La Cour constitutionnelle tchèque devait rendre son avis sur le traité de Lisbonne en septembre, puis en octobre, puis le 10 novembre. C’est reporté au 25, à la demande de Vaclav Klaus, en raison des visites officielles inscrites à son agenda, en Irlande et en Arabie Saoudite. Car le président de la République peut prendre part aux sessions de travail les plus importantes de la Cour, et naturellement il veut être là…
Du coup, le Premier ministre Mirek Topolanek a déclaré qu’il était « évident » que le traité ne serait pas ratifié avant la fin de l’année. C’est le même Topolanek qui « supposait » il y a quelques jours qu’il le serait, tandis que le ministre des Affaires étrangères l’affirmait carrément dans une interview au Figaro…