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Vous savez, c’est cette ville sous occupation russe, qui vit dans la terreur et connaît désormais la famine (une catastrophe humanitaire, nous dit-on).
A la cathédrale (fête de l’icône Kasperovskaia) :
Au marché :
Au parc :
Et ici la ville parcourue dans tous les sens pendant 9 minutes, et pas le moindre soldat russe en vue...
Petit extrait de son célèbre catéchisme, qui eut plus de 200 éditions dans les pays germaniques de son vivant.
La Russie vend toujours autant de pétrole, et même davantage (et l'Inde en achète deux fois plus). Mais en ce qui concerne le transport par mer vers l'Europe, il y a une grande nouveauté: le pays dont les ports en reçoivent le plus ce mois-ci, avec les Pays-Bas, est le pays inconnu... Puisque c'est très mal d'acheter du pétrole à la Russie, des bateaux inconnus livrent un pétrole anonyme dans des ports inconnus...
"Un marché opaque se forme pour masquer l'origine du pétrole russe alors que de plus en plus de pétroliers sont chargés sans destination précise", constate le Wall Street Journal.
« L'État a autorisé mardi pour six mois maximum les fabricants de margarine, chips, sauces, biscuits ou plats en sauce à remplacer l'huile de tournesol dans leurs recettes sans changer leur emballage, en raison de difficultés d'approvisionnement du fait de la guerre en Ukraine. »
Comme personne dans les médias n’explique en quoi la guerre en Ukraine, depuis deux mois, pourrait être à l’origine d’une pénurie d’huile de tournesol, dont la dernière récole date d’il y a six mois, j’implore mes bons lecteurs de me renseigner sur ce mystère qui permet aux industriels de se servir d’huile de vidange pour les chips. Vive l’écologie et le respect du consommateur.
Quand même, la réélection de Macron aura servi à quelque chose. Et ce n’est que le début…
L’information essentielle de la guerre en Ukraine, hier, a été la série de six frappes russes, par des armes de haute précision à longue portée, qui ont détruit des sous-stations de traction de chemin de fer dans tout l’ouest du pays. Cela va perturber, pour le moins, l’acheminement des armes occidentales. Et rendre plus facile la destruction de celles qui vont rester bloquées dans les embouteillages ferroviaires.
Ah, dommage peut-être pour les forces russes et du Donbass qui s’habituaient à trouver des armes occidentales gratuites au fur et à mesure de leur avancée. Il y en a de partout : France, Allemagne, Espagne, Italie, Serbie via Pologne…
Et puis les Russes sont entrés dans le bâtiment de l'OSCE à Marioupol. Déserté par les fonctionnaires qui ont laissé tous les dossiers sur place. Où il y a sûrement des documents intéressants et passés sous silence sur les crimes de l'Ukraine au Donbass.
Et dans la cave de l'OSCE ils ont trouvé cela : des munitions italiennes, arrivées via la Pologne...
Aujourd’hui dans le calendrier romain c’est la fête des papes saint Clet et saint Marcellin. A Genazzano, près de Rome, et en Albanie, et dans certains instituts religieux, notamment les Augustins, c’est la fête de Notre Dame du Bon Conseil.
Le 25 avril 1467, en la fête de saint Marc, alors que l’on restaurait l’église (confiée aux Ermites de saint Augustin en 1356), on découvrit une fresque représentant la Vierge et l’Enfant. La découverte fut considérée comme miraculeuse, d’autant que des miracles se produisirent.
On raconte que les fidèles présents entendirent une musique céleste et virent un étrange nuage, qui vint sur l’église, et quand le nuage se dissipa la fresque était là. Et il y avait aussi deux Albanais, qui affirmaient que la fresque était auparavant à Scutari (Shkodër), et avait été transportée par des anges. Les Albanais avaient une vénération pour cette icône et Marie avait décidé de la sauver avant que la ville soit prise par les Ottomans. Ce qui fut fait en 1479, après un premier siège en 1474 (ce fut la dernière ville d’Albanie à être prise par les Turcs). Mais avant cela le pape Paul II avait demandé une enquête, et l’on découvrit que dans l’église de Scutari il y avait un espace vacant qui correspondait à la fresque de Genazzano. Mais à l’époque on ne savait pas transférer une fresque.
Le culte de Notre Dame du Bon Conseil se développa surtout à partir du XVIIIe siècle, sous l’impulsion des Augustins. Clément XII accorda l’indulgence plénière à qui irait prier à Genazzano le 25 avril ou dans l’octave, Pie VI concéda un office propre et une messe, Benoît XIV approuva la pieuse union de Notre Dame du Bon Conseil, Léon XIII approuva un nouvel office, et un scapulaire, éleva l’église de Genazzano au rang de basilique mineure, et ajouta l’invocation à Notre Dame du Bon Conseil dans les litanies de Lorette, Jean-Paul II se rendit à Genazzano avant d’aller en Albanie restaurer la hiérarchie catholique, Benoît XVI proclama Notre Dame du Bon Conseil patronne de Genazzano et la ville Cité mariale.
Les Etats-Unis ont prévenu les îles Salomon qu’ils riposteraient « en conséquence » si la Chine installait une « présence militaire permanente » dans l’archipel, après la signature d’un accord de sécurité, mardi dernier, entre les deux pays.
Les Etats-Unis ne pourraient pas supporter une présence militaire chinoise à 10.000 km de leur côte pacifique.
Mais les Russes devaient accepter une présence militaire américaine à leur propre frontière…
Le 14 avril :
Le 23 avril :
Selon les (anciennes) autorités de Marioupol (dont on ne sait pas où elles sont), des images satellite ont montré qu’entre le 23 et le 26 mars les Russes ont creusé de gigantesques « fosses communes » près de la ville, et que jusqu’à 9.000 civils y ont été entassés « sur plusieurs couches » : c’est « le plus grand crime de guerre du XXIe siècle ».
Toute la presse a repris cela, comme d’habitude, sans la moindre vérification : tout ce que disent les autorités ukrainiennes est vrai, même et surtout quand c’est absurde (un sommet avait été atteint avec les fameux « crématoires mobiles »).
Une journaliste canadienne a eu l’idée saugrenue d’aller voir sur place. Elle s’est guidée d’après les célèbres photos satellite, et en s’aidant de la précieuse indication que c’est près d’une station-service.
Elle a découvert l’endroit. Il n’y a aucune fosse commune. Il s’agit de dizaines de tombes, très récentes, mais toutes individuelles. Avec un alignement de trous pour recevoir d’autres cercueils, car on va sans doute trouver hélas d’autres corps sous les décombres de la ville.
Un fossoyeur dit ceci :
« Là plus loin sont même enterrés des soldats de l’armée ukrainienne, enterrés dans des cercueils, dans des tombes séparées. »
L’autre reprend la parole :
« Pour chaque personne, peu importe qu’elle soit un civil ou un soldat ukrainien, c’est un être humain après tout, pour chaque personne il y a un cercueil et une tombe. »
Donc, pour les fossoyeurs de Marioupol, « même » les soldats ukrainiens ont le droit à une sépulture, parce qu’ils sont aussi des êtres humains : pour ces citoyens ukrainiens, l’ennemi est l’armée ukrainienne, responsable de la dévastation.
C’est ce que l’on entend dans des dizaines de témoignages d’habitants de Marioupol sur internet. Témoignages que les censeurs occidentaux jugent non crédibles parce qu’ils sont diffusés par des Russes ou des pro-russes. Et ils n’y croiront jamais, puisque en 2014 ils n’ont pas cru que les habitants de Marioupol avaient librement voté à une écrasante majorité pour un Donbass indépendant, et qu’ils ont fermé les yeux sur les chars envoyés rétablir l’ordre : les chars de l’armée ukrainienne contre des citoyens ukrainiens. Déjà…