Et il remet ça ! François Bayrou a prononcé un nouveau discours sur l’Europe, à Bruxelles, devant le lobby « Les amis de l’Europe ».
Et il a dit : « J’éprouve un immense regret qu’on ait laissé à Bruxelles les organismes chargés de la fixation des normes. On les aurait mis à Milan, les gens s’en seraient pris à Milan pour les normes du fromage au lait cru. »
Et d’ajouter : « La transformation de l’Europe en machine à contraintes pour les citoyens a été un grave accident. »
L’accident étant cette grave erreur psychologique d’avoir laissé ces organismes à Bruxelles (Bruxelles = Europe), alors que si on les avait mis à Milan personne n’aurait perçu que l’Europe était une machine à contraintes.
Il prend vraiment les citoyens pour des crétins des Pyrénées.
Commentaires
Le problème, c'est qu'il n'a pas tout à fait tort (cf. les sondages, déconnectés seulement partiellement de la réalité). À ceci près que ce sont des crétins, mais pas des Pyrénées. Des crétins de nulle part, des crétins de partout, et d'autant plus crétins qu'ils sont de nulle part.
Quid de l'imposture Soral cher ami?
[Je ne crois pas être votre ami, et je ne crois pas non plus que Soral soit candidat à la présidence de la République.]
Nous ne nous connaissons pas mon cher. J'employais le vocable "ami" par un pure souci de courtoisie.
Mais votre réponse semble bien refléter l'embarras dans lequel vous vous trouvez, n'est-ce pas?
[Je ne suis embarrassé par absolument rien, sinon par mes péchés. Et certainement pas par le cas Soral... YD]