Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tchèques - Page 13

  • Jour J… demain

    La Cour constitutionnelle tchèque a entendu les représentants des deux chambres du Parlement, du gouvernement ainsi que le président de la République, mais elle n’a pas pris de décision. Elle a renvoyé son jugement à demain, afin de prendre le temps de délibérer.

    Le président Klaus, lors de ces audiences qui étaient publiques, a réitéré son opposition au traité de Lisbonne, qui est « en désaccord avec l’esprit et avec la lettre de la loi fondamentale tchèque », et a appelé les 15 juges de la Cour à bien considérer l’importance et les possibles conséquences d’une ratification du traité.

    Il a souligné que le traité de Lisbonne restreindra les pouvoirs de cette Cour elle-même, et qu’il est « le début d’un processus au terme duquel l’UE sera le souverain qui imposera sa loi non seulement aux membres de l’UE mais aussi à leurs citoyens ».

    Il a ajouté qu’il fallait « mettre de côté les naïves illusions en matière de politique internationale, car l’Etat tchèque a payé cher pour cela dans le passé ».

    Le principal défenseur du traité a été le vice-Premier ministre Alexandr Vondra.

  • Nouvelles tchèques

    En attendant l’avis de la Cour constitutionnelle sur le traité de Lisbonne (mardi prochain, peut-être), les nouvelles tchèques ne sont pas très bonnes.

    Il se confirme que le maire de Prague, Pavel Bém, opposant résolu au traité, n’a quasiment aucune chance de remplacer Mirek Topolanek au poste de président de l’ODS le 5 décembre prochain. La plupart des sections du parti soutiennent Topolanek. Bém n’est guère soutenu que par les sections de la capitale (et le président Klaus). En outre, désigner Bérn fragiliserait le gouvernement de Topolanek alors que l’opposition social-démocrate ne cesse de gagner des points.

    Or Topolanek dit clairement, désormais, qu’il est favorable à l'adoption du traité de Lisbonne. Il a expliqué dans le quotidien Mlada fronta Dnes que, selon lui, la République tchèque n’a que deux possibilités : soit adopter le Traité de Lisbonne soit redevenir un vassal de Moscou. Il ajoute : « En dépit de tous les problèmes qui y sont liés – j’ai d’ailleurs été auparavant assez critique au sujet du Traité, ainsi qu’au sujet de la Constitution européenne – je pense qu’il est plus avantageux pour nous de pouvoir influencer activement les choses que de rester passivement à la périphérie. »

    Pour l’heure, comme le souligne Radio Prague après le vote du parlement suédois, la République tchèque est le seul pays de l’UE où le processus de ratification du traité… n’a pas commencé.

  • Une proposition du maire de Prague

    Le maire de Prague Pavel Bém, numéro deux du Parti civique démocrate (ODS), qui aspire à remplacer Mirek Topolánek au poste de chef du parti le mois prochain et connu pour son opposition résolue au traité de Lisbonne, souhaite que pendant la présidence de l’Union européenne, la République tchèque ouvre la discussion sur l’élaboration d’un court document qui remplacerait ce traité : « un document simple de quinze pages que tout le monde arriverait à comprendre »…

  • Vaclav Klaus en Irlande, la suite

    Lors d'une conférence de presse commune avec Declan Ganley, en marge du dîner privé avec le président de Libertas (et 80 autres personnes dont Kathy Sinnot), Vaclav Klaus a dénoncé la dérive de l’UE vers le « supranationalisme » et les tentatives de l’UE d’« oublier le référendum irlandais et de changer son résultat ». Il a ajouté :

    « Je crains que la liberté et la démocratie ne sortent pas grandies de la ratification du traité de Lisbonne, au contraire. Pour cet aspect des choses, je partage l'opinion de M. Ganley. Je dirais que les Tchèques partagent l'opinion des Irlandais. »

    Il a de nouveau comparé Declan Ganley aux dissidents de son propre pays à l'époque soviétique, notamment son prédécesseur Vaclav Havel : « Je pense que M. Ganley est un dissident, une sorte de dissident dans le dispositif européen actuel. »

    Le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin a dénoncé des « commentaires très clairement politiques », et pour certains « absurdes, superficiels et faux ». De tels propos constituent « une intervention déplacée dans le contexte d'une telle visite d'Etat, particulièrement au moment où le gouvernement irlandais discute avec ses partenaires européens au nom du peuple irlandais », a-t-il dit.

    La réponse de Vaclav Klaus n’a pas tardé :

    « Une hypocrisie de ce type, je ne l'accepte pas. Si quelqu'un ne me plaît pas, je le lui dirai en face et non derrière son dos… J'ai vraiment senti d'immenses problèmes avec la démocratie en train de disparaître en Europe, mais quand je vois les réactions du ministre des Affaires étrangères de l'Irlande et d'une partie de la presse, je pense que c'est encore pire que ce à quoi je m'attendais. »

    Plus tard, Vaclav Klaus a ajouté, en réponse à un journaliste qui revenait sur ses propos « déplacés » : « Déplacés par rapport à quoi ? A la liberté ? je n’ai pas rencontré quelqu’un qui serait contre l’Etat. J’ai rencontré quelqu’un qui est seulement un opposant au gouvernement. »

    A Prague, où il recevait le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende, Mirek Topolanek a commenté que dans l’Union européenne, tout le monde, donc aussi le président de la République tchèque, a le droit de s’exprimer librement.

  • Vaclav Klaus en Irlande

    Le président de la République tchèque, Vaclav Klaus, a entamé hier une visite officielle de trois jours en Irlande. Il doit rencontrer aujourd’hui, au grand dam du gouvernement irlandais, Declan Ganley, le président de Libertas, mouvement qui a joué un rôle important dans le non irlandais au traité de Lisbonne.

    A l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre irlandais Brian Cowen, Vaclav Klaus a déclaré qu’il ne voyait « aucune raison de ne pas rencontrer » Declan Ganley. Il a rappelé que son prédécesseur Vaclav Havel aimait aussi rencontrer les dissidents étrangers… Et d’ajouter : « Ainsi je vais rencontrer un dissident de l’UE, et je me considère moi-même comme tel. »

  • Nouvelles tchèques

    Pavel Bém, maire de Prague et candidat au poste du président de son parti, l’ODS, contre le Premier ministre Mirek Topolanek lors du congrès qui se tiendra en décembre, s’est prononcé ce dimanche contre l’adoption par la République tchèque du traité de Lisbonne. Il estime qu’il n’est pas possible que les Tchèques transfèrent sans raison leurs compétences à Bruxelles sans même comprendre pourquoi ils le font. Il a déclaré qu’il devait respecter la décision du précédent congrès de l’ODS qui interdit de transférer les compétences d’Etat à la "Bruxellecratie", et il a souligné qu’il approuve cette décision, et que si le prochain congrès dit autre chose, il s'y opposera résolument.

    Si le gouvernement tchèque fixe la date du passage de la Tchéquie à l’euro, il ne le fera que l’année prochaine, a déclaré le Premier ministre Mirek Topolánek au cours d’un débat télévisé. Il estime qu’actuellement il serait irresponsable de fixer cette date à cause de la crise financière globale.

    Pour Martin Roman, président du groupe CEZ, premier producteur d'électricité d'Europe centrale, dire oui au paquet énergie climat (qui doit être bouclé lors du sommet européen des 11 et 12 décembre) dans son état actuel revient à un « suicide économique ». « L'Union européenne tire à vue sans savoir où est l'ennemi », dit-il.

  • Impayables Tchèques

    La Cour constitutionnelle tchèque devait rendre son avis sur le traité de Lisbonne en septembre, puis en octobre, puis le 10 novembre. C’est reporté au 25, à la demande de Vaclav Klaus, en raison des visites officielles inscrites à son agenda, en Irlande et en Arabie Saoudite. Car le président de la République peut prendre part aux sessions de travail les plus importantes de la Cour, et naturellement il veut être là…

    Du coup, le Premier ministre Mirek Topolanek a déclaré qu’il était « évident » que le traité ne serait pas ratifié avant la fin de l’année. C’est le même Topolanek qui « supposait » il y a quelques jours qu’il le serait, tandis que le ministre des Affaires étrangères l’affirmait carrément dans une interview au Figaro…

  • Tchéquie

    Aux sénatoriales tchèques, les sociaux-démocrates (CSSD) ont remporté 23 des 27 sièges en lice, tandis que les libéraux de l'ODS obtenaient trois sièges et les communistes un.

    C’est une lourde défaite pour l’ODS au pouvoir, qui perd la majorité absolue au Sénat (mais la conserve néanmoins par ses alliances).

    « Une défaite des libéraux tchèques ouvre la voie à la ratification du Traité de Lisbonne », titrait triomphalement l’AFP.

    En fait ça ne change pas grand chose. Si l’ODS avait 41 des 80 sièges au Sénat, le parti est divisé sur le traité de Lisbonne et il y avait déjà peu de chance qu’il y ait une majorité contre le traité (sauf si la Cour constitutionnele demande une majorité des trois cinquièmes pour l'adopter). Ce n’est pas du Sénat que viendra l’opposition, mais éventuellement de la Cour constitutionnelle, et surtout du président Vaclav Klaus, qui a encore dit hier à propos de son gouvernement : « Cela me rend fou quand j'entends qu'ils veulent ratifier le Traité de Lisbonne et le plan climat. »

    Vaclav Klaus a dit que les régionales et les sénatoriales avaient été une sorte de plébiscite sur le gouvernement de Mirek Topolanek.

    Les spéculations allaient bon train sur une démission de Topolanek de son parti, et du gouvernement.

    Mais l’ODS, lors de sa réunion hier soir, a décidé de soutenir la poursuite du gouvernement de Topolanek.

  • Les Tchèques répondent à Sarkozy

    Les dirigeants tchèques réagissent vivement et officiellement aux rumeurs qui circulent quant à la prolongation de la présidence française ou à la transformation de l’Eurogroupe en gouvernement économique de l’UE sous la direction de Nicolas Sarkozy.

    « Personne ne peut annuler la Présidence tchèque. On ne peut pas changer les règles officielles du jeu sans que tout le monde soit d'accord », a déclaré dans un communiqué Alexandr Vondra, vice-Premier ministre en charge des Affaires européennes. Ce procédé correspondrait à « un pontage », alors que « l'Europe ne souffre pas d'infarctus », ajoute-t-il. D’autre part, « si l'Eurogroupe se met d'accord pour être présidé par un Français et pour se rencontrer plus souvent, on ne peut probablement pas l'empêcher, mais ce ne serait pas une sage décision. Ce serait un pas de nature à diviser l'UE plutôt qu'à l'unifier. »

    Le Premier ministre Mirek Topolanek a également rejeté, par un communiqué officiel, « les spéculations de la presse sur une possible annulation de la présidence tchèque ».

    Et le ministre des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, a déclaré : « Les règles de l’Union européenne ne changent pas et elles seront respectées. Il est vrai que nous ne sommes pas une grande puissance et que nous devons faire face aux problèmes qui seront traités au cours de notre présidence de l’Union européenne. Cela ne sera pas facile et c’est pourquoi nous nous y préparons très soigneusement. »

    « La République tchèque est complètement prête à succéder à la France à la tête de l'Union européenne le 1er janvier 2009 et à assumer pendant six mois son rôle à la tête de l'Union », a souligné Alexandr Vondra.

  • La dernière de Topolanek

    Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek a reçu Angela Merkel à Prague. A l’issue de la réunion il a déclaré à propos de la ratification du traité de Lisbonne dans son pays :

    « J'ai assuré la Chancelière que ce processus n'était pas artificiellement freiné. Je suppose qu'il pourrait être terminé avant la fin de l'année. »

    Mais on n’a toujours pas de nouvelles de la Cour constitutionnelle…

    Devant la presse, il a ensuite rappelé que le Traité de Lisbonne représentait un "compromis difficile" pour lui. Et il a ajouté : "Pour moi, le Traité de Lisbonne représente une sorte de tribut à payer pour la possibilité d'appartenir à un certain cercle de civilisation. C'est pourquoi je soutiens cette ratification, en dépit de tous les problèmes que j'ai avec ce traité."

    Ce qui est plus embêtant est que son parti (qui est celui de Vaclav Klaus) risque de perdre la majorité au Sénat lors du deuxième tour des sénatoriales à la fin de cette semaine.