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  • L’imposture Bayrou (8)

    Et il remet ça ! François Bayrou a prononcé un nouveau discours sur l’Europe, à Bruxelles, devant le lobby « Les amis de l’Europe ».

    Et il a dit : « J’éprouve un immense regret qu’on ait laissé à Bruxelles les organismes chargés de la fixation des normes. On les aurait mis à Milan, les gens s’en seraient pris à Milan pour les normes du fromage au lait cru. »

    Et d’ajouter : « La transformation de l’Europe en machine à contraintes pour les citoyens a été un grave accident. »

    L’accident étant cette grave erreur psychologique d’avoir laissé ces organismes à Bruxelles (Bruxelles = Europe), alors que si on les avait mis à Milan personne n’aurait perçu que l’Europe était une machine à contraintes.

    Il prend vraiment les citoyens pour des crétins des Pyrénées.

  • Un ministre socialiste parle comme Le Pen

    Sous ce titre, Jean-Marie Le Pen commente lui-même, dans un communiqué, les propos de John Reid signalés dans une note précédente :

    Le ministre britannique de l’Intérieur, le travailliste John Reid, déclare que l’immigration illégale est « injuste », parce qu’elle « sape le droit des travailleurs britanniques, vole l’argent du contribuable en utilisant des allocations, des services publics, fournis par les contribuables britanniques pour les Britanniques ». En conséquence, il veut donc interdire « l’accès aux avantages de la Grande-Bretagne » à ceux qui entrent dans le pays illégalement.

    Nous n’avons pas entendu la « blairiste » Ségolène Royal, ni aucune autre personnalité de droite ou de gauche, dénoncer ces propos, qui sont pourtant stigmatisés comme xénophobes lorsque c’est Le Pen qui les tient.

    J’attire l’attention des Français sur cet accord parfait entre un ministre socialiste britannique et le candidat national à la présidentielle française.

    Il tient au fait qu’il ne s’agit pas d’idéologie, mais simplement de bon sens, de défense de la patrie et du bien commun, qui sont les fondements de l’action politique, mais qui manquent tragiquement à mes concurrents.

  • Nouvelle offensive pour l’euthanasie

    Et voici un nouveau « manifeste » de la culture de mort. Celui de plus de 2.000 médecins et infirmières, qui affirment avoir « en conscience aidé médicalement des patients à mourir avec décence », et réclament la légalisation de l’euthanasie.  Le manifeste est publié pendant la campagne électorale, bien sûr, et à quelques jours du procès d’un médecin et d’une infirmière à Périgueux.

    Sur i-Télé, Marine Le Pen a déclaré qu’il serait « extrêmement dangereux » de légiférer dans ce domaine : « Je crains les dérives d’une législation qui permettrait en quelque sorte aussi des excès : de supprimer des gens qui gêneraient ». En revanche, il faudrait mener « une grande réflexion sur la fin de vie et le fait de limiter au maximum les souffrances à la fin de la vie », un domaine où la France n’est « pas particulièrement en pointe ».

  • En Irak, ça va mieux...

    Le ministère portugais des Affaires étrangères indique dans un communiqué que le Portugal va fermer son ambassade à Bagdad, en raison des « difficiles conditions de sécurité » et des « coûts financiers élevés » qu’elles impliquent. L’ambassadeur est déjà rentré à Lisbonne.

    Tandis que se poursuivent les attentats meurtriers quotidiens, pas moins de douze soldats américains ont été tués ces deux derniers jours.

    « Il n’y a pas de solution militaire au conflit en Irak », vient de déclarer le nouveau commandant de la « Force multinationale », le général Petraeus...

  • L’immigration illégale vole l’argent des nationaux

    « L’immigration illégale porte atteinte au salaire minimum, elle est injuste, elle sape le droit des travailleurs français, vole l’argent du contribuable en utilisant des allocations, des services publics fournis par les contribuables français pour les Français ». Il faut donc interdire « l’accès aux avantages de la France » à ceux qui entrent dans le pays illégalement.

    Qui a dit cela hier ? Jean-Marie Le Pen ?

    Non. Dans les citations, il faut lire en fait « britannique », et « Grande-Bretagne ». Elles sont du ministre britannique de l’Intérieur, le socialiste John Reid.

    On voit que lorsque John Reid dit cela pour la Grande-Bretagne, personne ne crie à la xénophobie, tandis que lorsque Jean-Marie Le Pen dit exactement la même chose pour la France, il suscite un tollé de toutes les bonnes consciences, de droite comme de gauche...

  • Le parrainage-loterie...

    L’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon, conseiller régional UMP, annonce qu’il va tirer au sort, publiquement, demain, le nom du candidat qu’il parrainera pour la présidentielle. Dans son chapeau, il aura mis les noms d’ « Olivier Besancenot, José Bové, Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Arlette Laguiller, Corinne Lepage et Jean-Marie Le Pen », qui « ne sont pas fantaisistes et participent activement à la campagne ». Il veut le tirer au sort pour ne pas donner l’impression que cela signifierait son soutien...

    Et il doit se croire intelligent. Pauvre démocratie...

  • Parrainages : la mise au point de l’AMF

    A l’issue de son comité directeur, l’Association des maires de France (AMF) a publié un communiqué pour souligner que le parrainage « n’est pas un soutien mais un acte républicain », qu’il « ne s’agit pas d’un choix et encore moins d’un vote en faveur de l’un ou l’autre candidat ». Elle ajoute que « le parrainage relève de la seule liberté de conscience du maire », qui « doit être respectée », et elle « dénonce toute stigmatisation à laquelle peut donner lieu un parrainage accordé par un maire ».

    Il est temps...

  • Parrainage et... Légion d’Honneur

    Altermedia a relevé dans Le Monde-La lettre du 6 mai/sur internet le 05-03-07, sous le titre Parrainage rédhibitoire :

    « Le sénateur et maire de Marseille, vice-président de l’UMP, Jean-Claude Gaudin, assure que l’UMP n’a donné aucune consigne concernant les signatures. (…) En réalité très peu de maires UMP veulent donner leur signature à Jean-Marie Le Pen parce qu’ils savent que s’ils le font, ils n’auront jamais la Légion d’honneur. »

    Et de préciser que cette mésaventure était arrivée « au maire d’Eyragues, à qui je n’ai jamais pu la faire avoir à cause de ça ».

  • Sororité

    C’est la Journée des femmes : cérémonie communautariste laïque et obligatoire. Cette année, naturellement, elle est particulièrement célébrée par celle qui a réussi à faire croire aux médias qu’elle était la seule femme à se présenter à la présidentielle, et dont l’un des axes de campagne est que les critiques qui lui sont faites sont sexistes, donc non recevables et scandaleuses.

    Hier soir, à Dijon, elle a fait l’apologie d’Olympe de Gouges, qu’elle fera entrer au Panthéon, « ce monument si peu accueillant aux femmes qu’il porte en son fronton : Aux grands hommes la patrie reconnaissante ». Car bien entendu Bécassine ne sait pas que le mot « homme », du latin homo, désigne l’espèce humaine, comme cela se voit dès la Genèse  : Dieu créa l’homme à son image, homme et femme il le créa.

    Bécassine conclut ainsi son couplet sur le combat féministe d’Olympe de Gouges : « Le tribunal lui reprocha d’avoir oublié, je le cite, les vertus qui conviennent à son sexe. On la guillotina. » La vérité historique est que Marie Gouze (tel était son vrai nom) fut guillotinée, non pas du tout pour ses thèses féministes, mais parce qu’elle était girondine et s’opposait à la Terreur.

    Olympe de Gouges avait rédigé une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, où l’on pouvait lire dans le Préambule : « Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en assemblée nationale. »

    C’est sans doute inspirée par ce (réel) sexisme que Marie-Ségolène Royal en est venue à s’exclamer : « Liberté, égalité, fraternité, aujourd’hui à Dijon j’en appelle à la sororité. »

    Mais une fois de plus, Bécassine ne sait pas de quoi elle parle. Le mot sorority est aux Etats-Unis le pendant féministe de fraternity. Ici Fraternity ne veut pas dire fraternité (en anglais cela se dit plutôt brotherhood), mais désigne une prétendue « société secrète » d’étudiants (qui se désigne par des lettres grecques, cachant le véritable nom qui est « secret »). De telles associations ont été constituées par des étudiantes, et c’est l’une d’elles, ΓΦΒ (gamma-phi-bêta), qui a inventé le mot sorority pour qualifier ces fraternités exclusivement féminines.

    On voit qu’on est très loin de la devise de la République.

    Cela dit, l’exclamation de Marie-Ségolène est d’abord un clin d’œil au « féminisme » le plus subversif : « Liberté, égalité, sororité », c’est par exemple sous ce slogan que la dessinatrice Mad Meg (sic) range, sur son site internet, ses liens vers les Chiennes de garde, les Pénélopes, le Collectif national pour les droits des femmes (CNDF, lié à la CADAC , etc.), La Meute , Les fées du logis (revue des gouines en moufles...), Act-up...

    Sans doute Marie-Ségolène a-t-elle vu « Liberté, égalité, sororité » sur le site de l’association André Léo (féministe communarde qui avait pris un nom d’homme..), site créé grâce à une subvention accordée par... la présidente du conseil régional Poitou-Charentes.

    Et c’est cela que les socialistes veulent mettre à l’Elysée ?

  • National Hebdo N° 1181

    « Tous dans le piège des parrainages... » : ceux qui ne les ont pas, et ceux qui voudraient qu’ils les aient parce que ça les arrange : c’est le thème de mon éditorial.

    En contrepoint de la visite de Jean-Marie Le Pen au Salon de l’agriculture, Alexandre Martin montre comment le président de la FNSEA a battu un record de mauvaise foi.

    La campagne de Jean-Marie Le Pen, c’est aussi son meeting à Marseille sur l’immigration... et l’affaire des ordinateurs piratés.

    A lire comme chaque semaine la Semaine de Topoline, « où l’on constate que le pays n’est plus qu’une vaste zone de non-droit et où Ségolène, grâce au pantalon, démontre son désir d’intégration ».

    Michel Limier s’intéresse à Christophe Chantepy, très discret patron de l’entreprise Royal (il est le président de Désirs d’avenir), qui est « l’un des responsables socialistes qui connaît le mieux les rouages de l’Etat par la multiplicité des fonctions qu’il a exercées, en particulier dans les cabinets ministériels ».

    Jean Roberto se penche sur le procès de la Khalifa Bank, où seuls les lampistes sont inquiétés.

    Béatrice Pereire constate que si les candidats à la présidentielle parlent beaucoup des Français, seul Jean-Marie Le Pen parle de la France et peut ainsi rassembler tous ceux qui aiment la France, d’où qu’ils viennent.

    Egalement dans ce numéro, le texte du vibrant discours de Roger Holeindre, à la convention présidentielle de Lille, sur l’armée française.