Ce dimanche s’appelait autrefois : Dominica Providentiae, le dimanche de la Providence, à cause du bel Évangile qui nous parle de la bonté paternelle de Dieu. Puisse cette belle formule nous accompagner toute la semaine ! Nous trouvons encore aujourd’hui, dans les deux lectures, l’antithèse aimée des deux royaumes : ici, le royaume de la chair, de Mammon ; là, le royaume de l’esprit, le royaume de Dieu (Ép. et Év.). Les conséquences que nous devons tirer de ces images opposées sont claires. Attachons-nous de toute notre âme à Dieu. Le leitmotiv de la semaine est cette phrase : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu ; tout le reste vous sera donné par surcroît » (Év., Comm.). Ce verset termine aussi l’office des Heures du jour (Ant. Magn.). Au début du jour, nous avons entendu cette parole consolante du Christ : « Ne soyez pas en souci et ne demandez pas : Que mangerons-nous et que boirons-nous ? Car votre Père sait que vous avez besoin de cela, Alléluia ».
Primum quǽrite regnum Dei, et ómnia adjiciéntur vobis, dicit Dóminus.
D’abord, cherchez le Royaume de Dieu, et tout vous sera ajouté, dit le Seigneur.
Avec les deux premiers versets du psaume 36 :
Noli aemulari in malignantibus,
neque zelaveris facientes iniquitatem:
Ne porte pas envie aux méchants, et ne sois pas jaloux de ceux qui commettent l’iniquité ;
quoniam tamquam foenum velociter arescent,
et quemadmodum olera herbarum cito decident.
car ils se dessécheront aussi vite que le foin, et, comme les tiges des légumes ils se faneront promptement.
(Par la schola et l'école de la Vallée de Los Caidos, 1986.)