La plus célèbre des trois hymnes (qui font partie d’un seul poème, datant d’au moins le XIe siècle), par la Capella musicale Pietro Allori, sous la direction de Mariano Garau. (Dans le texte que montre la vidéo il y a une erreur à la troisième strophe : potentibus au lieu de petentibus, mais le chant est correct.)
Jesu, dulcis memória,
Dans vera cordis gáudia :
Sed super mel, et ómnia,
Ejus dulcis præséntia.
Jésus ! Nom de douce souvenance, qui donne au cœur les joies véritables ; mais plus suave que le miel et toutes les douceurs, est la présence de Celui qui le porte.
Nil cánitur suávius,
Nil audítur jucúndius,
Nil cogitátur dúlcius,
Quam Jesus Dei Fílius.
Nul chant plus mélodieux, nulle parole plus agréable, nulle pensée plus douce, que Jésus, le Fils de Dieu.
Jesu, spes pœniténtibus,
Quam pius es peténtibus !
Quam bonus te quæréntibus !
Sed quid inveniéntibus ?
Jésus ! espoir des pénitents, que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent ! bon pour ceux qui vous cherchent ! Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé !
Nec lingua valet dícere,
Nec líttera exprímere :
Expértus potest crédere,
Quid sit Jesum dilígere.
Ni la langue ne saurait dire, ni l’écriture ne saurait exprimer ce que c’est qu’aimer Jésus ; celui qui l’éprouve peut seul le croire.
Sis, Jesu, nostrum gáudium,
Qui es futúrus præmium :
Sit nostra in te glória,
Per cuncta semper sǽcula. Amen.
Soyez notre joie, ô Jésus, vous qui serez notre récompense : que notre gloire soit en vous, durant tous les siècles, à jamais. Amen.