La défense de la vie a commencé sur les chapeaux de roue cette année aux Etats-Unis. Pas moins de 168 députés et 39 sénateurs (39 sur 100) ont signé hier un mémoire d’amici curiae par lequel ils demandent à la Cour suprême de confirmer la loi votée dans l’Etat de Louisiane en 2014 qui oblige les avorteurs à avoir un « privilège d’admission » à un hôpital distant de moins de 30 miles de l’avortoir. Le mémoire de 35 pages détaille notamment les infractions et négligences dont se sont rendus coupables les avorteurs de l’Etat (ce qui rend la loi nécessaire), mais en outre et surtout il conclut qu’il est temps de reconsidérer l’arrêt Roe contre Wade qui a légalisé l’avortement (sans en faire, souligne-t-il, un droit « fondamental »), et, « le cas échéant, de l’annuler ».
Commentaires
J'applaudis des deux mains. C'est donc possible de revenir sur une loi de mort.
En effet, c'est honorable pour ces élus de contrer le terrorisme des officines de mort, mais n'oublions pas que dans nos "démocraties" ce ne sont pas les élus ni le gouvernement qui ont le pouvoir, Ils obéissent tous à des directives de gens qui ne sont ni élus, ni citoyens des "démocraties" en question. Les folies de Trump contre l'Iran sont téléguidées, pas seulement les drones...
Vous avez tout compris, cher Dauphin : les folies de Trump ne sont sans doute pas celles de Trump, et les folies de l'Iran (Attentat contre l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad) ne sont certainement pas celles de l'Iran, dont on ne voit pas quel intérêt il aurait à provoquer des Amerloques en train de plier bagage.
L'adage rappelé par les Dupondt dans Tintin au Pays de l'or noir ("Cherche à qui le crime profite") peut parfois conduire à des erreurs, mais son contraire ("Cherche à qui le crime n'apporte que des emmerdements") est à considérer, qu'il s'agisse de l'attentat de Sarajevo, du torpillage du Lusitania, de Pearl Harbour, de l'invasion du Koweit, des attentats à l'arme chimique soi-disant perpétrés par Assad, etc., etc. Derrière sont souvent ceux à qui profitent les emmerdements, et de ceux qui ont l'air de profiter du crime, et de ceux qui se dévouent pour aller leur régler leur compte... Mais vous savez comme moi qu'après deux guerres mondiales, ceux-là, qui font faire la sale besogne par autrui depuis des millénaires, sont toujours, et de plus en plus, innommables.