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Chambres d’agriculture

La FNSEA conforte sa position majoritaire dans les élections aux Chambres d’agriculture. Majoritaire en voix, elle est ultra-majoritaire en sièges, en raison du système électoral conçu pour cela…

On constate que la Confédération paysanne, propulsée lors des élections précédentes par José Bové, chute de 26,8 à 19,6%. Elle perd même la seule chambre d’agriculture qu’elle détenait en métropole, celle de Nantes.

En revanche la Coordination rurale, pourtant plutôt discrète sur le plan médiatique ces derniers temps, progresse de 12,2 à 18,7%.

C’est l’occasion de lire le beau « serment de l’agriculteur », que propose la Coordination rurale aux paysans comme le serment d’Hippocrate s’impose aux médecins :

Le serment de l’agriculteur

Au nom de tous nos ancêtres paysans qui, de siècle en siècle, ont bâti nos pays et façonné leurs merveilleux paysages, je m’engage sur l’honneur à cultiver en bon père de famille.

Pleinement conscient d’être le gérant d’un patrimoine vital pour l’humanité, je m’efforcerai, en toute raison, de conserver la fertilité de la terre nécessaire à la vie des générations futures.

Convaincu de la noblesse et de l’utilité de mon métier, indispensable pour nourrir les hommes, je l’exercerai en pleine responsabilité. En toutes circonstances je m’efforcerai de produire une nourriture saine. Sans jamais cesser de m’émerveiller, je cultiverai la vie avec respect, observant, m’instruisant et m’entourant de conseils avisés pour utiliser le progrès avec discernement.

Entrepreneur libre et responsable, les lois de la nature, que par mon métier j’entretiens, seront mes limites. Elles sont source de sagesse et l’origine de notre bon sens paysan, valeur qui caractérise nos pays dont nous sommes les racines. J’offrirai ainsi, gracieusement à tous la possibilité de partager mon enthousiasme devant la beauté de nos campagnes.

Si je reste fidèle à mon serment puissè-je vivre dignement de ma profession et bénéficier du respect auquel mon métier, le plus utile entre tous, donne droit. Mais si je deviens parjure, qu’un sort contraire m’arrive !

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