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Le blog d'Yves Daoudal - Page 2

  • Généreux

    Le ministère ukrainien des Infrastructures fait savoir que la formation de conducteur de bus est désormais gratuite pour les femmes.

    La pénurie de conducteurs de bus est d’environ 30%, en raison de la mobilisation. Cela équivaut à environ 6.000 emplois.

    Ainsi, le pouvoir ukrainien kidnappe les chauffeurs de bus et les envoie au casse-pipe, puis il propose aux veuves d’apprendre gratuitement le métier de leurs défunts maris.

    Une belle générosité.

    *

    Mais l’agence Fitch, quant à elle, n’est pas du tout généreuse avec le pauvre gouvernement ukrainien. Elle considère que l’accord de restructuration de la dette du 22 juillet « marque le début d'un processus s'apparentant à un défaut ». En conséquence, et compte tenu de nombreux autres facteurs négatifs, l’agence fait passer la note de l’Ukraine de CC à C. Le dernier niveau avant le défaut de paiement.

    Heureusement que l’Occident ne compte plus les milliards qu’il déverse sur Kiev. Mais il va falloir faire plus…

  • Hystériques

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    Le criminel contre l’humanité Netanyahou a prononcé une allocution surréaliste au Congrès américain (le 7 octobre c’était le 11 septembre multiplié par vingt, l’armée israélienne n’a tué aucun civil à Rafah, Israël n’a jamais bloqué d’aide humanitaire, c’est une guerre de civilisation, etc.) d’une durée totale de 40 minutes. Il a été interrompu 39 fois par des applaudissements, dont 23 debout. 11 fois pendant les six premières minutes, 24 fois pendant les 14 dernières minutes. Les applaudissements (sans compter ceux de l’accueil ni ceux de la fin) ont représenté 27% du temps total.

  • Encore !

    Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko sont encore au monastère de Valaam aujourd'hui. L'agence de presse biélorusse a été la première à publier une vidéo sur YouTube:

    Addendum. La dernière fois c'était il y a un an, déjà...

  • Saint Jacques

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    Emmanuel Tzanes, Venise, 1683. (Addendum : mais c'est l'autre saint Jacques, voir les commentaires.)

    Que personne ne se trouble, si nous disons qu’il y avait tant d’imperfection chez les Apôtres. Car le mystère de la croix n’était pas encore consommé, et la grâce du Saint-Esprit n’avait pas encore été répandue dans leurs âmes. Si vous voulez savoir qu’elle a été leur vertu, considérez ce qu’ils furent après avoir reçu la grâce du Saint-Esprit et vous les trouverez vainqueurs de toute inclination mauvaise. Leur imperfection n’est ignorée de personne aujourd’hui, afin qu’on apprécie mieux à quel point la grâce les a tout d’un coup transformés.

    Qu’ils n’aient rien sollicité de spirituel, et qu’ils n’aient pas même eu la pensée du royaume céleste, cela est évident. Mais examinons comment ils abordent Jésus-Christ, et lui adressent la parole. « Nous voudrions, disent-ils, que tout ce que nous vous demanderons, vous le fissiez pour nous. Mais le Christ leur répondit : Que voulez-vous ? » Non qu’il l’ignorât, certes, mais pour les obliger à s’expliquer, afin de mettre à nu leur plaie et d’être ainsi à même d’y appliquer le remède.

    Mais eux, rougissant de honte et confus, parce qu’ils en étaient venus à des sentiments humains, ayant pris Jésus en particulier, lui firent en secret leur demande. Ils marchèrent en effet devant les autres, comme l’insinue l’Évangéliste, à dessein de n’être pas entendus. Et c’est ainsi qu’ils exprimèrent enfin ce qu’ils voulaient. Or, ce qu’ils voulaient, le voici, je présume. Comme ils lui avaient ouï dire que ses Apôtres seraient assis sur douze trônes, ils désiraient occuper les premiers de ces trônes. Sans doute ils savaient que Jésus les avait en prédilection ; mais redoutant que Pierre ne leur fût préféré, ils eurent la hardiesse de dire : « Ordonnez que nous soyons assis, l’un à votre droite et l’autre à votre gauche », ils le pressent par ce mot : ordonnez. Que va-t-il donc répondre ? Pour leur faire entendre qu’ils ne demandaient rien de spirituel, et qu’ils ne savaient pas même ce qu’ils sollicitaient, car s’ils le savaient, ils n’oseraient pas le demander, il leur fait cette réponse : « Vous ne savez pas ce que vous demandez » : vous ignorez combien cette chose est grande, combien elle est admirable, et dépassant même les plus hautes Vertus des cieux.

    Et Il ajouta : « Pouvez-vous boire le calice que je vais boire », et être baptisé du baptême dont je suis baptisé ? Remarquez comment, tout en les entretenant de choses bien opposées, il les éloigne aussitôt de cette espérance. Vous me parlez, dit-il, d’honneur et de couronnes ; et moi, je vous parle de combats et de travaux. Ce n’est point ici le temps des récompenses, et cette gloire, qui m’appartient, n’apparaîtra pas de sitôt ; c’est à présent le temps de la persécution et des périls. Mais observez comme, par cette interrogation même, il les exhorte et les attire. Il ne leur dit point : Pouvez-vous endurer les mauvais traitements ? pouvez-vous verser votre sang ? il dit seulement : « Pouvez-vous boire le calice ? » et pour les attirer, il ajoute : « que je vais boire » afin de les mieux disposer à souffrir, par la perspective même de partager ses souffrances.

    Saint Jean Chrysostome, leçons des matines (Homélie 65 sur saint Matthieu).

  • Saint Hilarion de Verey

    20076.p.jpgLa divine liturgie que retransmet Soyouz TV l’était ce matin du monastère Sretenski de Moscou, à l’occasion de la fête du « saint hiéromartyr Hilarion archevêque de Verey ».

    Né en 1886, Hilarion, qui s’appelait Vladimir comme tout le monde, fut un brillant étudiant, devenu maître en théologie en 1913 au séminaire de Moscou. Il entra aussitôt à la laure de la Trinité Saint Serge, où il devint moine, prêtre et archimandrite en quelques mois, et nommé professeur au séminaire de Moscou.

    En mars 1919 il fut arrêté par les bolcheviques et emprisonné pendant trois mois. En mai 1920 il fut sacré évêque de Verey (auxiliaire de Moscou), et devint un des deux principaux conseillers du patriarche. Moins de deux ans après il était envoyé en exil à Arkhangelsk. A son retour il fut élevé au rang d’archevêque, et étendit son champ d’action. Le 22 juin 1923, il chassa les « rénovateurs » du monastère Sretenski où s’étaient installés ces clercs de l'Eglise du pouvoir, et célébra les vigiles. Le lendemain le patriarche y célébra une divine liturgie de reconsécration de l’église, qui dura jusqu’à six heures du soir. Hilarion fut nommé abbé du monastère. Les « rénovateurs » le dénoncèrent comme conspirateur, « producteur de gaz suffocant contre la révolution », etc. En décembre il était condamné à trois ans à Solovki, le monastère du grand nord transformé en goulag, où les conditions de vie étaient atroces. En arrivant, Hilarion dit à ses compagnons qu’ils ne pourraient pas y survivre. Il devint un modèle pour les prisonniers (essentiellement prêtres et évêques), et déclara que Solovki était une école des vertus : désintéressement, douceur, humilité, tempérance, patience et amour du travail. Ce qu’il vivait en plénitude.

    A l’été 1925 il fut envoyé dans une prison de Iaroslav. Où il avait des « privilèges », comme celui de recevoir les livres qu’il voulait. On lui demanda alors de faire partie des dirigeants d’un nouveau schisme pro-bolchevique, celui de l’archevêque Grégoire ; il refusa net, et fut renvoyé à Solovki. En juin 1927 on l’envoya rencontrer Grégoire, qui lui promit de le faire métropolite. Mais Hilarion refusa. La scène se répéta plusieurs fois. A Solovki des clercs étaient tentés par un schisme inverse, celui d’une Eglise clandestine. Hilarion réunit carrément un concile de 15 évêques (dans une cellule de Solovki) qui décidèrent de ne pas suivre ce schisme.

    En décembre 1929 on décida de l’exiler à Alma-Ata (Kazakhstan) pour trois ans. Mais il n’y arriva pas. Emmené de prison en prison, épuisé, maltraité, malade, il dut être hospitalisé à Leningrad et mourut du typhus le 15 décembre.

    Il a été canonisé en 1999 au monastère Sretenski où ses reliques venaient d’être transférées.

  • La persécution

    Serge Doumenko, dit « métropolite Epiphane », chef de l’Eglise du pouvoir, déclare que le projet de loi interdisant l’Eglise orthodoxe ukrainienne ne porte pas atteinte à la liberté de religion, mais au contraire la « protège de la tyrannie du Kremlin ». Et c’est pourquoi elle doit être votée, car elle va en fait libérer le clergé et les fidèles de cette Eglise : « Le clergé et les fidèles constatent que le métropolite Onuphre et les autres dirigeants ne parviennent pas à les convaincre et ne sont pas en mesure de les influencer de quelque manière que ce soit. C'est pourquoi ils espèrent qu'au moins la loi de l'État les libérera de l'esclavage de Moscou. »

    Je savais que c’était une ordure, mais là ça dépasse tout. Cela dit ce n’est vraiment pas la bonne méthode pour récupérer le clergé et les fidèles qui résistent héroïquement à la persécution des sbires de Doumenko.

    (Petit rappel : Serge Doumenko a été bombardé « métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine » par le président Porochenko, la CIA et le patriarche Bartholomée, en 2018, le jour de son quarantième anniversaire. Auparavant il était l’auxiliaire du « patriarche Philarète », qui s’était bombardé lui-même « patriarche de Kiev et de toute la Rus’ » en 1992 parce qu’il était vexé de ne pas avoir été élu patriarche… de Moscou.)

    *

    Le Service d’Etat ukrainien « pour l’ethnopolitique et la liberté de conscience » dénonce les 1.200 amendements qui ont été apportés au projet de loi d’interdiction de l’Eglise orthodoxe ukrainienne pour « détruire complètement l'essence du projet de loi, rendre impossible sa mise en œuvre et, enfin, discréditer l'Ukraine sur la scène internationale ». Le texte contient des absurdités flagrantes, par exemple que « ceux qui veulent établir des liens avec une organisation religieuse interdite, c'est-à-dire l'Eglise russe, doivent obtenir une autorisation spéciale du Service d’Etat pour l’ethnopolitique et la liberté de conscience. Il est difficile d'imaginer quel type de situation cette prescription régit, qui établirait des liens avec une organisation devenue une extension du régime criminel de la Fédération de Russie. Qui, comment et pourquoi donnerait cette autorisation ? »

    *

    Nouveau commentaire du « métropolite Epiphane » : « Notre position est qu'il vaut mieux avoir une loi imparfaite, qui pourra être améliorée dans le futur, que de ne pas avoir de loi du tout. Et ce qui devra être amélioré pourra l'être par d'autres amendements à la loi déjà existante. »

    *

    Le président du Parlement ukrainien Rouslan Stefantchouk déclare qu’après le blocage de la tribune les députés ne partiront pas en vacances mais travailleront dans les commissions. Car « chacun d'entre eux travaille dans des commissions préparant les lois, dans des commissions spéciales temporaires, dans des commissions d'enquête temporaires, effectue d'autres mesures de contrôle parlementaire, est engagé dans des activités interparlementaires et autres ». Les députés se concentreront sur la finalisation de certaines dispositions de la loi interdisant l’Eglise orthodoxe ukrainienne afin de l'introduire dès que possible et de la voter dans l’hémicycle.

  • Les hypocrites

    Maria Zakharova a fait remarquer lors de son point de presse : « Plus de 100 bureaux de presse de pays hostiles sont accrédités auprès du ministère russe des Affaires étrangères. Nous ne limitons pas leurs activités : ils peuvent participer à des réunions d'information en ligne et aux conférences de presse du ministre des Affaires étrangères et des vice-ministres des Affaires étrangères. Nous avons l'habitude d'avoir divers journalistes à nos briefings ; même aujourd'hui, des personnes de différents pays et médias sont présentes ici, y compris ceux qui sont parfois inclus dans la catégorie des 'fake news'. »

    Maria Zakharova a ajouté que le ministère russe des Affaires étrangères répond chaque jour à des centaines de demandes émanant de médias occidentaux, notamment en ligne. « Je constate que nombre d'entre eux ont interdiction d'assister en personne aux événements organisés par les agences gouvernementales russes ou qu'ils doivent obtenir une autorisation à cet effet. Il est clair qu'en 2022, ils ont reçu des ordres et des instructions pour faire croire qu'ils avaient quitté notre espace d'information… »

  • La messe du vélo

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    C’était en l’église de l’Assomption à Aichach, diocèse d’Augsbourg, non loin de Munich, le 13 juillet, pour la « messe anticipée » du dimanche. Une « messe du vélo » (Fahrradgottesdienst), avec démonstration d’acrobaties en VTT dans la nef, le chœur, autour de l’autel, aux applaudissements nourris de l’assistance.

    Le curé est très fier de publier sur la page Facebook de la paroisse des photos, et même une vidéo :


    Peut-on faire pire ? Oui : le rite d’onction des chaînes de vélo. Ce n’est malheureusement pas une blague. La photo est explicite, et le commentaire du curé plus encore :

    Dans notre Eglise, il y a différentes huiles qui aident à maîtriser les situations de la vie. Cela a été clairement comparé à l’huilage d'une suspension ou d'une chaîne de vélo lors de la prédication. Un grand merci à tous pour votre participation.

    (Le mot allemand est Ölung, qui veut dire lubrification, mais aussi onction, notamment pour l’extrême onction.)

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    Naturellement, les enfants concélèbrent :

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    Et le lendemain dimanche :

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    Le curé : « De la folie ! 1000 participants à la messe lors de la fête populaire d'Aichach, merci pour ce témoignage impressionnant de notre foi. »

    Le pire est que les gens, les ex-fidèles catholiques, sont très contents, totalement inconscients d’avoir renié leur religion…

  • De la férie

    Dans le calendrier romain de 1962 c’est aujourd’hui une férie, avec mémoire de sainte Christine. Dans mon bréviaire monastique d’avant 1955 c’est la vigile de saint Jacques.

    Il y a deux sainte Christine martyres vénérées ce jour. A l’origine c’est celle de Tyr, qui a fini par être confondue avec celle de Bolsène. (Voir ici et .)

    Voici l’apolytikion de la mégalomartyre de Tyr, par Georges Fanaras, protopsalte de l’église Saint Georges de Thessalonique.

    Τοῦ πατρός σου τὴν πλάνην λιποῦσα ένδοξε, τῆς εὐσεβείας ἐδέξω τὴν θείαν ἔλλαμψιν, καὶ νενύμφευσαι Χριστῷ ὡς καλλιπάρθενος. ὅθεν ἠγώνισαι στερρῶς, καὶ καθεῖλες τὸν ἐχθρόν, Χριστίνα Μεγαλομάρτυς. Καὶ νῦν ἀπαύστως δυσώπει, ἐλεηθήναι τᾶς ψυχᾶς ἠμῶν.

    Tu as abandonné l’erreur de ton père et tu as reçu l’illumination divine comme vierge glorieuse fiancée au Christ. Tu as combattu courageusement et tu as détruit l’ennemi, ô grande martyre Christine. Et maintenant importune sans cesse pour qu’à nos âmes soit fait miséricorde.

  • La persécution

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    Hier, Mykyta (sic) Potouraïev (mais la plupart des sites occidentaux même ukrainomaniaques l’appellent Nikita), président de la commission de la politique humanitaire et de l’information du Parlement ukrainien, a envoyé une lettre à tous les chefs de groupe pour qu’il soit décidé d’examiner aujourd’hui en seconde lecture le projet de loi d’interdiction de l’Eglise orthodoxe ukrainienne (principale préoccupation depuis deux ans de la « politique humanitaire »).

    Mais ce matin, au « conseil de conciliation » du Parlement, le projet de loi n’a pas trouvé officiellement assez de soutiens pour qu’il soit présenté.

    Les députés du groupe Eurosolidarité ont alors protesté en bloquant la tribune du Parlement. Ils ont été rejoints notamment par Potouraïev. Ils disent avoir l’intention de bloquer le Parlement au moins jusqu’au 20 août.

    Selon Oleksiy (sic) Hontcharenko, du parti de Porochenko, il y a assez de députés pour voter la loi, mais le texte n’a pas été présenté en raison de l’opposition d’une grande partie des députés Serviteur du peuple : le parti de Zelensky.

    Ce qui confirmerait la rumeur selon laquelle Zelensky a besoin des vrais opposants à cette loi (les députés de l’ancien parti Plateforme pour la vie et la paix) pour des lois plus importantes selon lui.

    En attendant, le blocage du Parlement empêche le vote d’une nouvelle prolongation de la loi martiale et de la mobilisation générale, qui se termine le 11 août, alors que le texte a été adopté en commission avant l'impromptu.

    (On remarque la présence persistante du drapeau de l’UE à la tribune et sur chaque pupitre, ce qui est évidemment illégal tant du côté ukrainien que pour l’UE. Mais comme il n’y a plus d’état de droit nulle part, on ne va pas chipoter sur le bon patriotisme européiste des députés ukrainiens…)

    Addendum : l'explication du président du Parlement, Rouslan Stefantchouk :

    Lors d'une réunion de l'un des conseils de conciliation, il avait été décidé à l'unanimité que le projet de loi en question serait soumis à un vote parlementaire après avoir recueilli 240 voix en sa faveur. Après avoir commencé à recueillir les votes, il s'est avéré qu'environ 225-226 députés étaient prêts à voter en faveur du projet de loi.

    "C'est pourquoi aujourd'hui nous nous sommes réunis et avons décidé de donner du temps au groupe de travail interne pour finaliser ce projet de loi. Le fait est qu'il a été considérablement modifié en deuxième lecture par rapport à la première. Et certains collègues ne sont pas d'accord avec tous les changements. En outre, ce projet de loi doit être tel que personne ne puisse faire appel devant la Cour constitutionnelle de l'Ukraine après son adoption. Dès que le groupe de travail aura finalisé le document, nous fixerons immédiatement la date de la prochaine réunion."