Le dimanche de la septuagésime on commence la lecture de la Genèse. En contrepoint on a lu un texte de saint Augustin sur le péché originel. Mais le récit de la chute n’interviendra que demain. Dans le déroulement de l’histoire de la création, on en est encore au jour où Dieu ayant créé l’homme le place dans « le paradis de volupté », comme dit la Vulgate (on dit aujourd’hui « le jardin d’Eden », ce qui est tout de même beaucoup moins évocateur). Voici une traduction d’un répons des matines de ce jour, qui reprend deux versets du chapitre 2 :
Le Seigneur emporta l’homme, et le plaça dans le paradis de volupté, pour qu’il le cultive et le garde ; le Seigneur Dieu avait en effet planté, à l’origine, le paradis de volupté, dans lequel il plaça l’homme, qu’il avait formé, pour qu’il le cultive et le garde.