Le ministère russe de la Défense a fait un nouveau point sur l’affaire des laboratoires biologiques du Pentagone en Ukraine.
Deux extraits :
Je voudrais faire référence à l’un des principaux entrepreneurs du Pentagone qui reçoit de l’argent du fonds d’investissement de Hunter Biden, Metabiota.
Les données disponibles suggèrent que la société n’est qu’une façade à des fins internationalement douteuses et qu’elle est utilisée par l’élite politique américaine pour mener des activités financières opaques dans diverses parties du monde.
Il y a un exemple précis : Metabiota a été impliqué dans la réponse à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Les activités des employés de l’entreprise ont soulevé des questions de la part de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) quant à leur conformité aux exigences de biosécurité.
Ceci est le rapport du panel international d’experts du Consortium sur la fièvre hémorragique qui ont participé à la lutte contre la maladie à virus Ebola en Sierra Leone en 2015.
Selon le document, le personnel de Metabiota n’avait pas respecté les procédures de traitement et avait dissimulé l’implication du personnel du Pentagone qui utilisait l’entreprise comme façade. L’objectif principal de ces activités était d’isoler des variantes hautement virulentes du virus chez des personnes malades et décédées, ainsi que d’exporter ses souches aux États-Unis.
Au vu de l’échec apparent des activités de Metabiota à atteindre les objectifs de contrôle de la propagation de la maladie, le coordinateur Ebola de l’Organisation mondiale de la santé, Philippe Barbosa, a recommandé de rappeler le personnel de l’entreprise en se disant extrêmement préoccupé par les risques potentiels d’une telle propagation.
L’intérêt accru de l’entrepreneur militaire américain pour le virus Ebola n’est pas un hasard : la maladie est l’une des plus pathogènes pour l’homme. Lors de l’épidémie qui a débuté en 2014, 28 000 personnes ont été contaminées, plus de 11 000 d’entre elles sont décédées, le taux de mortalité était d’environ 40 %.
L’opération militaire spéciale a conduit à recevoir des documents qui révèlent les plans de Metabiota et du Centre scientifique et technologique ukrainien pour étudier le virus Ebola en Ukraine.
Il s’agit de la demande de financement américain pour diagnostiquer des agents pathogènes hautement dangereux en Ukraine, dont le virus Ebola. Ce type de demandes fait partie de la stratégie américaine de redéploiement du travail à haut risque avec des agents pathogènes dangereux vers des pays tiers.
Les recherches devaient être menées à l’Institut anti-peste Mechnikov d’Odessa. Comme la maladie n’est pas endémique et n’a jamais été enregistrée en Ukraine, il y a une question légitime sur la nécessité d’une telle recherche et son véritable objectif.
(…)
En conclusion, je voudrais présenter des données réelles sur l’état de santé des militaires ukrainiens qui se sont volontairement rendus. Cette diapositive présente les données sur la présence d’anticorps aux agents de maladies contagieuses sans mentionner les données personnelles de ces militaires.
Les résultats sont les suivants : 33 % des militaires examinés avaient eu une hépatite A, plus de 4 % avaient une fièvre de syndrome rénal et 20 % avaient la fièvre du Nil occidental. Les chiffres sont nettement supérieurs à la moyenne statistique. Compte tenu des recherches actives sur ces maladies menées par le Pentagone dans le cadre des projets ukrainiens, il y a lieu de croire que des militaires des Forces armées ukrainiennes (AFU) ont été impliqués en tant que volontaires dans des expériences visant à évaluer la tolérance aux maladies infectieuses dangereuses.
L’absence d’effet thérapeutique des médicaments antibactériens a été signalée lors du traitement hospitalier des militaires de l’AFU dans les établissements médicaux. Des concentrations élevées d’antibiotiques, notamment des sulfonylamides et des fluoroquinolones, ont été détectées dans leur sang.
Ce fait peut indiquer l’utilisation préventive d’antibiotiques et la préparation du personnel à opérer dans des conditions de contamination biologique, telles que l’agent du choléra, ce qui prouve indirectement les informations du ministère russe de la Défense selon lesquelles des unités spéciales ukrainiennes prévoyaient d’utiliser des agents biologiques.