. Ils rappellent que la persécution en Angleterre contre les catholiques, qui a duré des siècles, a commencé par une question de définition du mariage, que le roi imposa contre l’Eglise.

    Ce texte est lui-même historique. On en trouvera la traduction, et d’importants commentaires, sur le blog de Jeanne Smits.

  • Un nouveau patriarche copte catholique

    Mgr Ibrahim Isaac Sidrak, évêque de Minia, a été élu patriarche par le synode copte catholique. Il succède au cardinal Naguib. Il n’était pas l’un des deux favoris, et à 57 ans il est un jeune patriarche. Espérons qu’il soit un peu moins inexistant et un peu moins dhimmi extrémiste que son prédécesseur.

    [Le patriarcat d’Alexandrie des coptes catholiques a été établi en 1895. Cette Eglise aurait environ 250.000 fidèles.]

  • Saint Antoine

    Antoine, Égyptien, naquit de parents nobles et chrétiens, dont il se vit privé, encore adolescent. Entrant un jour dans une église, il entendit citer ces paroles de l’Évangile : « Si tu veux être parfait, va et vends ce que tu as, et donne-le aux pauvres ; » il pensa devoir obéir au Christ notre Seigneur, comme si ces paroles lui eussent été adressées. Ayant donc vendu son bien, il en distribua tout l’argent aux pauvres. Dégagé de ces entraves, il entreprit de mener sur la terre un genre de vie tout céleste. Mais comme il descendait dans l’arène pour un combat si périlleux, il jugea qu’il devait adjoindre au bouclier de la foi dont il était armé, le secours des autres vertus, et il s’enflamma d’un tel zèle pour les acquérir, qu’il s’efforçait d’imiter quiconque lui semblait exceller en quelque vertu. Nul n’était plus continent que lui, nul plus vigilant. Il surpassait tous les autres en patience, en mansuétude, en miséricorde, en humilité, dans le travail, et dans l’étude des divines Écritures.

    Antoine avait une telle horreur de la rencontre et des discours des hérétiques et des schismatiques, surtout des Ariens, qu’il disait qu’il ne fallait pas les aborder. Il couchait sur le sol lorsqu’un sommeil nécessaire s’emparait de lui, et se portait au jeûne avec tant d’ardeur qu’il ne mangeait que du pain avec un peu de sel, et n’étanchait sa soif qu’avec de l’eau ; et il ne réparait ses forces par cette nourriture et ce breuvage qu’après le coucher du soleil ; souvent même il s’abstenait de nourriture pendant deux jours consécutifs, et très fréquemment passait toute la nuit en prière.

    Étant devenu ainsi un vrai soldat de Dieu, Antoine fut attaqué de diverses tentations par l’ennemi du genre humain mais le très saint jeune homme en triomphait par le jeûne et la prière. Toutefois, malgré ses nombreuses victoires sur Satan, Antoine ne se croyait pas encore en sûreté ; car il savait que le diable use d’innombrables artifices pour nuire aux hommes. C’est pourquoi il se retira dans une vaste solitude de l’Égypte, où, faisant chaque jour de nouveaux progrès dans la perfection chrétienne, il en vint à mépriser tellement les démons qu’il leur reprochait leur faiblesse. Leurs assauts étaient cependant d’autant plus violents qu’Antoine devenait plus fort pour leur résister. Souvent il disait à ses disciples, qu’il excitait à combattre contre le diable, leur enseignant par quelles armes on peut le vaincre : « Croyez-moi, mes frères, Satan redoute les veilles pieuses, les prières, les jeûnes, la pauvreté volontaire, la miséricorde et l’humilité, mais surtout l'ardent amour pour le Christ notre Seigneur, dont la sainte croix lui est si redoutable, que le seul signe de cette croix l’affaiblit et le met en fuite. » Le saint Abbé devint si redoutable aux démons, qu’un grand nombre de possédés furent délivrés en Égypte en invoquant le nom d’Antoine.

    Telle était la renommée de sa sainteté que Constantin le Grand et ses fils se recommandèrent par lettres à ses prières. Enfin, âgé de cent cinq ans, ayant déjà d’innombrables imitateurs du genre de vie qu’il avait institué, il assembla ses moines, et après leur avoir donné des instructions touchant la règle parfaite de la vie chrétienne, illustre par sa sainteté et ses miracles, il s’en alla au ciel le seize des calendes de février.

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