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Le blog d'Yves Daoudal - Page 618

  • Il y a 50 ans (12) : l'Epiphanie

    Au début, les membres de la commission chargée de « restaurer » le calendrier liturgique jugèrent qu’il fallait donner la permission de célébrer la fête de l’Epiphanie (et non plus la solennité transférée) le dimanche suivant le 6 janvier si le 6 janvier n’est pas un dimanche. Il y eut une voix discordante, en faveur du dimanche avant le 6 janvier. Finalement il fut décidé que l’Epiphanie serait célébrée le « deuxième dimanche de la Nativité » là où le 6 janvier n’est pas férié.

    La commission répondait ainsi à une question qui ne se posait pas, si l’on voulait, comme ils le disaient, « restaurer » la liturgie. Car l’Epiphanie est la plus ancienne fête de la manifestation du Seigneur, antérieure même à Noël. Les experts faisaient semblant de s’inquiéter des gens qui n’allaient plus à la messe en semaine. Mais c’est pour cela qu’il y avait la solennité transférée au dimanche suivant…

    C’est un exemple de cette hypocrisie qui est une des marques de fabrique de la réforme liturgique : l’Epiphanie restait le 6 janvier là où la fête est fériée, et elle était transférée au « deuxième dimanche de la Nativité » là où le 6 janvier n’est pas férié. Comme c’est le cas dans la plupart des pays, l’Epiphanie est, de fait, transférée au « deuxième dimanche de la Nativité », ce qui est une double rupture de la tradition. Pour la première fois dans l’histoire de l’Eglise le 6 janvier n’est plus la date de l’Epiphanie, et pour la première fois une fête peut être transférée… au dimanche qui la précède. En outre disparaît le rapport entre les deux grandes Manifestations, l’Epiphanie, le 6 janvier, et la Transfiguration, le 6 août, sept mois plus tard. Et d'abord le fait que l'Epiphanie se célèbre 12 jours après la Nativité.

    Curieusement, la commission chargée de « restaurer » les textes liturgiques ne changea rien à l’office et à la messe de l’Epiphanie. Du moins à ce qui en restait après la destruction de pans entiers de l’office. Et c’est une occasion parmi d’autres de constater la perte de substance de la liturgie soi-disant restaurée.

    Dans le soi-disant « office des lectures » qui a remplacé les matines (où il y a moins de lectures que dans les matines), il n’y a que deux répons, alors que les matines romaines en ont huit, et les matines monastiques douze. On a gardé le quatrième répons, et le dernier de l’office monastique. Et l’on a mis à la poubelle toute une série d’évocations scripturaires, symboliques, poétiques et musicales du mystère du jour, qui plongeaient dans la plus haute antiquité (dont les répons qui évoquaient les rois…)

    Surtout, on a supprimé les deux premiers répons, ceux qui chantaient le Baptême du Christ. Hodie in Jordane… Aujourd’hui, ce jour d’aujourd’hui, dans le Jourdain, alors que le Seigneur était baptisé, les cieux s’ouvrirent… Tel est le rappel, appuyé, que le mystère de l’Epiphanie est aussi celui du Baptême du Seigneur, qui est le seul objet de la liturgie byzantine du 6 janvier.

    Sans doute répondra-t-on que la « réforme liturgique » a fait précisément du Baptême du Seigneur une fête à part entière, une semaine après l’Epiphanie. Mais le Baptême ce n’est pas une semaine après, c’est le jour même. Hodie. C’est pourquoi la liturgie latine traditionnelle a, au jour octave de l’Epiphanie, une commémoraison du Baptême du Seigneur.

  • Epiphanie du Seigneur

    L’offertoire, par les moines de Ligugé.


    podcast

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    Reges Tharsis, et ínsulæ múnera ófferent : reges Arabum et Saba dona addúcent : et adorábunt eum omnes reges terræ, omnes gentes sérvient ei.

    Les rois de Tharsis et les îles lui offriront des présents, les rois d’Arabie et de Saba apporteront des dons et tous les rois de la terre l’adoreront, toutes les nations le serviront.

    Début du commentaire de dom Johner :

    Par les yeux du cœur nous voyons la procession presque interminable de ceux qui apportent leurs présents. Les Mages de l’Orient ont trouvé et trouvent toujours de nombreux émules. Ce sont les âmes qui ne sont pas indignes des « rois » en empressement et joie du sacrifice, dans leurs royales dispositions; les âmes qui offrent tout ce qu’elles ont et sont comme un sacrifice au Christ, un vivant holocauste, et constituent un acte perpétuel d’adoration. Leur sacrifice s’unit au sacrifice eucharistique comme la goutte d’eau que le prêtre mélange au vin dans le calice à l’offertoire. Puis vient la consécration. Dans la sainte communion le Christ lui-même devient leur nourriture sacrificielle, leur banquet de noces. Parce que dans ces dons, comme le prie la secrète, « sont maintenant offerts non plus l’or, l’encens et la myrrhe, mais c’est celui que ces offrandes mystiques signifiaient qui est immolé et reçu : Jésus-Christ… »

  • Le Saint Nom de Jésus

    La plus célèbre des trois hymnes (qui font partie d’un seul poème, datant d’au moins le XIe siècle), par la Capella musicale Pietro Allori, sous la direction de Mariano Garau. (Dans le texte que montre la vidéo il y a une erreur à la troisième strophe : potentibus au lieu de petentibus, mais le chant est correct.)

    Jesu, dulcis memória,
    Dans vera cordis gáudia :
    Sed super mel, et ómnia,
    Ejus dulcis præséntia.

    Jésus ! Nom de douce souvenance, qui donne au cœur les joies véritables ; mais plus suave que le miel et toutes les douceurs, est la présence de Celui qui le porte.

    Nil cánitur suávius,
    Nil audítur jucúndius,
    Nil cogitátur dúlcius,
    Quam Jesus Dei Fílius.

    Nul chant plus mélodieux, nulle parole plus agréable, nulle pensée plus douce, que Jésus, le Fils de Dieu.

    Jesu, spes pœniténtibus,
    Quam pius es peténtibus !
    Quam bonus te quæréntibus !
    Sed quid inveniéntibus ?

    Jésus ! espoir des pénitents, que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent ! bon pour ceux qui vous cherchent ! Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé !

    Nec lingua valet dícere,
    Nec líttera exprímere :
    Expértus potest crédere,
    Quid sit Jesum dilígere.

    Ni la langue ne saurait dire, ni l’écriture ne saurait exprimer ce que c’est qu’aimer Jésus ; celui qui l’éprouve peut seul le croire.

    Sis, Jesu, nostrum gáudium,
    Qui es futúrus præmium :
    Sit nostra in te glória,
    Per cuncta semper sǽcula. Amen.

    Soyez notre joie, ô Jésus, vous qui serez notre récompense : que notre gloire soit en vous, durant tous les siècles, à jamais. Amen.

  • Dhimmitude

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    Déclaration du nouveau patriarche de Constantinople de l’Eglise arménienne apostolique, Sahak II Masalyan : « Toutes les minorités présentes en Turquie partagent ce même avis : sous le pouvoir du Parti AKP, nous vivons actuellement la période la plus pacifique et la plus heureuse depuis l’époque de la fondation de la République turque. » Se disant satisfait du « soutien que nous recevons de l’Etat », il n’oublie pas de rappeler que « le problème des minorités a toujours été utilisé comme argument par les puissances étrangères pour interférer dans les affaires de l’Empire ottoman »…

    Naturellement il ne parle pas du génocide arménien, mais des « événements »… dont se repaissent les descendants de ceux qui ont fui… « Nous sommes restés sur cette terre après ces événements. Nous avons choisi de vivre avec le reste de la population alors que la diaspora est restée ancrée dans le siècle passé ».

    Il reste… 60.000 arméniens en Turquie, la plupart à Istanbul. Il va de soi que le pouvoir islamique peut se montrer tolérant envers une si petite « minorité ». Pourtant cela ne l’empêche pas de dicter ses volontés, et de démentir par les faits le propos du patriarche.

    L’élection de celui-ci, en effet, a été très laborieuse. Il y a presque deux ans, le gouverneur d’Istanbul avait annulé le processus, au motif que le patriarche en titre, même s’il ne pouvait plus assumer sa charge, n’était pas mort. Puis le ministère de l’Intérieur avait publié un décret interdisant la candidature de prélats ne résidant pas en Turquie… Il restait donc deux candidats « turcs », qui avaient fait campagne sans faire la moindre allusion à ce décret insolite, ce qui a provoqué quelques remous dans la petite communauté, et dans la diaspora…

  • Chronique des cinglé·e·s

    Le mois dernier, le dictionnaire Merriam-Webster avait sacré « mot de l’année » le pronom « they » considéré comme pronom « neutre » qu’il faut utiliser quand on s’adresse à des personnes « non-binaires ».

    L'American Dialect Society l’avait déjà fait dès 2015. Cette fois, cet organisme en fait le mot de la décennie 2010-2020.

    En bref ce mot est celui qui marque l’évolution de la langue dans la dernière décennie.

    De fait on constate aujourd’hui aux Etats-Unis que l’on met un point d’honneur (surtout à gauche, quand même) à conclure sa présentation publique (c’est de rigueur pour les candidats à l’investiture démocrate) par l’indication du prénom par lequel on veut être désigné.

    Il n’en reste pas moins qu’en bon anglais, et même en « dialecte américain », they est un pronom pluriel. Comme le démon de l’évangile : « mon nom est légion, car nous sommes nombreux ». Pourtant les soi-disant non-binaires ne sont pas si nombreux…

  • Ils sont 207

    La défense de la vie a commencé sur les chapeaux de roue cette année aux Etats-Unis. Pas moins de 168 députés et 39 sénateurs (39 sur 100) ont signé hier un mémoire d’amici curiae par lequel ils demandent à la Cour suprême de confirmer la loi votée dans l’Etat de Louisiane en 2014 qui oblige les avorteurs à avoir un « privilège d’admission » à un hôpital distant de moins de 30 miles de l’avortoir. Le mémoire de 35 pages détaille notamment les infractions et négligences dont se sont rendus coupables les avorteurs de l’Etat (ce qui rend la loi nécessaire), mais en outre et surtout il conclut qu’il est temps de reconsidérer l’arrêt Roe contre Wade qui a légalisé l’avortement (sans en faire, souligne-t-il, un droit « fondamental »), et, « le cas échéant, de l’annuler ».

  • Horreur…

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    Ces ignobles affiches, si évidemment contraires aux droits de l’homme et à la moralité publique, ont été apposées dans les gares et autres lieux de Paris par les sociétés qui gèrent ces affichages. Heureusement, Anne Hidalgo, dûment alertée par les lobbies d’invertis et de la culture de mort, a mis fin au scandale le jour-même. « Profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA », elle a demandé aux deux sociétés de retirer immédiatement ces affiches. Et les affiches ont été retirées.

    « Deux visuels relatifs à la protection de la maternité et à la protection de la paternité peuvent être entendus comme des messages militants excédant le principe de neutralité qui s'impose dans les transports publics », a reconnu Media Transports en battant sa coulpe.

    Tugdual Derville, le délégué général d'Alliance Vita, a dénoncé cette censure et annoncé une double action en référé. Il a twitté : « Avoir subi tant d’années de pubs consuméristes, agressives, libidineuses, contraires à ce que j’aime et parfois carrément pourries... et s’entendre dire, après-coup, que nos affiches manquent au "devoir de neutralité"! On hésite entre le rire et les larmes. »

    On remarque que Media Transports évoque « deux visuels » : ceux sur la paternité et la maternité, devenus des gros mots. Le respect de la différence est encore de saison…

    On remarque aussi qu’Anne Hidalgo parle d’une « campagne anti-IVG ». C’est qu’elle fait allusion à une quatrième affiche, qui fait partie de la campagne actuelle d’Alliance Vita, mais n’avait évidemment pas été proposée aux agences d’affichages. Quand on est maire de Paris et qu’on promeut la culture de mort on a le droit de faire des amalgames.

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    Addendum

    Le juge des référés ordonne la reprise immédiate de l’affichage d’Alliance VITA par Mediatransports, avec astreinte financière si non exécution, et alloue 5.000 € à l'association au titre de l'article 700 du Code civil.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Ex Epístola sancti Ambrósii Epíscopi ad Sirícium Papam

    De via perversitátis prodúntur dícere: Virgo concépit, sed non virgo generávit. Pótuit ergo virgo concípere, non pótuit virgo generáre, cum semper concéptus præcédat, partus sequátur? Sed, si doctrínis non créditur sacerdótum, credátur oráculis Christi; credátur mónitis Angelórum dicéntium: Quia non est impossíbile Deo omne verbum; credátur Sýmbolo Apostolórum, quod Ecclésia Romána intemerátum semper custódit et servat. Audívit María vocem Angeli, et, quæ ante díxerat: Quómodo fiet istud? non de fide generatiónis intérrogans, respóndit póstea: Ecce ancílla Dómini, contíngat mihi secúndum verbum tuum.

    Certains se sont fourvoyés dans l’erreur au point de déclarer : « Une vierge a conçu, mais ce n’est pas une vierge qui a enfanté. » Ainsi donc, une vierge a pu concevoir, mais une vierge n’a pu enfanter, alors que c’est toujours la conception qui précède et que l’enfantement s’ensuit. Mais si l’on ne croit pas ce qu’enseignent les prêtres, que l’on croie du moins ce qu’affirme le Christ, ce que proclament les anges : « Il n’est rien d’impossible à Dieu » ; que l’on croie le Symbole des Apôtres, que l’Église romaine garde et conserve intact à jamais. Marie a entendu la parole de l’ange, elle venait de dire : « Comment cela arrivera-t-il ? » Sans mettre en doute le fait de la naissance, à présent, elle répond : « Voici la servante du Seigneur : qu’il me soit fait selon ta parole. »

    (Lecture des matines)

  • Sainte Geneviève

    Séquence d’Adam de (l’abbaye de) Saint-Victor (sur la Montagne Sainte-Geneviève). Traduction dom Guéranger.

    Genovefae solemnitas
    Solemne parit gaudium;
    Cordis erumpat puritas
    In laudis sacrificium !

    De Geneviève la fête solennelle nous amène une solennelle joie. Que la pureté du cœur éclate en un sacrifice de louange.

    Felix ortus infantulae,
    Teste Germano praesule
    Quod praevidit in spiritu,
    Rerum probatur exitu.

    Heureuse fut la naissance de cette enfant, témoin le Pontife Germain. Ce qu’il prévit en esprit est justifié par l’événement.

    Hic ad pectus virgineum,
    Pro pudoris signaculo,
    Nummum suspendit aeneum,
    Crucis insignem titulo.

    Sur la poitrine de la vierge, pour indice de pudeur, il suspend une médaille d’airain marquée du signe de la croix.

    Genovefam divinitus
    Oblato dotat munere,
    In templum Sancti Spiritus
    Sub Christi dicans foedere.

    A Geneviève, il offre une dot venue de la main de Dieu, la consacrant comme un temple du Saint-Esprit, sous l’alliance du Christ.

    Insontem manu feriens,
    Mater privatur lumine;
    Matri virgo compatiens
    Lucis dat usum pristinae.

    La mère de cette innocente enfant ose la frapper : elle est privée de la lumière. Compatissant à sa mère, la vierge lui rend l’usage de la vue.

    Genovefa magnanimis
    Carnem frangit jejunio,
    Terramque rigans lacrymis,
    Jugi gaudet martyrio.

    Geneviève au grand cœur mortifie sa chair par le jeûne ; elle arrose la terre de ses larmes, et se réjouit dans un continuel martyre.

    Coelesti duce praevio,
    Coelos lustrat et tartara,
    Civesque precum studio
    Servat a gente barbara.

    Sur les pas du céleste guide, elle parcourt les cieux et les enfers ; par l’ardeur de ses prières, elle sauve sa ville de l’invasion d’un peuple barbare.

    Divino diu munere
    Sitim levat artificum;
    Confractum casu miserae
    Matri resignat unicum.

    Par un prodige divin, elle apaise longtemps la soif des travailleurs. Elle rend à une mère désolée son fils unique, qu’une chute a brisé.

    Ad primam precem virginis
    Contremiscunt daemonia;
    Pax datur energuminis,
    Spes aegris, reis venia.

    A peine la vierge a-t-elle prié, les démons frémissent, la paix est rendue aux énergumènes, l’espoir aux infirmes, le pardon aux coupables.

    In ejus manus cerei
    Reaccenduntur coelitus;
    Per hanc in sinus alvei
    Redit amnis coercitus.

    En sa main, des flambeaux se rallument d’une manière céleste ; par elle, un fleuve au vaste lit rentre docilement dans ses rives.

    Ignem sacrum refrigerat,
    Post mortem vivens meritis,
    Quae prius in se vicerat
    Aestus interni fomitis.

    Après sa mort, vivant encore par ses mérites, elle calme les ardeurs du feu sacré ; elle qui, dans ce monde, avait vaincu en elle-même les feux de la concupiscence.

    Morti, morbis, daemonibus,
    Et dementis imperat:
    Sic Genovefa precibus
    Naturae leges superat.

    La mort, les maladies, les démons, les éléments, obéissent à ses ordres. Ainsi Geneviève, par ses prières, domine les lois de la nature.

    Operatur in parvulis
    Christi virtus magnalia:
    Christo, pro tot miraculis,
    Laus frequens, jugis Gloria ! Amen.

    Ainsi la vertu du Christ opère de grandes choses dans les plus petites. Au Christ donc pour tant de merveilles, louange assidue, gloire éternelle ! Amen.

  • Mirabile mysterium

    Les antiennes du Benedictus, aux laudes, et du Magnificat, aux vêpres, sont les mêmes qu’hier (et seront encore reprises les prochains jours). La première est très théologique, disant tout le dogme de l’Incarnation en quelques mots (à la façon de saint Léon le Grand). Mais toutes deux insistent sur le merveilleux mystère, et la seconde s’épanouit en louange de Dieu aux dimensions du monde.

    Par les moniales d’Argentan.

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    podcast

     

    Mirábile mystérium * declarátur hódie: innovántur natúræ, Deus homo factus est: id quod fuit permánsit, et quod non erat assúmpsit; non commixtiónem passus, neque divisiónem.

    Un mystère admirable se manifeste aujourd'hui: les deux natures s'unissent, Dieu se fait homme; Il reste ce qu'Il était et Il prend ce qu'Il n'était pas, sans souffrir ni mélange ni division.

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    podcast

    Magnum * hereditátis mystérium: templum Dei factus est úterus nesciéntis virum: non est pollútus ex ea carnem assúmens; omnes gentes vénient dicéntes: Glória tibi, Dómine.

    Ô ineffable mystère de notre héritage! Le sein d'une vierge est devenu le temple de Dieu; Il ne s'est point souillé en s'incarnant en elle; toutes les nations viendront et diront: Gloire à Vous, Seigneur.