(Chapelle palatine, Palerme, XIIe siècle.)
La messe de saint Joseph a une préface propre, datant de 1714 (Clément XI), comme le très rationnel office. Comme le souligne le cardinal Schuster, « le classique cursus romain fait ici défaut », mais « les gloires et la dignité de saint Joseph sont soigneusement exprimées ».
(Vere dignum et justum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus;)
Et te in festivitáte beáti Joseph débitis magnificáre præcóniis, benedícere et prædicáre. Qui et vir justus, a te Deíparæ Vírgini Sponsus est datus : et fidélis servus ac prudens, super famíliam tuam est constitútus : ut Unigénitum tuum, Sancti Spíritus obumbratióne concéptum, paterna vice custodíret, Jesum Christum, Dóminum nostrum.
Et, en cette fête du bienheureux Joseph de magnifier comme il convient vos grandeurs, de vous bénir et de vous proclamer. Lui, l’homme juste, que vous avez donné pour époux à la Mère de Dieu : lui, le fidèle et prudent serviteur, que vous avez établi sur votre famille : afin qu’il garde, comme un père, votre Fils conçu par l’opération du Saint-Esprit, Jésus-Christ, Notre-Seigneur.
(Per quem majestátem tuam laudant Angeli, adórant Dominatiónes, tremunt Potestátes. Cæli cælorúmque Virtútes ac beáta Séraphim sócia exsultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces ut admítti júbeas, deprecámur, súpplici confessióne dicentes.)