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Le blog d'Yves Daoudal - Page 349

  • Commémoraison de saint Paul

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    Amen, dico vobis : quod vos, qui reliquístis ómnia et secúti estis me, céntuplum accipiétis et vitam ætérnam possidébitis.

    En vérité, je vous le dis : vous qui avez tout quitté et m’avez suivi, vous recevrez le centuple et posséderez la vie éternelle.

    Jésus ne s’adressait pas à saint Paul quand il a dit ce que chante l’antienne de communion, mais saint Paul est celui qui a le plus tout quitté et qui l’a le plus suivi… alors qu’humainement il n’était plus là. C’est une belle antienne, dit dom Gajard, « où tous les mots portent. D'abord l’affirmation solennelle (AMEN DICO VOBIS) de la promesse de Dieu à ceux qui se donnent à Lui; puis la montée progressive de la mélodie, qui souligne avec bonheur l’importance croissante des divers « moments » de la donation et de la récompense : après l'appui marqué de vos, elle s’enroule successivement autour du fa (reliquistis omnia : vous qui avez tout quitté), du sol (secuti estis me : et qui m’avez suivi), et enfin du fa, d’abord légèrement (centuplum : c’est le centuple que vous recevrez), puis avec une insistance emphatique (vitam æternam possidebitis : c'est la vie éternelle que vous posséderez).

    Par les moniales d’Argentan.


    podcast

  • Encore...

    Le jour de la fête des saints Pierre et Paul, le pape a publié un nouveau document de combat contre la liturgie traditionnelle.

    Le message de la journée : l'avortement c'est très bien, la liturgie immémoriale de l'Eglise c'est très mal.

  • Va-t-en-guerre

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    Comme Jens Stoltenberg l’avait claironné en arrivant au sommet de l’OTAN, il est inscrit dans le document stratégique que vient d’adopter le sommet de l’OTAN à Madrid que « la Russie est la plus grande menace pour notre sécurité », que ses dirigeants « menacent nos intérêts, nos valeurs et le mode de vie démocratique », et que « les ambitions déclarées de la Chine et ses politiques coercitives défient nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs ». (La Chine est citée pour la première fois dans la feuille de route de l'OTAN.)

    Si l’OTAN déclenche la troisième guerre mondiale, on ne pourra pas dire qu’on n’était pas prévenu.

    Leurs valeurs, on pourrait leur dire où se les mettre, mais ils les y ont déjà mises.

  • Répugnant

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    Nancy Pelosi a été reçue par le pape, a reçu sa bénédiction, puis a assisté à la messe pontificale des saints Pierre et Paul à la basilique Saint-Pierre et a communié des mains d’un prêtre de la basilique.

    François désavoue ainsi de façon ignoblement spectaculaire l’archevêque de San Francisco qui avait fini par lui interdire la communion tant qu’elle militerait pour l’avortement - et en tant que présidente de la Chambre des représentants elle est le numéro 2 de la culture de mort aux Etats-Unis, après le Président lui aussi « catholique pratiquant » (dans une église jésuite où il peut d’autant plus communier qu’il clame que le pape lui a dit qu’il pouvait continuer).

    Depuis lors il y a eu l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, que Nancy Pelosi a qualifié de décision « scandaleuse » qui « prive la femme du droit de prendre ses propres décisions en matière de de santé reproductive ». Puis elle a écrit une lettre aux députés démocrates, redisant que la Cour suprême « ne respecte pas la liberté des femmes en ce qui concerne leur santé reproductive ». Elle détaille ce que les députés vont devoir faire, notamment voter une fois de plus la sempiternelle loi qui « consacrera » le droit à l’avortement dans la loi fédérale et, puisqu’elle est chaque fois bloquée par le Sénat, supprimer la disposition qui permet au Sénat de la bloquer… Elle ajoute : « Pendant que cette Cour suprême extrémiste s'efforce de punir et de contrôler le peuple américain, les démocrates doivent poursuivre leur combat pour étendre la liberté en Amérique. » Et elle souligne qu’il est « essentiel que nous protégions et étendions nos majorités pro-choix à la Chambre et au Sénat en novembre, afin de restaurer les droits fondamentaux des femmes, et la liberté pour chaque Américain ».

    Nancy Pelosi à la gay pride de San Francisco dimanche dernier, moins de 72 heures avant d’aller se faire bénir par le pape complice.

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    Déjà pas plus tard que l'année dernière le 9 octobre 2021, le pape était tellement content du combat de la pétroleuse en chef:

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  • Bolsonaro

    Le 24 juin, dès l’annonce de l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade par la Cour suprême des Etats-Unis, le président brésilien Jair Bolsonaro a twitté :

    Puisse Dieu continuer à donner force et sagesse à ceux qui protègent la vie innocente et l’avenir de nos enfants, au Brésil et dans le monde. Bonsoir tout le monde !

    Et le gouvernement brésilien :

    Le Brésil défend la vie et la famille comme préceptes constitutionnels et, depuis 2019, le gouvernement brésilien a adopté des mesures pour renforcer ce que la législation détermine.

  • Saints Pierre et Paul

    Hymne des vêpres.

    (Solesmes 1963)

    Aurea luce et decóre róseo,
    lux lucis, omne perfudísti sǽculum,
    décorans cælos ínclito martýrio
    hac sacra die, quæ dat reis véniam.

    Jánitor cæli, doctor orbis páriter,
    júdices sæcli, vera mundi lúmina,
    per crucem alter, alter ense triúmphans,
    vitæ senátum laureáti póssident.

    O felix Roma, quæ tantórum Príncipum
    es purpuráta pretióso sánguine!
    Non laude tua, sed ipsórum méritis
    excéllis omnem mundi pulchritúdinem.

    Sit Trinitáti sempitérna glória,
    honor, potéstas atque jubilátio,
    in unitáte, cui manet impérium
    ex tunc et modo per ætérna sǽcula. Amen.

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    (Bossuet)

  • Chronique des cinglés

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    Ici.

    Addendum 8 juillet. Le Conseil constitutionnel a dit non, en soulignant qu'il ne pouvait pas se substituer au Parlement.

  • Le progrès...

    Les cliniques américaines qui changent le genre des enfants...

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  • L’avortement dans la Constitution

    Lu sur Gènéthique :

    Après la proposition du groupe Renaissance et celle de la Nupes, c’est maintenant du Sénat qu’émanent des tentatives pour inscrire l’avortement dans la Constitution française. Deux propositions de loi constitutionnelle ont été déposées le 27 juin. L’une est portée par le groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste. L’autre est signée par le groupe socialiste, écologiste et républicain. Ce sont Laurence Rossignol, vice-présidente du Sénat, et Marie-Pierre de la Gontrie, qui sont à l’initiative de ce second texte.

    Pour Bruno Daugeron, professeur de droit public à l’Université Paris Descartes, « c’est une tendance lourde de nos gouvernants que de vouloir modifier la Constitution, et plus exactement y ajouter pour répondre, sur le vif, à une question d’actualité politique ». « Y compris quand le sujet ne nous concerne pas », pointe-t-il. « Le rythme du législateur n’est pas et ne doit pas être celui de la communication politique, où l’instantanéité fait des ravages », rappelle Bruno Daugeron.

    La protection du climat avait été abordée ainsi. Mais, en l’espèce, « on voyait au moins où la protection du climat pouvait trouver place au sein même du texte de la Constitution » souligne le professeur.

    Pour l’avortement, au contraire, « on ne voit nul titre de la Constitution susceptible d’accueillir un tel principe, ni même aucun article si l’on veut conserver à la Constitution son caractère de norme suprême, c’est-à-dire de texte répartissant les compétences entre les différents organes de l’Etat sans se mêler de tout ni se réduire à un inventaire de droits », explique Bruno Daugeron.

    Mais le problème est encore d’une autre nature. « Nous sommes ici face à un véritable problème de philosophie du droit », estime de son côté Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public à l’université Rennes 1 et vice-présidente de l’Association française de droit constitutionnel. « Comment peut-on consacrer dans une Constitution un droit qui n’existe pas au préalable ? », interroge-t-elle.

    Car non, l’avortement n’est pas un droit. Ni en France, ni ailleurs, affirme le professeur. D’ailleurs la Cour européenne des droits de l’homme refuse de le reconnaître, rappelle-t-elle.

    En effet, « reconnaître un droit à l’avortement supposerait de le relier au droit naturel, qui est l’un des fondements des droits de l’homme », pointe Anne-Marie Le Pourhiet. « Cela signifierait qu’avorter relèverait de la dignité humaine. Or, l’un des premiers principes des droits de l’homme demeure le respect de la vie humaine. »

    « Même aux États-Unis, il était très difficile de parler d’un “droit constitutionnel” à l’avortement », estime le professeur. « Cette vision n’a jamais fait consensus dans le monde juridique américain », assure-t-elle.

    Pour Anne-Marie Le Pourhiet, ces propositions sont une « réaction épidermique à la décision des juges américains ». Une réaction surprenante, estime-t-elle, quand personne en France ne s’est insurgé devant la jurisprudence de la Cour constitutionnelle allemande qui affirme, « dans le détail », « que la vie et la dignité du fœtus bénéficient de la même protection constitutionnelle que la liberté de la mère, et qui est allée jusqu’à exiger du législateur qu’il prévoie un entretien tendant à dissuader la femme d’avorter ».

    Intégrer l’avortement à la Constitution française « ne changerait strictement rien à la jurisprudence du Conseil constitutionnel », soutient le professeur de droit public. Cette proposition est « dépourvue de sens ».

  • Le crime de guerre du jour

    Zelensky ayant annoncé hier que les Russes avaient lancé des missiles sur le centre commercial Amstor de Krementchouk au moment où un millier de personnes faisaient leurs courses et que le nombre de victimes est « inimaginable », tous les médias internationaux, suivis de tous les dirigeants politiques occidentaux, ont hurlé au crime de guerre et au crime contre l’humanité et dénoncé une fois de plus la barbarie des Russes.

    Pourtant il suffisait de regarder les images, livrées à profusion sur les réseaux sociaux, pour comprendre que ce n’était pas ce qu’on nous disait.

    A une époque où le moindre incident est abondamment filmé par des smartphones, la gigantesque bousculade de centaines de personnes tentant d’échapper à l’incendie ne se voit nulle part. Ce que l’on voit, c’est un grand parking avec une dizaine de voitures. Et les gens que l’on voit, en dehors des pompiers, ce sont des… soldats, bras ballants.

    Ce qui frappe aussi est que d’une part ces voitures (et les deux garées devant l’entrée) sont intactes, alors que si un missile avait frappé le centre commercial les vitres auraient toutes explosé. La structure du centre commercial restée intacte après le violent incendie montre également que le bâtiment n’a pas été frappé par des missiles.

    Juste derrière le centre commercial il y a un grand

    complexe industriel. C’est lui qui a été frappé : les Russes disent qu’ils ont détruit un hangar d’armements occidentaux et de munitions destinés au Donbass. Et que ce sont les munitions qui en explosant ont déclenché un incendie qui s’est propagé au centre commercial, ce qui est infiniment plus plausible que la version ukraino-mondiale officielle.

    Le bilan serait de 18 morts. Ce qui est loin du millier. On nous montre une jeune fille qui serait vendeuse dans la bijouterie et qui serait saine et sauve parce qu’elle serait sortie quand elle a entendu la sirène. Et pourquoi les victimes ne sont-elles pas sorties ? Et pour en revenir au début, pourquoi n’y a-t-il aucune image des clients en fuite regagnant leurs voitures en catastrophe ?

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    Il y a même des anti-Russes qui trouvent qu'on en fait trop:

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    Addendum. Les images de vidéosurveillance, tant sur le bassin avec la petite île que sur des hangars prouvent que les missiles ont frappé la zone industrielle et non le centre commercial. On peut les voir sur les réseaux sociaux. La vidéo du bassin (qui est tout en bas sur la photo), par exemple ici, montre clairement que les impacts sont très proches, et non tout en haut sur le carré blanc qui est le centre commercial.

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