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Le blog d'Yves Daoudal - Page 620

  • Saint Jean

    Le graduel et l’antienne de communion reprennent le propos central de l’évangile. La mélodie du graduel est la même que celle du Christus factus est, graduel du Jeudi Saint et antienne de la fin des heures du Triduum. C’est aussi la même que celle du graduel des confesseurs pontifes Ecce sacerdos magnus.

    Les voici par les moniales d’Argentan sous la direction de dom Gajard.


    podcast

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    Exiit sermo inter fratres, quod discípulus ille non móritur : et non dixit Iesus : Non móritur. Sed : Sic eum volo manére, donec véniam : tu me séquere.

    Le bruit courut parmi les disciples que Jean ne mourrait pas. Pourtant, Jésus n’a pas dit : il ne mourra pas. Mais seulement : si je veux qu’il demeure jusqu’à mon retour ? toi, suis-moi.

     

    podcast

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    Exiit sermo inter fratres, quod discípulus ille non móritur : et non dixit Iesus : Non móritur ; sed : Sic eum volo manére, donec véniam.

    Le bruit courut parmi les disciples que Jean ne mourrait pas. Pourtant, Jésus n’a pas dit : il ne mourra pas. Mais seulement : si je veux qu’il demeure jusqu’à mon retour.

  • Saint Etienne

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    Eglise Saint-Etienne Protomartyr de Fuenlabrada.

    Préface (« contestatio ») du missel mozarabe (traduction dom Guéranger).

    Dignum et justum est, aequum et justum est, te laudare, teque benedicere, tibi gratias agere, omnipotens sempiterne Deus, qui gloriaris in conventu Sanctorum tuorum; quos ante mundi constitutionem praeelectos spirituali in coelestibus benedictione signasti: quosque Unigenito tuo per adsumptionem carnis, et crucis redemptionem sociasti. In quibus Spiritum tuum Sanctum regnare fecisti; per quem ad felicis martyrii gloriam pietatis tuae favore venerunt.

    Digne igitur tibi, Domine virtutum, festa solemnitas agitur; tibi haec dies sacrata celebrator, qua beati Stephani primi martyris tui sanguis in tuae veritatis testimonio profusus, magnificum nominis tui honorem signavit.

    Hic est enim illius Nominis primus Confessor, quod est supra omne nomen, in quo unicum salutis nostrae praesidium. Pater aeterne, posuisti.

    Hic in Ecclesia tua quam splendidum ad cunctorum animos confirmandos, unicae laudis praecessit exemplum!

    Hic post passionem Domini nostri Jesu Christi, victoriae palmam primus invasit.

    Hic ut levitico ministerio per Spiritum Sanctum ab Apostolis consecratus est; niveo candore confestim emicuit, martyrii cruore purpureus.

    O benedictum Abrahae semen, Apostolicae doctrinae, et dominicae crucis prior omnium factus imitator et testis! Merito coelos apertos vidit et Jesum stantem ad dexteram Dei.

    Digne igitur et juste talem sub tui nominis confessione laudamus, omnipotens Deus, quem ad tantam gloriam vocare dignatus es. Suffragia ejus nobis pro tua pietate concede. Talis pro hac plebe precetur, qualem illum post trophaea venientem exsultans Christus excepit. Illi pro nobis oculi sublimentur, qui adhuc in hoc mortis corpore constituti, stantem ad dexteram Patris Filium Dei in ipsa passionis hora viderunt. Hic pro nobis obtineat, qui pro persecutoribus suis dum lapidaretur, orabat ad te, sancte Deus, Pater omnipotens, per Dominum Jesum Christum Filium tuum, qui pro peccatis nostris nasci carne per Virginem, et pati dignatus est mortem: ut martyres suos suo pati doceret exemplo.

    Cum merito omnes Angeli atque Archangeli sine cessatione proclamant, dicentes: Sanctus, Sanctus, Sanctus.

    Il est digne et juste de vous louer, de vous bénir, de vous rendre grâces, Dieu tout-puissant et éternel, qui vous glorifiez dans l’assemblée de vos Saints. Vous les avez élus dès avant la création du monde, vous les avez marqués pour le ciel d’une bénédiction spirituelle, et vous les avez associés à votre Fils unique par l’Incarnation et par la rédemption de la croix. Vous avez fait régner en eux votre Esprit-Saint, et par lui, votre miséricorde les favorisant, ils sont parvenus à la gloire d’un heureux martyre.

    C’est donc avec raison, ô Seigneur des armées, que cette solennité vous est consacrée ; que nous fêtons, pour votre gloire, ce jour sacré, que le sang du bienheureux Étienne, votre premier martyr, répandu pour le témoignage de votre vérité, a marqué magnifiquement pour la gloire de votre Nom.

    En effet, il est le premier Confesseur de ce Nom qui est au-dessus de tout nom, et dans lequel, ô Père éternel, vous avez placé l’unique secours de notre salut.

    Dans votre Église, quel exemple éclatant et glorieux il a laissé pour raffermir les cœurs !

    Le premier, après la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ, il a saisi Ta palme de la victoire.

    Consacré, par l’Esprit-Saint et le choix des Apôtres, au ministère lévitique, il a éclaté aussitôt par une pureté semblable à celle de la neige, et par la pourpre sanglante du martyre.

    O rejeton béni d’Abraham ! premier imitateur et témoin de la croix du Seigneur ! il a mérité de voir les cieux ouverts, et Jésus assis à la droite de Dieu.

    C’est avec raison et avec justice que, célébrant votre Nom, ô Dieu tout-puissant, nous honorons celui que vous avez daigné appeler à une si grande gloire. Dans votre miséricorde, faites-nous jouir de son suffrage. Qu’il prie pour ce peuple, dans cette gloire que le Christ lui a départie, lorsqu’il l’a reçu avec triomphe après son combat victorieux. Que ces yeux s’élèvent pour nous, ces yeux qui, étant encore dans ce corps de mort, à l’heure même de sa passion, ont vu le Fils de Dieu debout à la droite du Père. Qu’il obtienne pour nous vos grâces, celui qui, pendant qu’on le lapidait, vous implorait, Dieu saint, Père tout-puissant, par Jésus-Christ notre Seigneur, votre Fils, quia daigné naître de la Vierge, selon la chair, pour nos péchés, et souffrir la mort, afin d’instruire ses martyrs à souffrir par son exemple.

    A lui tous les Anges et les Archanges chantent sans jamais cesser, disant : Saint ! Saint ! Saint !

  • Il y a 50 ans (10) : Noël

    Naguère tout le monde savait, même les incroyants, qu’à Noël il y a une messe de minuit. Cela aussi a été supprimé. Pas officiellement, mais dans les faits, comme tant d’autres choses. On a gardé la même dénomination, « missa in nocte », messe de la nuit, mais avant la révolution liturgique les textes précisaient que cette messe commençait « in media nocte », à minuit, parce que c’était traditionnellement l’heure de la naissance du Sauveur. Il suffit de ne plus le préciser, et « in nocte », c’est n’importe quand. Comme il fait nuit très tôt le 24 décembre, on voit des « messes de la nuit » célébrées à 18h, voire 17h. Ce qui permet bien sûr de réveillonner à une heure bourgeoise, et de ne pas subir les affres de dom Balaguère… Ce que les soi-disant restaurateurs de la liturgie ne vous disent pas, c’est que si l’on voulait restaurer l’heure de la première messe de Noël comme aux premiers siècles il aurait fallu la programmer dans la deuxième partie de la nuit, puisqu’on l’appelait « in galli cantu », au chant du coq, mais bien avant la fin de la nuit puisque la messe suivante était célébrée « in primo mane », à la première lueur du jour. Alors adieu le réveillon…

    La messe continua de s’appeler « in galli cantu » dans les missels alors qu’elle avait été depuis longtemps fixée à minuit, pour des raisons symboliques évidentes : c’est au milieu de la plus profonde nuit de l’année que surgit la lumière divine.

    La liturgie attend le dimanche dans l’octave pour le souligner, par l’introït de la messe, avec une autre image : celle du Verbe de Dieu qui descend au milieu du plus grand silence :

    Dum médium siléntium tenérent ómnia, et nox in suo cursu médium iter háberet, omnípotens Sermo tuus, Dómine, de cælis a regálibus sédibus venit.

    Tandis que tout se tenait au milieu du silence, et que la nuit, dans sa course, était au milieu de son chemin, ta parole toute-puissante, Seigneur, vint des cieux, du trône royal.

    Ce texte est d’autant plus saisissant que dans le livre de la Sagesse il évoque… l’ange exterminateur qui vient tuer tous les premiers nés de l’Egypte…

    Ce stupéfiant introït a été renvoyé par les destructeurs de la liturgie au deuxième dimanche après Noël. Pour ceux qui par hasard continueraient à chanter un « chant d’entrée » qui soit celui des livres officiels. Mais en faisant cela ils savaient qu’en fait même là où ce serait le cas il disparaitrait : le deuxième dimanche après Noël est, dans leur calendrier, celui de la célébration de l’Epiphanie partout où elle n’est pas un jour férié. Ainsi les missels en français ne le donnent même pas.

    La parole dont parle cet introït est le Verbe qui se fait homme. A la messe de minuit il nous dit : « Le Seigneur m’a dit : tu es mon fils, aujourd’hui je t’ai engendré ». Dóminus dixit ad me: Fílius meus es tu, ego hódie génui te. L’engendrement du Fils dans le jour éternel devient l’engendrement dans la chair. Telle est la descente du Verbe tout-puissant qui se fait enfant dans la crèche. Ce verset extraordinaire du psaume 2, rendu plus extraordinaire encore par sa sublime mélodie grégorienne, est devenu facultatif dans la néo-« liturgie », c’est-à-dire qu’il a disparu. On l’a remplacé par un chant qui commence par « Tous ensemble ». Sic. Il semble que ce soit la « traduction » de Gaudeamus omnes in Domino… (Chant d’entrée lui-même facultatif, d’ailleurs, puisqu’en fait on chante ce que décide l’« équipe d’animation liturgique ».) Et en prime on supprime la saisissante prophétie christique que constitue ce verset. (On l’a aussi supprimé de ce qui était l’office des matines, où il était la première antienne. On l’a remplacé par « Le Christ nous est né »…)

    *

    Messe de minuit traditionnelle :

    Deus, qui hanc sacratíssimam noctem veri lúminis fecísti illustratióne claréscere : da, quǽsumus ; ut, cujus lucis mystéria in terra cognóvimus, ejus quoque gáudiis in cælo perfruámur.

    Néo-messe de la nuit :

    Deus, qui hanc sacratissimam noctem veri luminis fecisti illustratione clarescere, da, quaesumus, ut cuius in terra mysteria lucis agnovimus, eius quoque gaudiis perfruamur in caelo.

    La collecte de la messe de minuit a subi trois modifications. Deux sont des interversions de mots dont on ne voit pas l’utilité, sinon de montrer qu’il faut tout changer et qu’on connaît mieux l’ordre des mots latins que les Romains. La troisième est un changement qui paraît anodin mais qui ne l’est pas. Le verbe cognovimus est devenu agnovimus. Seul le préfixe change. Mais il y a plus qu’une nuance.

    D’abord il convient de souligner qu’on ne trouve « agnovimus » dans aucun ancien manuscrit liturgique (alors que les « restaurateurs » prétendent rétablir la pureté originelle des oraisons).

    Mais surtout, agnosco est un verbe plus faible que cognosco. Agnosco, c’est ad-gnosco, c’est percevoir, reconnaître, de l’extérieur. Alors que cognosco, c’est con-gnosco, connaître, par une connaissance intime, intérieure. La nouvelle collecte dit que nous appréhendons le mystère de la lumière, l’ancienne dit qu’en cette très sainte nuit nous le connaissons. Contrairement au monde qui ne l’a pas connu, comme dit le prologue de saint Jean : l’allusion disparaît si l’on utilise agnosco.

    Cela dit, pour ce qui est de l’espace francophone, cette analyse est dépourvue de tout intérêt, puisque de toute façon dans la « traduction » française « agnovimus » paraît être rendu par « illuminés ». Sic.

    *

    A la messe du jour de Noël, on a carrément remplacé la collecte traditionnelle : elle était intolérable pour la « mentalité contemporaine », puisqu’elle parlait de l’esclavage du péché :

    Concéde, quǽsumus, omnípotens Deus : ut nos Unigéniti tui nova per carnem Natívitas líberet ; quos sub peccáti iugo vetústa sérvitus tenet. Per eúndem Dóminum.

    Nous vous en prions, Dieu tout puissant, que votre Fils éternel, par sa nouvelle naissance en notre chair, vienne nous délivrer de l’ancien esclavage qui nous maintient sous le joug du péché.

    La « mentalité contemporaine » ne supporte pas ce langage de vérité, qui fait pourtant prendre pleinement conscience de l’authentique réalité de la « bonne nouvelle ».

    On l’a remplacée par la prière d’offertoire du missel traditionnel que dit le prêtre quand il verse une goutte d’eau dans le calice pour la mélanger au vin : « Deus, qui humánae substántiae dignitátem… » (sans la mention de « ce mystère de l’eau et du vin »). C’est assurément une magnifique prière, et ce fut effectivement une collecte de Noël avant saint Grégoire le Grand. Mais quand on célèbre la messe traditionnelle on la dit tous les jours… et même trois fois à Noël… Ce fut un trait de génie (ambrosien, semble-t-il) de lui donner ce rôle à l’offertoire, et une belle décision de saint Pie V de la maintenir (elle ne paraissait pas très répandue dans les missels romains).

    Deus, qui humánæ substántiæ dignitátem mirabíliter condidísti, et mirabílius reformásti : da nobis per hújus aquæ et vini mystérium, eius divinitátis esse consórtes, qui humanitátis nostræ fíeri dignátus est párticeps, jesus Christus Fílius tuus Dóminus noster : Qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti Deus : per ómnia sǽcula sæculórum. Amen.

    O Dieu, Toi qui a admirablement fondé la dignité de la nature humaine et l'a restaurée plus admirablement encore, donne-nous par le mystère de l'eau mêlée au vin de prendre part à la divinité de Celui Qui a daigné partager notre humanité, Jésus Christ, Ton Fils, notre Seigneur. Qui vit et règne avec Toi dans l'unité du Saint Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Amen.

  • Il y a 50 ans (9) : la vigile de Noël

    En la vigile de Noël a lieu une cérémonie particulière et émouvante, à la fin de l’office de prime : le chant, sur un ton solennel, du martyrologe du jour. Lequel annonce la naissance du Christ à la fin d’un résumé de l’histoire du monde depuis la création.

    La suppression de l’office de prime par les massacreurs de la liturgie a supprimé ipso facto cette antique particularité de la vigile de la Nativité.

    Jugeant à juste titre que c’était une perte dommageable, Jean-Paul II a exhumé cette proclamation en 1980. Comme prime n’existait plus, il l’a assignée au début de la « messe de la nuit ». Malheureusement, il a laissé les saboteurs, toujours actifs, la saboter. Au lieu de garder avec le respect religieux qui s’impose une chronologie qui fait débuter l’histoire du monde « il y a 5.199 ans » (d’autant plus intéressante que c’est le comput d’Eusèbe de Césarée selon la Septante grecque, donc adopté par Rome avant la Vulgate), on a mis le texte au goût du jour en supprimant ce qu’on considérait comme une obsolète naïveté, et en supprimant d’autres dates, non sans remplacer certaines par d’autres naïvetés, celles des historiens rationalistes d’aujourd’hui : la datation de l’Exode est arbitrairement celle de la stèle égyptienne de Mérenptah au lieu de celle de la Bible, alors que cette stèle ne parle pas de l’Exode mais d’une victoire sur Israël qui est « détruit ».

    Et l’on a bêtement supprimé la mention que la Nativité eut lieu au « sixième âge du monde », puisqu’on ne veut plus rien comprendre au symbolisme, même expliqué par les docteurs de l’Eglise…

  • Vigile de la Nativité

    Chaque jour à l'office de Prime est lu le martyrologe : la liste des saints que l’on fêtera le lendemain. Le 24 décembre, le martyrologe commence par l’annonce solennelle de la Nativité, chantée sur un ton particulier, par l’hebdomadier revêtu d’une chape violette, encadré par deux flambeaux. Entendue debout et non assis après un triple encensement du livre comme s’il s’agissait de l’Evangile. Au moment où est entendu le nom de Bethléem tout le monde s’agenouille, puis se prosterne. On constate que le décompte depuis la création du monde est celui de la Septante (5.000 ans) et non celui de la Vulgate (4.000 ans), ce qui indique sans doute la grande antiquité de ce texte.

    Octavo Kalendas Januarii Luna undetrigesima.
    Anno a creatione mundi, quando in principio Deus creavit cælum et terram, quinquies millesimo centesimo nonagesimo nono
    A diluvio autem, anno bis millesimo nongentesimo quinquagesimo septimo
    A nativitate Abrahæ, anno bis millesimo quintodecimo
    A Moyse et egressu populi Israel de Ægypto, anno millesimo quingentesimo decimo
    Ab unctione David in Regem, anno millesimo trigesimo secundo
    Hebdomada sexagesima quinta juxta Danielis prophetiam
    Olympiade centesima nonagesima quarta
    Ab urbe Roma condita, anno septingentesimo quinquagesimo secundo
    Anno Imperii Octaviani Augusti quadragesimo secundo, toto Orbe in pace composito, sexta mundi ætate, Iesus Christus, æternus Deus æternique Patris Filius, mundum volens adventu suo piissimo consecrare, de Spiritu Sancto conceptus, novemque post conceptionem decursis mensibus,
    In Bethlehem Iudæ nascitur ex Maria Virgine factus homo.

    NATIVITAS DOMINI JESUS CHRISTI SECUNDUM CARNEM.

    Le 8 des calendes de janvier, 19e jour de la lune.
    L’an de la création du monde, quand Dieu au commencement créa le ciel et la terre, cinq mille cent quatre-vingt-dix-neuf
    Du déluge, l’an deux mille neuf cent cinquante-sept
    De la naissance d’Abraham, l’an deux mille quinze
    De Moïse et de la sortie du peuple d’Israël de l’Égypte, l’an mille cinq cent dix
    De l’onction du roi David, l’an mille trente-deux
    En la soixante-cinquième Semaine selon la prophétie de Daniel
    En la cent quatre-vingt-quatorzième Olympiade
    De la fondation de Rome, l’an sept cent cinquante-deux
    D’Octavien Auguste, l’an quarante-deuxième, tout l’univers étant en paix, au sixième âge du monde, Jésus-Christ, Dieu éternel et Fils du Père éternel, voulant consacrer ce monde par son très miséricordieux Avènement, ayant été conçu du Saint-Esprit, et neuf mois s’étant écoulés depuis la conception,
    A Bethléem de Juda, naît, fait homme, de la Vierge Marie.
    LA NATIVITÉ DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST SELON LA CHAIR !

    Voici cette proclamation chantée par le séminariste Christopher Huynh, de l’Oratoire de Toronto, qui a été ordonné lecteur en octobre dernier.

     

    Screenshot_2019-12-16 The Toronto Oratory ( spnoratory) Twitter.png

  • Toujours plus…

    François est devenu un stakhanoviste de la destruction de l’Eglise et du christianisme. Soit de façon fondamentale, quand il redit aux cardinaux que ce qui compte c’est « d’initier des processus », ou quand il dit à des enfants qu'ils ne doivent pas vouloir convertir les juifs et les musulmans. Soit dans ses rencontres a priori anodines. Comme avec Roberto Mancini, entraîneur de l’équipe de foot italienne. Il est catholique « depuis toujours », il dit qu’il a eu la chance de grandir près d’une église. Il faisait le signe de croix en entrant sur le terrain. Il ne le fait plus :

    « Le pape François m’a dit : Pourquoi faites-vous le signe de croix, n'avez-vous pas d'autres pensées en ce moment ? Alors depuis ce temps-là, je ne le fais plus. Je ne veux pas que le pape se mette en colère. »

  • Benalla ?!

    Macron a encore battu sa coulpe anachronique sur la poitrine des Français d’autrefois et de naguère en disant que le colonialisme « a été une erreur profonde, une faute de la République ».

    Réponse d’Alexandre Benalla :

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    Etc.

  • Ils sont toujours aussi odieux

    Je veux parler des évêques, hélas. Pour obéir à la dictature LGBT, ils ont modifié les actes de baptême, afin qu’il ne soit plus fait mention de paternité et de maternité.

    Cela n’a rien d’étonnant, hélas, dans l’Eglise bergoglienne. Mais ce n’est pas tout. Cette révérence au monde n’est pas suffisante. Il faut y ajouter une petite saloperie contre l’Eglise d’avant la « miséricorde » bergoglienne. Mgr de Metz-Noblat, évêque de Langres et président du conseil pour les questions canoniques, écrit que le nouveau formulaire « s’intéresse principalement à la personne baptisée, faisant « le simple constat de sa situation familiale, sans porter sur celle-ci un jugement moral ».

    C’est odieux. Il est bien évident que l’Eglise n’a jamais porté le moindre jugement moral, dans les actes de baptême, sur les parents du baptisé.

  • O Emmanuel

    O Emmánuel, Rex et légifer noster, exspectátio géntium, et Salvátor eárum : veni ad salvándum nos, Dómine, Deus noster.

    O Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, attente des nations et leur Sauveur : venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.