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  • Reprise…

    François Sauvadet, porte-parole de l’UDF, se demande pourquoi Sarkozy « ferait demain ce qui n’a pas été fait » par le gouvernement auquel il appartient et qui dispose d’une écrasante majorité.

    François Sauvadet reprend sans vergogne le premier slogan de campagne de Jean-Marie Le Pen : « Pourquoi feraient-ils demain ce qu’ils n’ont ni su, ni pu, ni voulu faire depuis trente ans ? »

    L’emprunt est mal venu, car François Bayrou, qui joue aujourd’hui au rebelle est, au même titre que Nicolas Sarkozy, un de ceux qui n’ont ni su, ni pu, ni voulu…

  • Féminisme débile

    Après les plaintes de Ségolène accusant ceux qui la critiquent de la critiquer parce qu’elle est une femme, après la dénonciation par Christiane Taubira du « refoulé machiste » qui s’exprime vis-à-vis de la candidate, après l’appel de onze femmes socialistes contre la « campagne insultante envers toutes les femmes » menée contre l’égérie, voici que Michèle Saban, vice-présidente PS du conseil régional d’Ile-de-France (qui n’est pas signataire de l’appel précédent), annonce une « chaîne de la victoire » de 70 femmes en 70 jours : entre le 12 février et le 22 avril, « chaque jour, dans une ville, un département, une région, une femme lancera un appel à voter Ségolène Royal ». Ce doit être pour la fondation d’une république des amazones…

  • Le paradoxe du jour

    Alain Soral a tenu une conférence de presse, en présence de Louis Aliot, pour afficher son soutien à Jean-Marie Le Pen. « Si Marx était vivant, il appellerait à voter Le Pen… Seuls les nationalistes peuvent être efficaces contre la déferlante mondialiste et ultralibérale. »

  • Chambres d’agriculture

    La FNSEA conforte sa position majoritaire dans les élections aux Chambres d’agriculture. Majoritaire en voix, elle est ultra-majoritaire en sièges, en raison du système électoral conçu pour cela…

    On constate que la Confédération paysanne, propulsée lors des élections précédentes par José Bové, chute de 26,8 à 19,6%. Elle perd même la seule chambre d’agriculture qu’elle détenait en métropole, celle de Nantes.

    En revanche la Coordination rurale, pourtant plutôt discrète sur le plan médiatique ces derniers temps, progresse de 12,2 à 18,7%.

    C’est l’occasion de lire le beau « serment de l’agriculteur », que propose la Coordination rurale aux paysans comme le serment d’Hippocrate s’impose aux médecins :

    Le serment de l’agriculteur

    Au nom de tous nos ancêtres paysans qui, de siècle en siècle, ont bâti nos pays et façonné leurs merveilleux paysages, je m’engage sur l’honneur à cultiver en bon père de famille.

    Pleinement conscient d’être le gérant d’un patrimoine vital pour l’humanité, je m’efforcerai, en toute raison, de conserver la fertilité de la terre nécessaire à la vie des générations futures.

    Convaincu de la noblesse et de l’utilité de mon métier, indispensable pour nourrir les hommes, je l’exercerai en pleine responsabilité. En toutes circonstances je m’efforcerai de produire une nourriture saine. Sans jamais cesser de m’émerveiller, je cultiverai la vie avec respect, observant, m’instruisant et m’entourant de conseils avisés pour utiliser le progrès avec discernement.

    Entrepreneur libre et responsable, les lois de la nature, que par mon métier j’entretiens, seront mes limites. Elles sont source de sagesse et l’origine de notre bon sens paysan, valeur qui caractérise nos pays dont nous sommes les racines. J’offrirai ainsi, gracieusement à tous la possibilité de partager mon enthousiasme devant la beauté de nos campagnes.

    Si je reste fidèle à mon serment puissè-je vivre dignement de ma profession et bénéficier du respect auquel mon métier, le plus utile entre tous, donne droit. Mais si je deviens parjure, qu’un sort contraire m’arrive !

  • Raté

    L’appareil de l’UMP s’était mobilisé pour que Nicolas Sarkozy fasse la plus grosse audience possible, hier soir sur TF1. Le parti avait notamment envoyé un SMS aux 330.000 adhérents pour leur demander de regarder l’émission et d’organiser des « soirées collégiales » (?). Un proche de Sarkozy avait confié à l’AFP : « L’idéal serait d’atteindre neuf à dix millions de téléspectateurs. »

    Il y en a eu un peu plus de 8 millions. C’est beaucoup, pour entendre la démagogie déjà trop bien connue du ministre de l’Intérieur, mais c’est nettement en dessous de « l’idéal ».

  • Turqueries

    Contrairement à ce qu’il affirmait en fin de semaine dernière, le gouvernement turc n’a pas attendu la fin de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Hrant Dink pour décider du sort du chef des renseignements d’Istanbul, Ahmet Ilhan Güler. Il vient d’être limogé, conformément à ce que réclamaient les médias. On lui reproche de n’avoir pas poussé jusqu’au bout les recherches pour retrouver Yasin Hayal, soupçonné d’être l’instigateur du crime, qui se préparait depuis un an, ce que savait la police de Trabzon dont Güler était alors le chef. Le gouverneur et l’actuel chef de la police de Trabzon ont déjà été limogés, ainsi que quatre policiers et quatre gendarmes de Samsun, la localité où a été arrêté le meurtrier. Huit personnes, dont le meurtrier et Yasin Hayal, toutes membres d’un « groupuscule ultranationaliste », ont été arrêtées et écrouées.

    Nul doute que la diffusion de la vidéo de la police montrant le meurtrier du journaliste arménien comme un héros de la patrie a contribué à accélérer les choses.

    Le gouvernement turc donne ainsi l’impression de faire le ménage. Notamment vis-à-vis de l’Union européenne. En réalité, il montre que les réseaux de complicité s’étendent à l’ensemble des services de sécurité. Ce qui s’est passé à Trabzon et à Samsun se passerait de façon identique en tout autre lieu.

    C’est le nationalisme turc qui est en cause. Dans ce pays, la loi interdit d’évoquer le génocide arménien. La loi doit être appliquée d’une façon ou d’une autre… Et la détermination nationaliste se renforce aujourd’hui d’un islamisme omniprésent et favorisé par le pouvoir. On retrouve ainsi la plénitude du « national-islamisme » turc qui a conduit au génocide arménien et à l’éradication des autres chrétiens, et dont l’objectif est aujourd’hui la conquête « pacifique » de l’Europe.

    C’est un fait trop peu connu et pourtant significatif que les imams des innombrables mosquées turques en Allemagne sont (très officiellement) des fonctionnaires du ministère turc de l’Intérieur.

  • Ce qu’est l’amour

    Le message du pape aux jeunes à l’occasion de la XXIIe Journée mondiale de la jeunesse est un magnifique résumé de ce qu’est l’amour dans le christianisme, dans toutes ses dimensions divine et humaine. A lire et à faire lire, pas seulement aux jeunes, pas seulement aux chrétiens. C’est le genre de texte qui peut convertir des musulmans sincères, car il leur révèle en plénitude ce dont ils sont privés.

  • Le paradis de volupté

    Le dimanche de la septuagésime on commence la lecture de la Genèse. En contrepoint on a lu un texte de saint Augustin sur le péché originel. Mais le récit de la chute n’interviendra que demain. Dans le déroulement de l’histoire de la création, on en est encore au jour où Dieu ayant créé l’homme le place dans « le paradis de volupté », comme dit la Vulgate (on dit aujourd’hui « le jardin d’Eden », ce qui est tout de même beaucoup moins évocateur). Voici une traduction d’un répons des matines de ce jour, qui reprend deux versets du chapitre 2 :

    Le Seigneur emporta l’homme, et le plaça dans le paradis de volupté, pour qu’il le cultive et le garde ; le Seigneur Dieu avait en effet planté, à l’origine, le paradis de volupté, dans lequel il plaça l’homme, qu’il avait formé, pour qu’il le cultive et le garde.