Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Notre Dame de Fatima à Karaganda

5d1281a0acdda4fe670c6984ed0d1fb3.jpg

Le diocèse de Karaganda, au Kazakhstan, célèbre de façon toute spéciale le centenaire des apparitions de Fatima, du 9 au 13 mai. Parce que la cathédrale, construite par Mgr Athanasius Schneider (aujourd’hui évêque auxiliaire d’Astana), consacrée en 2012, porte le nom de Notre-Dame de Fatima.

Ces célébrations coïncident avec la rencontre des Eglises catholiques d’Asie centrale et de Russie qui a lieu chaque année après Pâques.

L’icône de Notre-Dame de Fatima circule dans les paroisses et les foyers catholiques de ce grand diocèse (deux fois l’Italie) où il y a 2% de catholiques. Mais l’icône est également vénérée par des orthodoxes, et des musulmans. Ce jeudi un évêque orthodoxe fait une conférence sur la dévotion à Notre Dame de Fatima…

Les célébrations culmineront samedi 13 mai avec la messe présidée par le cardinal Josef Cordes, envoyé spécial du pape, et le renouvellement de la consécration de la Russie et de l’Asie centrale à Notre Dame.

L’icône de Notre Dame de Fatima, qui n’est pas un chef-d’œuvre mais est beaucoup plus regardable que la pitoyable statue que l’on voit cette année jusqu'à la nausée, a été conçue par un prêtre catholique latin de Saint-Pétersbourg, le P. Alexandre Burgos, et un iconographe russe orthodoxe dévot de Fatima, nommé Ivan. A chaque étape a été demandé l’aval de sœur Lucie.

En raison de l’impossibilité de figurer un cœur de chair sur une icône, Marie a sur la poitrine un médaillon (entouré d’épines) sur lequel est écrit le mot « cœur ». Le chapelet est de la couleur du bois de la croix (prière et pénitence). Outre l’abréviation traditionnelle de « Mère de Dieu », l’icône a deux autres inscriptions : « Image de la très sainte Vierge de Fatima », et « En toi l’unité », référence à l’œcuménisme qui a présidé à l’élaboration de l’icône et qui se retrouve dans sa vénération en Russie. Et à l’œcuménisme du martyre, qui prend un sens tout particulier à Karaganda, puisque se trouvait là non seulement les « Allemands » de Russie déportés mais un grand goulag.

Enregistrer

Commentaires

  • Très belle icône.
    Que Notre-Dame de Fatima intercède pour le Kazakhstan... et aussi pour notre pays qui en a plus que jamais besoin !

  • Bonjour,

    Est-ce que ça veut dire que l'art catholique occidental s'est désormais approprié l'art byzantin au point d'adopter ses icônes ?

    On voit fleurir de nos jours des icones byzantines dans les églises occidentales. On ne peut être que touché par cet art sacré mais on a bien du mal à voir ce que l'on est capable de proposer d'autre.

  • Je ne suis pas du tout favorable à l'envahissement des églises latines par des icônes byzantines (et le plus souvent des reproductions, en plus). Mais ici il s'agit de quelque chose de très particulier, et même d'un symbole; le lien entre Notre Dame de Fatima et la Russie. Il est indéniable que l'art sacré en Russie ce sont les icônes.

  • "non seulement les « Allemands » de Russie déportés mais un grand goulag.". Les premiers occupants du goulag furent justement les Allemands déportés, plusieurs millions. Sans que les bien-pensants démocrates n'aient soulevé la moindre protestation. Staline avait le droit de faire comme Hitler, ou pire, avec la bénédiction des puissances occidentales.
    De Gaulle a livré entre 1945 et 1946, 100 000 prisonniers russes détenus en France par les Allemands à la police politique de Staline. Ils furent fusillés ou déportés. Le gouvernement de la France a alimenté les goulags de l'URSS.

  • Je suis comme vous, je ne suis pas favorable à cet envahissement.
    Mais qu'avons-vous à proposer aujourd'hui comme art catholique occidental ? Tout semble tellement en ruines ...

  • Ça dépend. J'ai vu de très belles choses en Pologne (et aussi de très nulles, évidemment). Et aussi un très beau chemin de croix dans une petite église banale en Ecosse (avec un brave curé d'Afrique noire, bien sûr).

    L'art de l'icône est en plein renouveau un peu partout, et il a même été ressuscité chez les coptes. Mais la décadence de l'icône était tout aussi désastreuse que celle de l'art sacré occidental.

  • C'est une bonne chose que cet art renaisse un peu partout.

    Je me risque à penser que la décadence commence chez nous à la Renaissance (on commencer à représenter le Père comme vieux barbu).
    Chez nous, il faudrait repartir de ce qui se faisait au Moyen-Age.

Les commentaires sont fermés.