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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1311

  • « Mariage » : la Finlande aussi

    Les députés finlandais ont approuvé vendredi par 105 voix contre 92 une proposition de loi d'initiative populaire légalisant le « mariage » homosexuel.

    Le Parti des Finlandais avait fait campagne contre la réforme, au motif qu'un enfant doit avoir un père et une mère. « Cette question concerne l'avenir de nos enfants et de notre société tout entière, et de telles réformes ne devraient pas être faites sans une évaluation complète de leur impact », disait Mika Niikko.

    Sans aucun doute. Mais l’argument essentiel est tout simplement que le mariage est par nature et par définition l’union d’un homme et d’une femme, ouverte à la procréation. Et que le « mariage » homosexuel est donc contre-nature et un barbarisme en finnois comme en français.

  • Le pape et le terrorisme catholique

    Le pape dans l’avion :

    « Il est vrai que devant ces actes terroristes qui ne sont pas seulement commis dans cette zone mais aussi en Afrique, il y a une réaction qui consiste à dire: “si c'est l'islam, je me mets en colère”. Et tant de fidèles de l'islam sont offensés. Tant et tant de musulmans disent mais “nous ne sommes pas cela, le Coran est un livre de paix, un livre prophétique de paix.” Cela n'est donc pas l'islamisme. Je comprends cela. Je crois sincèrement que l'on ne peut pas dire que tous les musulmans sont des terroristes. On ne peut pas le dire. De même que l'on ne peut pas dire que tous les chrétiens sont tous des fondamentalistes. Nous en avons aussi. Toutes les religions ont ce genre de groupes. »

    Le P. Lombardi, qui a une explication pour tout, a omis de préciser où les fondamentalistes catholiques commettent les mêmes actes terroristes que les islamistes.

    Addendum

    "Le coran est un livre de paix." C'est devenu tellement habituel qu'on n'y fait même plus attention. Mais on ne doit jamais laisser passer cet énorme mensonge idéologique. Ou cette erreur tragique.

  • Le pape à la mosquée

    Jean-Paul II a été le premier pape à entrer dans une mosquée. Qui était aussi le tombeau de saint Jean Baptiste.

    Benoît XVI a été le premier pape à « se recueillir » dans une moquée. Mais c'était après l'affaire de Ratisbonne, et il avait été pris par surprise par le mufti qui s’était arrêté devant le mihrab pour faire une prière.

    François est le premier pape à prier dans une mosquée, devant le même mihrab, volontairement et ostensiblement, après avoir dit en regardant la coupole : « Nous devons adorer Dieu. Nous devons adorer Dieu. Nous ne devons pas seulement le prier et le glorifier, nous devons l’adorer. » Et juste après avoir répondu « Oui, bien sûr, nous sommes d’accord » au mufti qui lui demandait s’il était d’accord avec les versets du Coran qu’il venait de réciter et qui parlaient d’un « Dieu d’amour et de justice ».

    Puis il a déclaré dans l’avion :

    « Quand le mufti m'a expliqué les éléments de la mosquée avec tant d'attention et de respect, expliquant la place de Marie dans le Coran, de Jean Baptiste, j'ai alors ressenti le besoin de prier. J'ai demandé “est ce que je peux prier un peu?”. Il m'a dit, oui. J'ai prié pour la Turquie, pour la paix, pour le mufti, pour tous, pour moi qui en ai besoin, j'ai vraiment prié. J'ai surtout prié pour la paix: “mais Seigneur, arrêtons là les guerres”. Ce fut un moment de prière sincère.» Sic.

    Le prochain pape sera-t-il le premier pape musulman ?

  • Aspiciens a longe

    ℟. Aspíciens a longe, ecce video Dei poténtiam veniéntem, et nébulam totam terram tegéntem. * Ite obviam ei, et dícite: * Núntia nobis, si tu es ipse, * Qui regnatúrus es in pópulo Israël.
    ℣.Quique terrígenæ, et fílii hóminum, simul in unum dives et pauper. Ite obviam et, et dícite.
    ℣.Qui regis Israël, inténde, qui dedúcis velut ovem Ioseph. Núntia nobis, si tu es ipse.
    ℣.Tóllite portas, príncipes, vestras, et elevámini portæ æternáles, et introíbit Rex glóriæ. Qui regnatúrus es in pópulo Israël.
    Glória Patri et Filio et Spiritui Sancto.
    ℟. Aspíciens a longe, ecce video Dei poténtiam veniéntem, et nébulam totam terram tegéntem. * Ite obviam ei, et dícite: * Núntia nobis, si tu es ipse, * Qui regnatúrus es in pópulo Israël.

    Guettant de loin, voici que je vois venir la puissance de Dieu, et une nuée recouvrant toute la terre. Allez à sa rencontre, et dites : Annoncez-nous si c’est bien vous
    qui allez régner sur le peuple d’Israël.

    Vous tous, nés de la terre, et enfants des hommes : ensemble, dans l’unité, le riche et le pauvre.

    Pasteur d’Israël, prêtez l’oreille : vous qui conduisez Joseph comme une brebis.

    Levez vos portes, princes : et élevez-vous, portes éternelles : et il fera son entrée.

    Ce grand répons, avec trois versets qui sont trois versets de psaumes différents, est le premier répons des matines du premier dimanche de l’Avent, donc le premier répons de l’année liturgique. Contrairement à ceux qui le suivent, il n’est pas repris dans la liturgie quotidienne.

     

    Addendum

    Le blog New Liturgical Movement en donne un enregistrement.

  • Premier dimanche de l’Avent

    L’Avent représente, dans l’Année liturgique, les temps qui ont précédé la venue du Messie; ce fut une période d’attente pénible, mais aussi de désir, d’espoir et déjà de joie.

    Nous avons à la revivre. Nous avons, nous aussi, attendre le Messie et à attendre dans la même ferveur que les Prophètes, le peuple juif, Notre Dame, Elisabeth, Zacharie...

    Il semble que cela devrait se faire comme naturellement, car les textes sont là - et plus encore peut-être, la mélodie - qui nous meuvent d'un sentiment à l’autre, selon le jeu des scènes et des personnages ; nous n’avons qu’à nous laisser mener.

    En fait, il n'en va pas ainsi.

    Beaucoup trouvent difficile de réaliser sur le champ, en plénitude et vérité, ces sentiments d’attente; car le Messie est déjà venu et, par le fait, les mots d’espoir et de désir par lesquels ils l’appellent ne sont pour eux qu’artificiels, ils ne correspondent à aucune réalité ; on ne saurait appeler quelqu’un qui est là, ni désirer que vienne celui qui est déjà venu.

    A cette difficulté il existe trois solutions.

    La première est d’ordre historique, si l’on peut dire. Il est bien certain que, pour nous, la naissance du Christ étant un fait passé, nous ne saurions diriger vers cet événement historique nos espoirs, nos désirs et nos appels. Mais, pour Dieu, à qui tout est présent, il n'y a ni passé, ni futur. Il est au dessus du temps. Au moment où les Juifs de l’Ancien Testament prononçaient les paroles qui composent la liturgie actuelle de l’Avent, Il les entendait; mais, dans le même acte, Il entendait aussi tous ceux qui, dans la suite des siècles, les rediraient, et toutes, celles des juifs d’hier et celles des chrétiens d’aujourd’hui et de tous les temps, avaient sur lui l’influence réelle qu’Il a bien voulu leur donner dans la disposition des causes secondes. En deux mots, nos supplications qui, pour nous, sont postérieures à l’Incarnation, pour Lui, ne le sont pas.

    Dès lors, nous pouvons les dire en toute vérité et sincérité. Dans la liturgie de l’Avent, sur notre plan temporel, nous jouons des personnages historiques; et sur le plan de Dieu, nous vivons la réalité, la grande réalité du drame éternel, étant ainsi, en toute vérité, et du passé et du présent.

    La seconde solution est d’ordre mystique.

    Ce n’est pas seulement pour les hommes de son temps qui le virent dans la chair, que le Christ est venu: c’est pour tous les hommes de tous les temps. Il continue donc de venir. Les textes sont là indéniables : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviendrai vers vous... Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon Père l’aimera et nous viendrons en lui... » Il vient en chacun de ceux qui veulent bien le recevoir, selon un mode spirituel, mystérieux, mais réel.

    Les voies qu'il emprunte sont multiples. Il a lui-même institué la principale : les sacrements, l’Eucharistie, entre tous, le premier. Il en a inspiré une autre: la liturgie.

    Sous le symbolisme des mystères de sa vie qui se déroulent tout au long de l’année, il revit, et ses paroles et ses gestes, à travers l’Eglise, produisent, dans l’âme bien disposée, l’augmentation de charité qui le fait venir à un titre nouveau et nous établit nous-mêmes, avec lui, en des rapports plus intimes.

    A Noël, il vient donc en toute vérité dans l’Eglise et dans les âmes. Il s’ensuit que notre attente, nos désirs, nos appels peuvent être réels et contribuer efficacement à le faire venir avec plus de plénitude.

    La troisième solution est basée sur la venue du Christ dans la gloire à la fin du monde. Vers ce dernier acte de sa royauté terrestre, toute créature soupire. Sa naissance à Bethléem en a été le prélude, sa venue dans les âmes, par les sacrements et la liturgie, en est la préparation; tout va vers là comme vers sa fin. Les textes liturgiques de l’Avent peuvent donc être entendus dans le sens de cet ultime avènement. Aussi bien, les prophètes l’avaient-ils vu en même temps que le premier.

    Ici il n’y a plus aucune difficulté : nous pouvons espérer, désirer, appeler le Christ, car en vérité il viendra.

    De ces trois solutions, laquelle choisir ? Si le texte n’en impose aucune, chacun est libre de son choix. Le mieux est de les prendre toutes les trois car elles se complètent l’une l’autre. Réunissant ainsi, dans un même acte, le désir du Christ qui est venu, du Christ qui vient et du Çhrist qui doit venir, on a alors l’idée splendide du Christ total : Heri, hodie… et in sæcula ; et les textes prennent tout leur sens et toute leur vie. La mélodie aussi ; car il n’y a aucun doute que celui qui l’a composée ne les compris de la sorte.

    Dom Ludovic Baron

  • De la Sainte Vierge le samedi

    O gloriosa Domina,
    Excelsa super sidera,
    Qui te creavit provide
    Lactasti sacro ubere.

    Quod Heva tristis abstulit,
    Tu reddis almo germine:
    Intrent ut astra flebiles,
    Caeli fenestra facta es.

    Tu regis alti janua,
    Et porta lucis fulgida:
    Vitam datam per Virginem
    Gentes redemptae plaudite.

    Gloria tibi Domine,
    Qui natus es de Virgine,
    Cum Patre, et Sancto Spiritu
    In sempiterna saecula.
    Amen.

    O glorieuse Dame
    Plus élevée que les astres,
    Celui qui t'a créée avec prévoyance,
    Tu l'as allaité de ton sein sacré.

    Ce que la triste Eve nous ravit,
    Tu le rends par le saint Germe.
    Qu'ils entrent comme des astres, les affligés
    Tu as été faite fenêtre du ciel.

    Tu es l'accès du grand Roi
    La porte éclatante de la lumière.
    Une vierge vous donne la vie.
    Peuples rachetés, applaudissez.

    Gloire à toi, Seigneur,
    Qui es né de la Vierge,
    Gloire au Père et à l'Esprit Saint
    Pendant tous les siècles des siècles.
    Ainsi soit-il.

    (Hymne des laudes, bréviaire bénédictin)

  • Un portrait du pape

    « Après des mois je brise mon silence sur ce pontificat et sur l'Eglise; sur le Synode non plus je n'ai pas prononcé un mot. Je le brise et après je le rétablis, me taisant à nouveau. J'ai mes raisons. »

    Ainsi commence, de façon mystérieuse, un long article d’Antonio Mastino (du site "Papale papale"). Sur le pape. C’est à la fois une analyse au vitriol du pontificat et un portrait à l’acide du pape. Avec des inexactitudes dans les détails, et quelques outrances. Mais l’ensemble est d’une très cruelle perspicacité, correspondant à ce que j’ai moi-même constaté depuis la première minute où j’ai vu « François » apparaître à la loggia du Vatican.

    C’est un article à lire, parce qu’il contient, aussi, des informations qui n’apparaissent nulle part ailleurs. Et parce qu’on sent bien qu’il a beaucoup coûté à son auteur. Qu’on remercie pour sa franchise.

    C’est chez Benoît et moi, naturellement.

    La première minute, c’était ça :

    papa_francesco_balcone_papa_francesco_getty__3__1.jpg

    Et avant...

    BERGOGLIO-NUOVO-PAPA-FRANCESCO-15.jpg

  • Muro tuo inexpugnabili circumcinge nos

    ℟. Muro tuo inexpugnabili circumcinge nos, Domine, et armis tuae potentiae protege nos semper: * Libera, Domine Deus Israël, clamantes ad te.
    ℣. Erue nos in mirabilibus tuis, et da gloriam nomini tuo.
    ℟. Libera, Domine Deus Israël, clamantes ad te.

    Entoure-nous de ton mur inexpugnable, Seigneur, et protège-nous toujours par les armes de ta puissance. Libère, Seigneur Dieu d’Israël, ceux qui crient vers toi. Délivre-nous par tes merveilles, et donne la gloire à ton nom.

    Répons des matines. Le verset vient du livre de Daniel, 3, 43. Mais je n’arrive pas à trouver d’où vient le répons. On trouve aussi « Muro tuo inexpugnabili circumcinge nos, Domine » à la fin d’un répons qui commence par une citation du psaume 54 : « Praecipita, Domine, omnes operarios iniquitatis… », mais il n'y a rien qui ressemble à cela dans le psaume 54.

  • Il n’en reste donc que 7

    Depuis hier après-midi je n’ai quasiment pas eu de connexion internet.

    Depuis lors, le seul fait vraiment marquant a été le vote à l’Assemblée nationale d’une résolution affirmant le « droit fondamental » de tuer les enfants avant leur naissance.

    Il y avait énormément d’absents, 426 sur 577. L’absentéisme ordinaire de députés qui ne voient pas pourquoi ils se déplaceraient pour voter une résolution qui pour eux ne fait qu’exprimer l’évidence.

    Car il est devenu évident que ce genre de meurtre est aujourd’hui un droit fondamental.

    Il n’y a eu que 7 députés à voter contre, et les 7 derniers députés à refuser la barbarie, à avoir le courage de le faire dans le contexte français actuel, méritent d’être nommément salués :

    - Jacques Bompard

    - Jean-Frédéric Poisson

    - Jean-Christophe Fromantin (qui est UDI et se fait incendier par son parti… qui il est vrai a comme première adhérente Simone Veil…)

    - Nicolas Duicq

    - Xavier Breton

    - Yannick Moreau

    - Olivier Marleix.

  • Saint Goustan

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    Les vies des saints de Bretagne-Armorique, par Fr. Albert Le Grand, de Morlaix, religieux, prêtre, de l'ordre des frères prédicateurs, profès du couvent de Rennes