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Kherson ce matin

Vous savez, c’est cette ville sous occupation russe, qui vit dans la terreur et connaît désormais la famine (une catastrophe humanitaire, nous dit-on).

A la cathédrale (fête de l’icône Kasperovskaia) :

Au marché :

Au parc :

Et ici la ville parcourue dans tous les sens pendant 9 minutes, et pas le moindre soldat russe en vue...

Commentaires

  • On ne les convaincra jamais. Ils vous diront que ce sont des "villages Potemkine"...

  • Potemkine, prince de Tauride, enterré à Kherson...

  • Ces kiéviens sont fous ! Ya de quoi faire un méga barbeuc et inviter plein de journalistes de presse Européenne !
    Et y en aura aussi pour les végans, des fleurs pour Alice Coffin, de quoi boire ... Ya même des oeufs pour BHL ! Bref, on est est loin de la famine : ils seraient content en Ethiopie de lire ça !

  • Franchement, pour un barbeuk sympa, je vous serais reconnaissant, si vous m'invitez, de trouver quelque chose d'un peu plus ragoutant que des andouilles de BHL ou de la gouille d'Alice Coffin en gousses d'ail.

  • Ah mais si ça peut être drôle ! Si on invite en plus Gérard Depardieu…

  • Gérard Depardieu et Houellebecq. C'est pas un très bon écrivain, mais le rapport oral-écrit est excellent. Et avec Depardieu, il faut vraiment avoir vu leur film, La Cure ou Thalasso, avec Houellebecq complètement bourré ressortant en pleurant tout le génie catholique sur la résurrection des corps, Depardieu abousé, comprenant que dalle.

  • Je l'ai déjà mis ici, mais je peux le remettre :
    H. : Moi, je crois à la résurrection des corps, hein...
    D : La résurrection des corps ?...
    H : Les gens qui sont morts... Je vais pleurer... Tu pourras les re-toucher, en vrai... Ma grand-mère, je crois que je vais la re-toucher... Tu comprends ? (Il pleure)
    D : Mais c'est pas la résurrection, ça.
    H : Si, c'est la résurrection des corps. Pouvoir toucher le corps des gens en vrai, pareil. Pareil, exactement pareil. Exactement pareil. Ce sera comme avant. Ils sont morts, mais en fait c'est une erreur.
    D : Mas, euh... Euh... Je comprends pas ce que tu me dis... Je suis, euh... abasourdi.
    H : Attends, attends, attends, j'ai pas eu le temps de réfléchir clairement, là... Mais disons que le projet homme était pas le truc le plus évident que Dieu ait fait... Je sais que je reverrai les gens.
    D : Pardon ?
    H : Je sais que je reverrai les gens.
    D : Tu les as en toi. La caresse de ta grand-mère, tu l'as en toi.
    H : Non, non, c'est ailleurs qu'en moi, ça se reproduira. Ce qui a été (il pleure)… La... La mort n'existe pas.
    D : Oohh !
    H : La mort n'existe pas, Gérard. La mort n'existe pas...
    D : D'où tu sors ça ?
    H : Je le sais. Je le sais... Crois-moi.

  • Houellebecq se dit athée quand il est sobre, mais il a raison quand il a bu. Si Dieu a tenu à s'incarner et tient à le refaire à chaque consécration, c'est que le toucher et le matériel ont pour Lui de l'importance. Et une importance insigne.

  • "Mais disons que le projet homme était pas le truc le plus évident que Dieu ait fait..."
    C'est ce que je retiendrai de la somme théologique du binôme Houellebecq-Depardieu, peut-être parce que cela flatte mon orgueil. : "Je suis homme, et rien de ce qui est humain n'est simple, même à Dieu."

  • S'il en est ainsi, tant mieux ! Mais est-on sûr de la date de tournage de ces vidéos ?

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