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Le Japon a perdu 1 million d’habitants ces cinq dernières années, d’après le dernier recensement. Selon les prévisions du gouvernement, à ce rythme, la population pourrait chuter de plus de moitié pour atteindre 52 millions d’individus d’ici à 2100.
« Je crois qu’il faut promouvoir davantage de mesures pour accepter les étrangers », dit Shigeru Ishiba, ministre chargé des Mesures contre la baisse démographique et de la Dynamisation de l’économie locale…
Le 2 mars 2011, Shahbaz Bhatti, ministre catholique du gouvernement pakistanais, était assassiné en pleine rue. Par des islamistes. A cause de son soutien à Asia Bibi et de son combat contre la loi anti-blasphème. Cinq ans après, l’évêque d’Islamabad peut entreprendre l’enquête diocésaine en vue de son procès en béatification. Le diocèse peut donc officiellement recueillir des témoignages sur Shahbaz Bhatti. L’agence Fides rappelle celui de Mgr Anthony Lobo, son père spirituel, évêque émérite d’Islamabad, mort en 2013 :
En voyant ses dons en termes de leadership et sa bonne volonté vis-à-vis de l’Eglise au Pakistan, j’ai encouragé ses études et son entrée en politique. Il n’était pas intéressé par le fait d’être actif dans le monde politique mais il a accepté de faire de la politique pour protéger les chrétiens et les autres minorités. Il a vécu une vie engagée et décida de ne pas se marier. Il était célibataire. Il ne possédait rien et a exercé son ministère seulement comme un instrument de service. Je crois que Clément Shahbaz Bhatti est un laïc consacré martyr de la foi.
Le Père John Williams, de la commission Justice et Paix du diocèse, indique à Fides :
L’évêque d’Islamabad a donné son accord et a impliqué son confrère de Faisalabad, diocèse dans lequel Shahbaz Bhatti est né et a vécu. Alors, l’évêque de ce diocèse était Mgr Joseph Coutts, aujourd’hui à Karachi et actuel président de la Conférence épiscopale. L’actuel évêque d’Islamabad, Mgr Rufin Anthony, est né dans le même village que Shahbaz Bhatti et connaît bien les lieux, la famille et la communauté locale. Il existe toutes les circonstances favorables pour mener une enquête soigneuse dont nous espérons qu’elle pourra avoir une issue positive. Toute la communauté catholique au Pakistan l’espère. Le souvenir de Shahbaz Bhatti est encore vif et, ces jours-ci, se dérouleront de nombreuses commémorations.
Ce qui suit était la une de Daoudal Hebdo du 3 mars 2011. Dans le numéro suivant il y avait deux pages (6-7) de témoignages sur Shahbaz Bhatti, avec deux longues citations de ses propres propos sur sa singulière vocation.
La leçon [la première lecture de la messe : les dix commandements donnés à Moïse] nous enseigne le grand respect que nous devons avoir pour les commandements de Dieu ; ils sont, en effet, la volonté expressément déclarée de la divine majesté. Le respect est le pivot du monde, dit Shakespeare ; le respect de Dieu est la base de toute morale. C’est la grande faiblesse de notre temps de ne plus avoir ce profond respect de la majesté divine et, par suite, de ne plus prendre les commandements autant au sérieux. L’histoire du salut nous montre pourtant quelle importance Dieu attribue à l’observation des commandements. Nous le voyons au paradis terrestre, après la transgression du premier commandement ; la malédiction de l’humanité, l’océan de misères qui découla du péché originel nous l’attestent ; ce qui nous le montre encore plus, c’est la mort du Christ sur la Croix, car cette mort est, en somme, le jugement et le châtiment du péché. L’Évangile nous fait entrer dans un autre ordre de pensées : nous chrétiens, nous devons accomplir les commandements en esprit et de tout cœur. Pour nous, ce ne sont pas, à proprement parler, des commandements ; pour nous, la volonté de Dieu est une joie : nous sommes comme de bons enfants qui accomplissent avec joie la volonté de leurs parents et qui, au lieu d’y voir un joug pénible, font, de leur obéissance, une preuve et une expression de leur amour. C’est pourquoi nous ne devons pas seulement accomplir la lettre de la loi, mais encore en comprendre et en observer l’esprit. L’esprit de la loi est l’amour, l’amour de Dieu et du prochain.
Le président tchèque Milos Zeman a déclaré à un site tchèque qu’il serait favorable à la tenue d’un référendum sur l’appartenance de son pays à l’UE : « Je suis du côté de ceux qui sont contre une sortie de l’UE, mais je suis aussi opposé à ceux qui veulent empêcher les citoyens de voter sur cette question. » Il s’oppose ainsi ouvertement à son Premier ministre, Bohuslav Sobotka, qui a récemment déclaré que si le Royaume Uni quitte l’UE il faut s’attendre à ce qu’un débat de même nature arrive en République tchèque, mais qu’il faudra éviter un référendum parce que la République tchèque ne doit pas sortir de l’UE.
Le gouvernement britannique a publié hier son évaluation de ce que serait l’après référendum dans le cas d’un vote pour le Brexit. En bref il faudrait au moins dix ans de négociations tous azimuts, qui seraient dix ans de grave incertitude. Cette publication entre dans le cadre de la vigoureuse campagne du gouvernement martelant jour après jour que le Brexit aurait des conséquences catastrophiques dans tous les domaines. Réaction d’un ministre, sous le couvert de l’anonymat : « Ce document est une vision apocalyptique de la Grande-Bretagne suite à la sortie de l’UE. Et pourtant le Premier ministre a interdit aux fonctionnaires d’élaborer un plan de sortie de l’UE. C’est d’une totale hypocrisie. Le maire de Londres, Boris Johnson, qualifie l’avertissement gouvernemental de « foutaise », soulignant qu’« il n’y a absolument rien dont on doive s’inquiéter, il y a vraiment tout à gagner ». Même le Premier ministre écossais Nicola Sturgeon, qui est pourtant européiste et opposée au Brexit, met en garde contre une campagne qui serait « misérable, négative, basée sur la peur ».
Les partisans du Brexit dénoncent sans relâche dans la campagne officielle un « plan peur » (Project Fear). David Cameron a répondu hier : « Le seul plan qui m’intéresse est le “plan réalité” (Project Fact), celui qui dit : Restez, et vous saurez ce que vous obtiendrez. » Sic…
D’autre part, Daniel Korski, conseiller spécial du Premier ministre, a tenu une réunion avec des diplomates des autres pays de l’UE qui souhaitent appuyer la campagne du gouvernement britannique. Il leur a demandé de se focaliser sur les grandes questions plutôt que sur l’accord qui a été négocié (en effet, ça vaut mieux, sauf que l’unique débat est justement sur cet accord…). Les autres pays sont également priés de consulter le gouvernement britannique avant d’intervenir…
Très belles photos de Mgr Athanasius Schneider à Warrington, Angleterre (entre Manchester et Liverpool), dans la belle église (du moins à l’intérieur) de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, dimanche dernier. Dommage qu’il n’y ait pas davantage de monde…
L’église du rendez-vous doit son origine aux Byzantins, qui élevèrent à Rome au moins cinq temples en l’honneur des martyrs Serge et Bacchus. L’un d’eux se trouvait dans la région des Monti, le Canelicum, ayant auprès un monastère, où, précisément aujourd’hui, se rassemblait le peuple romain pour la procession stationnale à la basilique de Pudens. La domus Pudentiana ou le titulus sancti Pudentis fut l’un des plus anciens titres urbains, et rien jusqu’à présent ne dément l’antique tradition ecclésiastique qui veut qu’elle ait été sanctifiée par le séjour de Pierre dans la maison du sénateur Pudens. Les souvenirs du pape saint Pie Ier, de son frère Hermas l’auteur apocalyptique du Pastor, de Priscille, de Pudentienne, de Praxède, de Justin le Philosophe, d’Hippolyte le Docteur, se groupent tous sur le Viminal, et se rattachent à l’histoire de la maison de Pudens, en sorte qu’il semble qu’elle ait vraiment été au IIe siècle la résidence pontificale.
La sainte liturgie s’est fait l’écho de cette tradition locale, et la lecture évangélique de ce jour, avec l’histoire de Pierre interrogeant le Seigneur relativement à l’usage du pouvoir des clefs, a été précisément choisie pour évoquer le souvenir de l’Apôtre qui fut l’hôte de Pudens en cette maison.
Ego clamávi, quóniam exaudísti me, Deus : inclína aurem tuam, et exáudi verba mea : custódi me, Dómine, ut pupíllam óculi : sub umbra alárum tuárum prótege me.
J’ai crié, mon Dieu, parce que vous m’avez exaucé ; inclinez vers moi votre oreille et exaucez mes paroles. Gardez-moi, Seigneur, comme la prunelle de l’œil, protégez-moi à l’ombre de vos ailes.
L’introït est tiré du psaume 16, où est exprimée avec tant de beauté l’espérance que le Seigneur gardera sous les ailes de son patronage tous ceux qui mettent leur confiance en lui. Ce verset du psaume est à mettre en regard de la mosaïque absidale de la basilique Pudentienne, où l’on voit le Sauveur étendant la main pour protéger le titre apostolique et l’antique résidence des papes du second siècle. Il tient un volume ouvert sur lequel on lit : Dominus conservator Ecclesiæ Pudentianæ, pour indiquer la protection spéciale réservée à cette basilique, qui, autrefois, était comme l’expression visible et le trophée de l’apostolat et de la primauté romaine de saint Pierre.
Il paraît que ce sont des évêques. Les 15 évêques français qui se sont rendus au Salon de l'agriculture. Cerise en est tout étonnée. C'est vrai qu'il n'y a plus d'évêque à Bazas depuis 1792 et qu'à l'époque ils avaient une autre tenue...
Une femme vêtue de noir et voilée arpentait une rue de Moscou ce matin avec une tête d’enfant à la main. Quand la police a voulu l’arrêter elle a crié Allahou Akbar et a menacé de se faire exploser. Mais elle n’avait pas d’explosif sur elle. Elle est originaire d’Ouzbékistan. Elle est assistante maternelle. On a retrouvé le corps décapité de l’enfant dans l’appartement où elle devait le garder.
Cette femme faisait preuve d’une conduite « clairement inadéquate » et subira « un examen psychiatrique », a sobrement déclaré la police.
Mgr Joseph Coutts, archevêque de Karachi, est en Italie pour une série de rencontres organisées par l’Aide à l’Eglise en Détresse, à l’occasion du 5e anniversaire de la mort de Shahbaz Bhatti, le ministre catholique assassiné le 2 mars 2011 à Islamabad. Voici ce qu’il a dit à l’agence Fides :
En tant que chrétiens au Pakistan, nous avons de nombreux défis à relever chaque jour. Certes, nombreux sont ceux qui ont entendu parler de la loi sur le blasphème, bien connue, et du cas emblématique d’Asia Bibi, femme condamnée à mort bien qu’innocente. Chaque jour, notre mission est d’être des témoins de paix et d’amour dans un pays où règne beaucoup de violence et qui est bouleversé par le terrorisme. En tant que chrétiens, notre mission est l’amour et l’amour du Christ fait que nous ne perdons pas l’espérance. Nous célébrerons l’anniversaire de la mort de Shabbaz Bhatti en l’église Saint Barthélemy de Rome le 4 mars. Il a toujours parlé avec foi et fait preuve de courage. Il a fait en sorte que la voix des chrétiens soit écoutée dans le pays. Il nous a montré la route. Il était un bon catholique et il a donné sa vie pour sa mission. Il a été tué en tant que chrétien et même si nombre de personnes lui suggéraient de quitter le pays parce qu’il était menacé, il a voulu rester au Pakistan et accomplir jusqu’au bout sa mission. Il appartiendra à l’évêque d’Islamabad, lieu où il a été martyrisé, de penser à entamer une enquête en vue du procès diocésain qui peut le proclamer martyr. J’y suis favorable.
Mumtaz Qadri, le garde du corps et assassin du gouverneur du Penjab, Salmaan Taseer (le 4 janvier 2011), a été pendu ce matin à la prison d’Adiala, près d’Islamabad, et enterré cet après-midi. Mumtaz Qadri est considéré comme un héros par les islamistes, pour avoir tué un blasphémateur qui soutenait Asia Bibi et venait de lui rendre visite. Les avocats d’Islamabad étaient en grève, et des manifestations ont eu lieu un peu partout. La famille du président du Pakistan Mamnoon Hussain a été mise en lieu sûr, pour éviter les représailles suite au rejet de la demande de grâce. La condamnation à mort et surtout l’exécution de Mumtaz Qadri peut être vue comme une lueur d’espoir…