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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1320

  • Saint Tryphon

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    Saint Tryphon était né à Lampsaque, aujourd’hui Lapseki en Turquie sur les Dardanelles. Jeune homme, il gardait les oies. Mais il était rempli de l’Esprit Saint et guérissait les malades. En Orient il est connu comme un saint anargyre, celui qui guérit gratuitement. A cette époque la fille de l’empereur de Rome, Gordien, était possédée par un démon. Un jour le démon finit par dire qu’il ne serait expulsé que par Tryphon. Gordien envoya chercher les hommes nommés Tryphon, qui furent incapables de guérir la fille, jusqu’à ce qu’on trouve le Tryphon des oies de Lampsaque. Il arriva et expulsa le démon, qu’il fit apparaître sous les traits d’un horrible chien noir qu’il obligea à dire qui il était et qu’il n’avait aucun pouvoir sur les chrétiens.

    Sous l’empereur Dèce, qui avait succédé à Philippe qui avait succédé à Gordien, il fut dénoncé comme propagateur du christianisme. Il fut conduit à Nicée où après d’horribles tortures on lui trancha la tête.

    Il y avait, dit-on, au moins sept églises dédiées à Tryphon à Constantinople. Et une à Rome, où l’on vénérait ses reliques avec celles de deux autres martyrs dont on ne sait rien, Respice et Nymphe. Cette église était (et est toujours dans les livres liturgiques) la station papale du samedi après les cendres, mais sous Clément VIII, comme l’édifice menaçait ruine, la station fut transférée à l’église voisine de Saint-Augustin.

    Depuis 1725 sa fête est supplantée par celle de saint André Avellin.

  • Dédicace de l’archibasilique du Très Saint Sauveur

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    Au début du IIIe siècle, Constantin donna à l’Eglise le palais des Laterani, qui devint la résidence des papes. Selon la tradition c’est saint Sylvestre qui en 337 y installa sa chaire, le siège apostolique, et consacra l’autel de ce qui devint la basilique du pape. En 1307 le pape s’en alla résider à Avignon, et quand il revint à Rome, ce fut pour s’installer au Vatican. La basilique Saint-Pierre, sur la tombe de saint Pierre, allait donc devenir la basilique du pape. Néanmoins tout nouveau pape allait continuer à « prendre possession » de la basilique du Latran, comme de son église propre. De ce fait il n’a pas toujours été très clair de savoir laquelle était la cathédrale de Rome, même si l’on considérait l’autel du Latran comme le premier autel de la chrétienté.

    Saint Pie V inscrivit au calendrier liturgique la fête de la dédicace du Latran, et celle de la dédicace des basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul (le 18 novembre) comme fêtes doubles, donc à égalité. En 1897, Léon XIII les éleva toutes deux au rang de double majeure. C’est saint Pie X qui fit la différence, et régla liturgiquement la question, en faisant de la dédicace du Latran une fête double de deuxième classe.

    Selon la tradition le 9 novembre est le jour de la dédicace de la première église par saint Sylvestre. Mais on n’a aucune trace d’une célébration de la dédicace du Latran avant le XIIe siècle. C’est pourquoi, explique le cardinal Schuster, la messe et l’office sont du commun de la Dédicace, alors que les anciennes messes de dédicace d’églises sont des messes propres du saint titulaire de l’église (comme celle de saint Michel ou de sainte Marie Majeure).

    Ainsi, si elle avait été ancienne, la messe de ce jour serait une messe de la Transfiguration, puisque le titulaire de la basilique est le Très Saint Sauveur dans sa Transfiguration.

    La notice du bréviaire dit qu’on célèbre cette fête le 9 novembre « parce que c’est en ce jour que la première dédicace publique d’une église a été faite à Rome et que l’image du Sauveur apparut au peuple romain, peinte sur la muraille ».

    Il y a toujours au Latran l’image dite « achéropite » (non faite de main d’homme) du Sauveur, mais elle n’est pas sur la muraille. C’est une icône byzantine que les spécialistes datent du VIe siècle.

    Curieusement, le martyrologe romain, à la date du 9 novembre, indique aussi : « A Beyrouth, en Syrie, commémoration de l’Image du Sauveur qui, crucifiée par des juifs, versa tant de sang que les Eglises d’Orient et d’Occident en reçurent en abondance. » (1)

    A partir du IXe siècle se développa, d’abord en Catalogne, une dévotion de la Passio Imaginis Christi, la passion de l’image du Christ. Il y eut bientôt dans toute la Catalogne des autels et des chapelles de la « Passió de la Imatge del Crist », célébrée le 9 novembre. Dévotion qui s’étendit plus ou moins dans le reste de l’Europe après le XIe siècle, et on trouve une « Missa in solemitate Iconis Dominji Salvatoris », au 9 novembre, dans le missel romain imprimé à Venise en 1515.

    (1) Beryti, in Syria, commemoratio Imaginis Salvatoris, quae, a Judaeis crucifixa, tam copiosum emisit sanguinem, ut Orientales et Occidentales Ecclesiae ex eo ubertim acceperint.

  • Ça va durer longtemps ?

    Torrent de dépêches d’agences et d’articles sur cette « première » : Obama nomme une « femme noire » ministre de la Justice.

    Comme si ce qui est important est le sexe et la couleur de peau, et non la compétence.

    En outre, ce genre d’exclamation obligée est devenue ridicule : en l’occurrence c’est une femme noire qui succède à un homme noir, et on avait déjà vu au niveau au-dessus, celui de numéro 2 du gouvernement américain, une femme noire (Condoleezza Rice) succéder à un homme noir (Colin Powell) – sous un président de droite… Ah oui il était blanc. D’accord. Mais Obama n’est pas une femme…

  • Le "contrôle des naissances" par le vaccin contre le tétanos

    L’association des médecins catholiques du Kenya a désormais la preuve que le vaccin antitétanique administré au Kenya (et ailleurs) par l’OMS et l’UNICEF contient un antigène qui provoque des fausses couches et la stérilité.

    Alertés par les médecins, les évêques du Kenya avaient déjà dénoncé la campagne de « vaccination », début octobre, par une déclaration de leur commission de la Santé. Ils trouvaient bizarre que cette campagne se fasse de façon discrète, et non avec l’intense publicité habituelle. Ils trouvaient encore plus bizarre que cette vaccination contre le tétanos ne s’adresse qu’aux femmes entre 14 et 49 ans, soit uniquement aux femmes en âge de procréer, comme si les autres, et comme si les hommes, ne pouvaient pas attraper le tétanos… Ils trouvaient bizarre, enfin, qu’on privilégie la lutte contre le tétanos alors qu’il y a bien d’autres priorités sanitaires en Afrique.

    Et la commission soupçonnait fortement les vaccins de contenir des béta-HCG, l’hormone normalement sécrétée par la femme enceinte au début du développement de l’embryon. Or, soulignait la commission épiscopale, « quand elle est injectée comme un vaccin à une femme qui n’est pas enceinte, la béta-HCG combinée avec l’anatoxine tétanique développe des anticorps contre le tétanos et l’HCG, de sorte que si un ovule de femme est fertilisé, son HCG naturelle sera détruite, la rendant infertile. Dans cette configuration, la vaccination contre le tétanos est utilisée comme une méthode de contrôle des naissances. »

    Cette déclaration fut naturellement accueillie par une salve de démentis officiels, tous les acteurs jurant que le vaccin était exempt de toute autre substance que le vaccin contre le tétanos.

    Mais les médecins catholiques du Kenya ont fait analyser six vaccins prélevés dans six régions différentes (ce qui n’a pas été si facile car, autre particularité, le vaccin n’est administré que par des agents gouvernementaux escortés de policiers, qui remportent tout quand ils s’en vont). Or les échantillons, analysés par quatre laboratoires différents, au Kenya et à l’étranger, contiennent tous de la béta-HCG.

    D’où une nouvelle déclaration des évêques du Kenya : « Nous désirons annoncer que tous les tests démontrent que le vaccin utilisé au Kenya en mars et en octobre 2014 est en effet contaminé par l’hormone Beta-HCG » affirment-ils. Cette substance « cause l’infertilité et des avortements multiples chez les femmes », rappelle le document qui s’achève en dénonçant les intimidations perpétrées à l’encontre des médecins qui ont confirmé les informations relatives au vaccin, demandant aux Kenyans d’éviter la campagne antitétanique parce que « nous sommes convaincus qu’il s’agit d’un programme occulte de contrôle de la population ».

    LifeSiteNews affirme avoir un rapport de l’ONU d’août 1992 sur une réunion à Genève entre 10 scientifiques et 10 « militantes de la santé féminine » où l’on discuta de l’utilisation de « vaccins régulant la fertilité », pour conclure que le « vaccin anti-HCG » comme le plus avancé…

    Lequel « vaccin » aurait déjà été aussitôt administré au Mexique en 1993 puis au Philippines en 1994.

    Sources : Jeanne Smits, LifeSiteNews, Radio Vatican, Fides

  • C’est fait : François a mis le cardinal Burke au placard

    Le pape a nommé le cardinal Raymond Leo Burke patron de l’Ordre de Malte. Et le patron de l’Ordre de Malte ne sera pas invité au prochain synode. Par exemple.

    Et un train peut en cacher un autre… Dans le même temps, le pape se débarrasse de Mgr Dominique Mamberti. Car c’est lui qui est nommé préfet du tribunal suprême de la signature apostolique. Mettre à ce poste un des principaux diplomates du Saint-Siège, ça ressemble à une mauvaise blague. Mais c’est seulement un mauvais coup de plus. Pour l’Eglise. Car Mgr Mamberti, nommé par Benoît XVI, avait l’avantage de très bien connaître le monde musulman, et l’islam, et de savoir de quoi il s’agissait.

    A sa place, le pape a nommé le très britannique Paul Richard Gallagher, ci-devant nonce apostolique… en Australie, dont on ne sait rien sauf qu’il est en pamoison devant le pape François.

  • Et in utero accepit et peperit filium

    Accessi, inquit, ad prophétissam, et in útero accépit et péperit fílium. Quod Maria prophétissa fúerit, ad quam proxime accessit Isaías per prænotiónem spíritus, nemo contradixerit, qui sit memor verbórum Maríæ, quæ prophetico affláta spíritu elocuta est. Quid enim ait? Magníficat ánima mea Dóminum: et exsultávit spíritus meus in Deo, salutári meo. Quia respéxit humilitátem ancíllæ suæ: ecce enim ex hoc beátam me dicent omnes generatiónes. Quod si animum accommodáveris univérsis eius verbis, non útique per dissídium negáveris eam fuisse prophétissam, quod Dómini Spíritus in eam supervénerit, et virtus Altíssimi obumbráverit ei.

    « Je m'approchai de la prophétesse, et elle conçut et enfanta un fils » (Isaïe, 8,3). Que Marie fût la prophétesse, dont s’est approché Isaïe par une prédiction de l’esprit, personne ne dira le contraire, si l’on se souvient des paroles de Marie, qui a parlé sous l’inspiration de l’Esprit. Car que dit-elle ? « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit exulte en Dieu mon sauveur. Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante, voici en effet que désormais toutes les générations me diront bienheureuse. » Si tu appliques ton attention à toutes ces paroles, tu ne peux absolument pas nier qu’elle fût la prophétesse, car l’Esprit du Seigneur vint sur elle, et la puissance du Très-Haut la prit sous son ombre.

    Saint Basile, traité sur Isaïe. (Lecture des matines de l’office de la Sainte Vierge en novembre.)

  • Pilule : preuve est faite

    On avait voulu minimiser l’affaire des pilules de 3e génération provoquant des embolies pulmonaires. Mais la campagne avait conduit à une chute de leur vente. Or le nombre d’embolies pulmonaires a chuté de 11,2% en 2013, et de 19% chez les jeunes filles. L’Agence nationale de sécurité du médicament reconnaît ouvertement le lien. Donc la dangerosité de ces pilules, responsables également de nombreuses phlébites.

  • Une première aux Etats-Unis sur la définition du mariage

    -58e71c362546f3bd.JPGLa 6e cour d’appel des Etats-Unis (Michigan, Ohio, Tennessee et Kentucky) a cassé le jugement d’un juge fédéral qui avait décidé que « l’interdiction du mariage homosexuel » dans le Michigan était inconstitutionnelle. (Le juge avait été saisi par la jolie paire dont on voit la photo en médaillon, qui se plaignait de ne pas pouvoir adopter conjointement « leurs enfants ».)

    Une fois encore, il ne s’agit pas d’une interdiction de quoi que ce soit, mais simplement de l’inscription dans la Constitution de l’Etat que le mariage est entre un homme et une femme.

    Essentiellement, la cour d’appel (à une majorité de deux contre un) a considéré que c’était aux citoyens de se prononcer, et que ceux-ci n’avaient pas à demander aux juges de trancher ce genre de question. Elle a donc cassé le jugement de première instance. C’est la première fois, semble-t-il, qu’une cour d’appel tranche dans ce sens-là.

    L’affaire ira sans doute devant la Cour suprême.

  • Regina

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    Je découvre par le Salon Beige le magazine Regina, qui publie une interview du Père Cyrille, moine du Barroux, avec force belles photos. Le magazine est en anglais, mais le site publie la version française de l’entretien.

    Les pages sur Le Barroux font partie du numéro d’octobre de Regina, numéro spécial sur la France (consultable gratuitement en PDF sur le site). On y trouve aussi un article sur l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, un autre sur la « grande journée » saint Louis avec de belles photos de l’église Saint-Eugène, et nombre d’autres articles sur la France catholique, dont un qui montre que la France est le pays privilégié de Marie (pour ses apparitions), un autre sur « le génocide catholique inconnu » (à propos du film de Jim Morlino sur la Vendée), etc. Il y a même un article sur « l’Indochine française ». En tout 276 pages…

    Le rédacteur en chef, Beverly De Soto, est une… banquière de Wall Street qui est revenue à la foi par la lecture des grands auteurs chrétiens et qui a été « scotchée » par la messe de saint Pie V… Elle vit aujourd’hui en Allemagne où elle enseigne la finance. Pour elle, « Regina » veut dire « reine » en… italien…

  • Super muros tuos Jerusalem

    ℟. Super muros tuos Jerusalem constitui custodes: * Tota die et nocte non tacebunt laudare nomen Domini.
    ℣. Prædicabunt populis fortitudinem meam, et annuntiabunt Gentibus gloriam meam.
    ℟. Tota die et nocte non tacebunt laudare nomen Domini.

    Sur tes murs, Jérusalem, j’ai posté des gardes ; tout au long du jour et de la nuit ils ne cesseront de louer le nom du Seigneur. Ils prêcheront aux peuples ma force, et annonceront aux païens ma gloire.

    Répons des matines, d’après Isaïe 62, 6 et 66, 19.

    On remarquera comment le chant, au début, imite les créneaux des murailles, avant de s’épanouir sur Jérusalem. Et le même motif revient sur « tota die et nocte », montrant que les gardes ne s’arrêtent jamais de parcourir la muraille.

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