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  • L’imposture Bayrou (7)

    Rappel d’un communiqué de Jean-Marie Le Pen, en date du 26 février, à propos de « Bayrou qui joue au rebelle, Tartuffe dans le rôle de d’Artagnan » (convention de Lille) :

    François Bayrou, comme Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, ne concourt pas à l’élection présidentielle, mais à celle de gouverneur d’une province de l’Etat européen dont la capitale est Bruxelles.

    Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal font la course aux prébendes, l’un pour la droite, l’autre pour la gauche.

    François Bayrou, quant à lui, manifeste l’intention de distribuer les gamelles à droite et à gauche, dans un « rassemblement » de personnalités qui auront laissé leurs éventuelles convictions au vestiaire.

    Le faux rebelle est ainsi plus encore que les autres l’homme du Système : il est l’homme qui veut verrouiller le Système en installant à sa tête une caste unique de politiciens sans doctrine, soumis à l’euromondialisme ultralibéral destructeur des peuples et des nations.

  • L’imposture Bayrou (6)

    François Bayrou affirme qu’il pourrait nommer un Premier ministre de gauche, et qu’il a même un nom en tête, alors qu’il ne voit pas quel homme politique de droite il pourrait nommer à ce poste.

    Dans le système électoral actuel, qui ne sera pas modifié aux prochaines législatives, si Bayrou nomme un Premier ministre de gauche, c’est qu’il y aura une majorité de gauche à l’Assemblée nationale. Sinon le chef du gouvernement ne pourra pas gouverner, il sera mis en minorité dès le vote de confiance.

    On sait que Bayrou rêve d’une majorité droite-gauche sous son égide, mais ce n’est qu’un fantasme.

    François Bayrou, qui a fait toute sa carrière à droite, souhaite donc que les socialistes gagnent les législatives…

    Mais que lui importe, puisque son ambition est d’être la potiche-relais française de la Commission européenne.

  • L’imposture Bayrou (5)

    Merci à Vox Galliae de signaler (merci aussi au Salon Beige) ma petite série sur François Bayrou, et de rappeler ses propos contradictoires sur la formation des imams :

    François Bayrou disait, en mars 2002, dans un entretien sur le site oumma.com :

    « Je souhaite vivement que nous formions des imams français en France. En effet, nous disposons des moyens matériels et humains pour le faire. Ce qui a manqué à ce jour c'est la volonté. Vous pouvez être assuré qu'elle ne me fera pas défaut ! »

    Et il disait, le 17 octobre 2005 :

    « Je ne vois pas comment un Etat démocratique moderne puisse légitimement organiser une religion, comme par exemple former les imams. »

  • Bécassine a peur des paysans

    (Via les brèves de campagne de Vox Galliae)

    Ségolène Royal a annulé sa visite au salon de l'agriculture prévue initialement dimanche sans livrer d'explications publiques. Une rumeur disait qu’elle irait lundi. On l’y attend toujours.

    Selon le blog Désert d'avenir, elle souhaitait visiter le Salon à 7 h alors qu’il n'ouvre qu'à 9 h. L'organisme qui gère le protocole avait refusé cette demande et elle avait finalement accepté de venir à 9 heures avant de faire faux bond. Nouvelle demande incongrue, ajoute Désert d’avenir, elle souhaitait ensuite y aller ce mercredi à 6 heures du matin, ce que les organisateurs ont également refusé.

    Cela rappelle la visite du Salon par Dominique Voynet, alors ministre, en 2000. Elle était venue après la fermeture pour se faire photographier avec un cheval, dans un coin transformé en studio, pour Paris Match

  • L’imposture Bayrou (4)

    En avril 2005, François Bayrou faisait paraître un livre intitulé OUI : plaidoyer pour la Constitution européenne. Il y expliquait que le texte soumis à référendum était une des merveilles du monde, que chaque article avait été soigneusement rédigé de façon à ce que l’ensemble soit un texte capable de faire fonctionner au mieux l’Union européenne.

    Dans son discours de Strasbourg, le 12 février dernier, il dit que si l’inspiration du texte était juste, « on a donné un texte qui était proprement, simplement et complètement illisible ». Sic.

    Aujourd’hui il veut donc un « texte lisible par tout le monde, court, compréhensible et offrant les garanties démocratiques nécessaires », qui sera soumis à référendum.

    Un texte qui naturellement sauvegarde l’essentiel de la Constitution européenne, à savoir ce qui détruit radicalement ce qui reste de la souveraineté française.

  • L’imposture Bayrou (3)

    Le 12 février dernier, François Bayrou a prononcé un très long discours à Strasbourg, sur l’Europe. En fait, il faut attendre la moitié du discours pour qu’il aborde le sujet. Et cela commence ainsi : « Je veux parler d’Europe dans cette campagne où personne n’en parle. » François Bayrou n’a donc jamais entendu Jean-Marie Le Pen. Ce n’est pas très sérieux.

    Dans ce long plaidoyer européiste, relevons une perle. Une perle noire. L’expression la plus pure du cynisme européiste et du mépris des peuples :

    « Peu à peu, les Français, nos concitoyens, le peuple de ceux qui ont bâti l’Europe, ont eu le sentiment qu’à Bruxelles il y avait des gens dont, au fond, la vocation était d’empêcher les autres de continuer à vivre comme ils vivaient. Ceci est une des plus grandes tragédies politique de notre temps. Je regrette qu’on ait laissé les spécialistes très éminents qui réglaient les questions de moteurs automobiles, des lampes d’automobiles, du gabarit, des décibels, de la taille des frigos chez les cuisiniers ou chez les agriculteurs qui faisaient du foie gras, à Bruxelles. On aurait dû les mettre n’importe où ailleurs, à Milan, par exemple. Ils auraient été très bien à Milan, à Florence, dans une grande et magnifique ville italienne, comme cela on n’aurait pas dit : « C’est Bruxelles qui nous embête », mais : « C’est Milan qui nous embête », et cela n’aurait pas eu la même signification aux yeux de l’histoire européenne. »

    La « tragédie », pour Bayrou, ce n’est pas que des fonctionnaires apatrides imposent des règlements sur le bruit des tondeuses à gazons ou la taille des œufs (exemples qu’il donne juste avant), mais que les gens mettent cela sur le compte de l’Union européenne, symbolisée par Bruxelles. Si ces règlements (qu’il ne conteste en aucune manière) venaient de Milan, le bon peuple n’y verrait que du feu, et « Bruxelles » serait parée de toutes les vertus européennes...

  • Parrainages : le mouvement des élus locaux lance un appel

    Le Mouvement national des élus locaux (MNEL) appelle les maires et autres élus locaux à apporter leur parrainage aux candidats « dont la présence correspond à un véritable courant d’opinion », a annoncé son président André Santini. Cet appel a été décidé à l’unanimité par le comité directeur du MNEL.

    Le MNEL « rappelle que parrainage ne signifie pas soutien et demande aux élus locaux d’exercer, pleinement et sans crainte, les responsabilités que leur donne la loi, afin que soit représentée la libre expression du suffrage universel. Tout en jugeant nécessaire une réforme du système des parrainages, le MNEL estime qu’il serait dangereux, pour le débat démocratique, que ce système empêche les électeurs de voter, au premier tour, pour le candidat de leur choix. »

  • L’imposture Bayrou (2)

    François Bayrou était hier au Salon de l’agriculture. Il a osé dire que « la France entière a besoin de sauvegarder son visage agricole » ; que les agriculteurs « ont besoin d'un président de la République qui les aime, les comprenne, les soutienne parce que ce sera un combat de tous les jours » ; qu’il « doit y avoir une politique agricole mais aussi une politique des agriculteurs », que l’agriculture est « un secteur d'avenir », indispensable notamment à « la sauvegarde de la souveraineté alimentaire » de la France. Et encore : « Il faut que sans trêve le nouveau gouvernement défende la vocation agricole de notre pays et une PAC qui prenne en charge le soutien des exploitations familiales ».

    François Bayrou est un européiste forcené. Le premier budget européen est, de loin, celui de l’agriculture, la première politique européenne est donc celle de l’agriculture, et François Bayrou la soutient sans l’ombre d’une nuance. Or cette politique agricole commune est une politique résolument hostile aux exploitations familiales, une politique qui détruit le « visage agricole » de la France, une politique de désertification des campagnes, de génocide paysan, comme on peut le constater tant par les statistiques qu’en se promenant sur notre territoire. C’est une politique qui vise à délimiter des productions agricoles industrielles spécialisées et géographiquement définies, où la France n’a pas son mot à dire précisément parce qu’elle reste encore un pays d’exploitations familiales, et que cette dispersion nuit terriblement au travail des eurocrates.

    François Bayrou ose parler de « souveraineté alimentaire », lui qui est un partisan fanatique de l’abandon à Bruxelles de toute souveraineté nationale.

    Il ose dire qu’il veut une PAC qui prenne en charge le soutien des exploitations familiales, mais il oublie que la PAC actuelle n’est financée que jusqu’en 2013, et que la PAC de 2014 sera encore plus destructrice, encore plus hostile aux paysans, sous l’influence des pays du Nord, et cela surtout, bien sûr, si on a le gouvernement d’un Bayrou à plat ventre devant Bruxelles.

    Il est significatif que le même jour Jean-Marie Le Pen visitait aussi le Salon de l’agriculture. Avec un message de vérité et d’espoir. Avec une vision française, européenne et planétaire de la situation, montrant quels sont les atouts de l’agriculture française et européenne dans la compétition mondiale, à condition d’orienter la PAC , non pas vers la fin des paysans, mais vers un nouveau matin des paysans. Et il ne s‘agit pas de vœux pieux, mais de propositions précises, sur ce que doit faire le gouvernement français à l’OMC et à Bruxelles, et aussi au niveau national, en utilisant toutes les marges de manœuvre qui restent, notamment en favorisant l’installation de jeunes agriculteurs.

    Le contraste était saisissant, entre les propos démagogiques de Bayrou, dépourvus de toute perspective concrète, démentis par l’européisme qu’il revendique par ailleurs, et les propositions précises et réalistes de Le Pen, portées par ce souffle national de la France qui a quelque chose à dire au monde.

  • L’imposture Bayrou (1)

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    Le site internet de François Bayrou comporte un certain nombre de bandeaux qui ornent les rubriques de façon aléatoire. En voici un, pour le moins étonnant. Surtout que, lorsque je suis allé sur le site, il ornait la rubrique « Portrait », donc la plus personnelle, celle où François Bayrou se présente et dit qui il est. Voilà donc comment François Bayrou voit la France, notamment la femme française, voilée, soumise à la charia. Et son plus proche compatriote masculin est forcément noir... Ce n'est plus de la discrimination positive, c'est du racisme à l'envers.

  • Ecce ascendimus Jerosolymam

    Voici que nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’Homme sera livré pour être crucifié.

    Il sera livré en effet aux païens pour être bafoué, et flagellé, et crucifié.

    (Antiennes du Benedictus et du Magnificat, d’après l’évangile du jour.)