Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Roman Giertych réclame une politique européenne de la vie

    Ci-dessous la traduction, par Monika Karbowska, envoyée au site d’extrême gauche Bellaciao, d’une dépêche de l’agence polonaise de presse, relatant des propos de Roman Giertych, vice-Premier ministre du gouvernement polonais, ministre de l'Edcuation nationale, et président de la Ligue des familles polonaises, mouvement politique membre de la coalition au pouvoir. Merci au Salon Beige de l’avoir signalée.

    Le ministre polonais de l’Education nationale appelle à l’interdiction de l’avortement partout en Europe. Communiqué de l’Agence PAP, 1er mars 2007.

    Roman Giertych a appelé à interdire l’avortement dans toute l’Europe au cours d’une réunion informelle des ministres de l’Education nationale européens à Heidelberg en Allemagne. Il a également proposé la création d’une Grande Charte des Droits des Nations. A l’origine, la réunion de Heidelberg devait être consacrée au Traité constitutionnel européen, mais tout a changé lors du discours de Roman Giertych. Le ministre polonais a parlé dans son discours de l’avortement et de l’homosexualité. Il a souligné que « si nous n’allons pas de toutes nos forces soutenir la famille, il n’y a pas d’avenir pour notre continent. Nous serons un continent occupé par des représentants de nations qui savent valoriser la famille, les nations islamiques ».

    Pendant la réunion ministérielle Giertych a dit que tout être humain a besoin d’être protégé dès sa conception. « Une des plus horribles réalités de notre temps est le manque de vérité au sujet de millions d’Européens tués dans des avortements. Cet acte criminel légalisé par de nombreux parlements est une nouvelle forme de barbarie. Une nation qui tue ses enfants est une nation sans avenir. Un continent qui tue ses enfants sera dominé par les nations qui ne les tuent pas », a-t-il expliqué.

    Selon Giertych, avant de discuter des programmes éducatifs communs ou des programmes comme « tolérance zéro », il faut discuter des choses essentielles. Le Vice-premier ministre polonais a proposé la rédaction d’une « Grande Charte des Droits des Nations d’Europe » qui doit garantir « la liberté et l’identité selon les valeurs de la vie humaine et de la famille ». Selon Roman Giertych, cette Charte pourrait voir le jour et être adoptée par l’UE d’ici 2015. Comme il l’a exprimé aux journalistes, les valeurs de l’Union européenne seraient à la base de cette Charte, des valeurs telles que l’identité nationale, la famille et le respect de la vie. « Dans le cadre de la politique familiale nous proposons l’interdiction de l’avortement en Europe et de la propagande homosexuelle ». a expliqué Giertych.

    Les représentants des autres Etats de l’Union européenne ont accueilli le discours de Giertych avec calme. Une discussion a eu lieu, mais elle concernait le fait que le sujet de la réunion était la Constitution européenne. Tous ceux qui étaient présents dans la salle étaient d’accord sur le fait qu’il faut rediscuter les valeurs de l’Union.

    Pour Giertych, l’opinion qu’il a présentée pendant la réunion des ministres de l’Education européens n’est pas un ultimatum, mais une opinion. Cependant, il a souligné que ce discours a été présenté auparavant au gouvernement polonais et donc a été approuvé par le gouvernement. C’est donc l’opinion officielle du gouvernement polonais qui y a été présentée.

  • La CGT Paris ridicule

    La CGT Paris réagit à retardement sur un propos de Jean-Marie Le Pen qui a suscité l’indignation de quelques lobbies homosexuels, et qui a fait rire ou sourire dans les chaumières. C’était le 20 février dernier, devant les chasseurs : « Dans le Marais de Paris, on peut chasser le chapon sans date d’ouverture ou de fermeture, mais dans le marais de Picardie, on ne peut pas chasser le canard en février. »

    La CGT Paris « condamne fermement des propos qui constituent un appel à la violence » : « En comparant implicitement la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transsexuelle à du gibier, M. Le Pen ne fait qu’attiser la haine. »

    La CGT Paris ne sait donc pas que le chapon n’est pas un gibier, et qu’en conséquence le chapon ne se chasse nulle part. L’expression « chasser le chapon » n’a rien d’un appel à la violence ou à la haine, mais ressortit plutôt à ce qu’on pourrait appeler la « parade amoureuse »... si les volatiles ne respectaient pas, quant à eux, la loi naturelle en la matière.

  • Confirmation d’une trahison européenne

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La Commission européenne « espère que jusqu’à quatre chapitres » des négociations avec la Turquie seront ouverts pendant la présidence allemande, c’est-à-dire d’ici le mois de juin.

    On nous avait affirmé que la décision du Conseil européen du 15 décembre dernier de geler 8 des 35 chapitres était une sanction prise contre la Turquie en raison de son refus de reconnaître Chypre.

    J’avais alors dénoncé cette opération d’intoxication de l’opinion publique, en montrant qu’en réalité la décision européenne était un coup d’accélérateur donné aux négociations. Car jusque-là aucun chapitre ne pouvait être ouvert, en raison du veto de Chypre.

    Et maintenant on va en ouvrir quatre.

    La Commission européenne confirme ainsi que ces fausses sanctions étaient une vraie trahison des peuples d’Europe.

  • Manœuvres contre Le Pen : le parquet agit

    Jean-Marie Le Pen s’est félicité sur BFM que le garde des Sceaux ait « donné des consignes très fermes aux parquets » pour mener des investigations après les plaintes contre X qu’il a déposées concernant les manœuvres visant à dissuader des maires de lui apporter leur parrainage. « Les parquets diligentent actuellement toute une série d’investigations dont j’espère qu’elles vont aboutir », a-t-il dit, et il « espère que le dossier sera tranché avant les élections ».

    Dans le même temps, on apprend que l’Est Républicain va sans doute porter plainte, comme Jean-Marie Le Pen, pour savoir qui sont les faux journalistes qui contactent les maires. « Bien entendu notre journal – que d’ailleurs le président du Front national ne met pas en cause – est étranger à ces basses manœuvres, qui ne méritent que le mépris », déclare à l’AFP Pierre Taribo, le directeur de la rédaction, qui ajoute : « Nous n’avons pas l’intention d’en rester là. »

    Rappelons que selon Jean-Marie Le Pen, dans certains cas ces appels de faux journalistes ont été suivis d’appels de personnes de l’entourage de Philippe de Villiers, voire même du président du MPF en personne.

  • L’aide américaine à Israël

    Les Etats-Unis et Israël ont commencé à discuter du programme décennal d’aide américaine à Israël, le programme établi en 1998 prenant fin en 2008.

    Israël est le premier bénéficiaire de l’aide américaine dans le monde. Cette aide représente grosso modo un tiers de la totalité des aides accordées par les Américains dans le monde. Ainsi, par exemple, quand les Américains donnent 1 dollar à un Africain, ils donnent en même temps 250 dollars à un Israélien.

    Le programme de 1998 prévoyait une aide civile décroissante, de 1,2 milliard de dollars en 1998 jusqu’à zéro en 2008, et une augmentation de l’aide militaire, de 1,8 à 2,4 milliards de dollars. S’y est ajoutée une aide militaire d’urgence d’un milliard en 2003 (l’urgence militaire étant la récession de l’économie israélienne...), et 9 milliards de garanties de prêts. En 2005, Israël devait aussi recevoir une aide spéciale de 1,2 milliard pour le développement du Néguev et de la Galilée , négociée en échange du retrait israélien de la bande de Gaza, mais a dû y renoncer après l’ouragan Katrina qui avait ravagé le sud des Etats-Unis.

  • Giscard et la Constitution européenne

    Valéry Giscard d’Estaing a évoqué la Constitution européenne devant les étudiants de l’université de Georgetown à Washington.

    « Pour achever la ratification, il serait nécessaire pour les deux Etats qui ont dit non de changer leur position », a-t-il déclaré. La France et les Pays-Bas seront donc bien obligés de s’aligner sur les autres. « Il faut vraiment que la France clarifie sa position et ne demande pas aux autres de clarifier la leur, qui est généralement claire. » Mais il faut attendre les élections. Après, il faudra « un délai approprié pour permettre aux gens d’avoir le sentiment que le texte est examiné minutieusement et que toutes les observations sont faites ». Une fois qu’on leur aura inculqué ce sentiment, on fera voter le traité par le Parlement, parce que, « pour un texte de cette nature, un processus parlementaire est plus adapté », et ce fut « probablement une erreur de l’avoir soumis à référendum ».

    Mais Giscard n’oublie pas que d’autres pays, qui ont gelé le processus de ratification, sont hostiles à la Constitution européenne. Et le voilà qui suggère que certains pays comme la Grande-Bretagne ou la République tchèque puissent rester en dehors du traité constitutionnel comme certains pays restent en dehors de la monnaie unique...

    Et alors pourquoi pas la France, qui a ouvertement et clairement dit non ?

  • Une victoire du « genre »

    Les députés espagnols ont adopté définitivement une loi autorisant les transsexuels à changer civilement de sexe et d’identité sans opération chirurgicale préalable, autrement dit alors qu’ils n’ont pas changé de sexe et ne sont donc pas transsexuels...

    Il s’agit d’une loi dite « d’identité de genre », qui consacre la primauté du « sexe social et psychologique » sur le sexe biologique et l’aspect morphologique. On ne naît pas homme ou femme, on choisit son « genre » et l’on peut en changer à son gré.

    C’est la négation même de l’ordre naturel, le dernier stade de la subversion de la création.

    Il ne s’agit pas d’une invention espagnole. L’idéologie du « genre » s’impose dans les instances internationales depuis la conférence de Pékin de 1995 sur les droits des femmes, dont l’un des 12 points était « l’égalité du genre » (gender equality), point qui avait été vivement dénoncé par le Saint-Siège.

    La loi espagnole préfigure donc des lois semblables dans les autres pays. Il paraît que 12 pays ont déjà une telle loi.

  • Trop vieux, Le Pen ?

    Abdoulaye Wade, 80 ans, a remporté dès le premier tour l’élection présidentielle du Sénégal, avec près de 56% des voix.

  • Le petit nuage de Bayrou

    Les sondages sont toujours au plus haut, voire encore à la hausse, pour François Bayrou, et sa « cote de popularité », selon l’indice TNS-Sofres, a bondi de 19 points en un mois.

    Plus dure sera la chute...

    Les sondeurs soulignent qu’ils n’ont jamais vu un électorat aussi volatile et indécis, et que François Bayrou fait son miel des déçus de Ségolène Royal ainsi que des déçus de Nicolas Sarkozy, mais que c’est l’électorat le plus fragile qui soit.

  • La « politique de la vie » selon Sarkozy

    Nicolas Sarkozy a présenté hier, dans un discours à Bordeaux, sa « politique de la vie ».

    Cela « commence en faisant la guerre aux causes de la guerre », à savoir le... réchauffement climatique, le gaspillage, la pauvreté.

    Et d’embrayer sur l’éducation, la santé, la culture...

    Avant de faire allusion à la souhaitable euthanasie sous couvert du fait que « nul ne peut rester indifférent à la souffrance extrême ».

    Et de conclure sur le « combat écologique », et in fine l’affirmation qu’il faut procurer « à chacun les moyens de faire de sa vie une aventure dont il sera le héros »...