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saints - Page 15

  • Saint François d’Assise

    Tu es saint Seigneur seul Dieu,
    toi qui fais des merveilles.
    Tu es fort, tu es grand, tu es très haut,
    tu es père saint,
    roi du ciel et de la terre.
    Tu es trine et un
    Seigneur Dieu des Dieux,
    tu es le bien, tout bien, bien total,
    Seigneur Dieu vivant et vrai.
    Tu es amour, charité ;
    tu es sagesse,
    tu es humilité,
    tu es patience,
    tu es beauté,
    tu es mansuétude,
    tu es sécurité,
    tu es repos,
    tu es gaieté,
    tu es notre espérance et notre joie,
    tu es justice,
    tu es tempérance,
    tu es toute notre richesse à suffisance,
    Tu es beauté,
    tu es mansuétude,
    tu es protecteur,
    tu es notre gardien et défenseur ;
    tu es vigueur,
    tu es fraîcheur.
    Tu es notre espérance,
    tu es notre foi,
    tu es notre charité,
    tu es toute notre douceur,
    tu es notre vie éternelle :
    Grand et admirable Seigneur,
    Dieu tout puissant,
    Miséricordieux sauveur.

    (Saint François, Louange au Dieu Très-Haut)

  • Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

    – Que feriez-vous si vous pouviez recommencer votre vie religieuse ?

    – Il me semble que je ferais ce que j’ai fait.

    Il ya dix ans, Jean-Paul II proclamait sainte Thérèse de Lisieux docteur de l’Eglise. Il y a 80 ans, Pie XI, deux ans après avoir canonisé Thérèse, proclamait la petite religieuse cloitrée patronne des missions à l’égal de saint François Xavier. Il y a 50 ans, Pie XII publiait son encyclique sur la mission (Pie XII est aussi le pape qui fit de Thérèse une patronne secondaire de la France). A Lisieux, 2007 est l’année de la mission. A cette occasion, le pape Benoît XVI a écrit une lettre au préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples :

    « Je souhaite donc, que les célébrations qui ont lieu à Lisieux en cette Année de la Mission affermissent chez tous les baptisés leur sens missionnaire, par la prière, le témoignage de vie et l’engagement chrétien sous toutes ses formes, pour que tout fidèle soit missionnaire là où il demeure et que naissent aussi des vocations pour l’annonce de l’Évangile aux hommes qui ne le connaissent pas encore. »

    (Sur la date de cette fête et le rapport entre sainte Thérère et saint Dosithée, voir ma note de l'an dernier.)

  • Les saints Anges gardiens

    « Ange du Ciel, mon fidèle et charitable guide, obtenez-moi d’être si docile à vos inspirations et de régler si bien mes pas que je m’écarte en rien de la voie des commandements de mon Dieu. »

    (Sur cette fête, voir aussi ma note de l’an dernier.)

  • Saint Remi

    « Sache votre dilection qu'elle doit célébrer solennellement la fête du bienheureux Rémi ; car s'il n'est point Apôtre à l'égard d'autres, il l'est du moins pour vous. Rendez donc honneur tel à votre Apôtre et Père, que vous méritiez, selon la divine parole, de vivre longtemps sur la terre, et parveniez par ses prières à posséder la béatitude éternelle. »

    (Saint Léon IX, le 1er octobre 1049, à Reims, après la consécration de l’abbatiale reconstruite.)

  • Saint Michel

    Prière à saint Michel, de Léon XIII, recommandée aux fidèles par Jean-Paul II lors du Regina Caeli du 24 avril 1994 :

    Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours contre la perfidie et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui Son empire, nous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, refoulez en enfer, par la Vertu divine, Satan et les autres esprits malins qui errent dans le monde pour la perte des âmes. Amen.

    (Sur l’évolution de cette fête, voir ma note de l’an dernier.)

  • Saint Venceslas

    Pourquoi tous les Tchèques s’appellent-ils Vaclav ? Parce que c’est le nom tchèque du saint patron de la Bohême, saint Venceslas.

    Venceslas (Vaclav, donc – cela se prononce vatslav) était duc de Bohême, à une époque où le paganisme était encore puissant et s’opposait violemment à l’Eglise naissante. Sa mère était païenne, et au centre des complots contre l’Eglise, et contre son propre fils, avec son autre fils, Boleslas.

    Un jour Boleslas invita son frère à un festin dans sa ville de Boleslava, avec l’intention de le tuer. C’était le 27 septembre 829, jour des saints Côme et Damien, et Venceslas se rendit d’abord à la messe dans l’église de Boleslava qui leur était dédiée (peut-être était-ce même le jour de la consécration de cette église). Il devait être tué à la fin du festin, mais alors il porta un toast en disant : « En l'honneur du bienheureux Archange Michel, buvons cette coupe, et prions le qu'il daigne introduire nos âmes dans la paix de l'allégresse éternelle. » Les participants, subjugués, répondirent tous : Amen. L’assassinat fut reporté au lendemain.

    Il eut lieu à la porte de l’église Saints Côme et Damien, où Venceslas s’était rendu de nouveau pour prier. C’était la veille de la fête de saint Michel, qui allait introduire son âme dans la paix de l’allégresse éternelle.

    Son corps fut d’abord inhumé dans l’église de son martyre, mais il s’y produisit tant de miracles que Boleslas consentit à le transférer à la cathédrale de Prague. Laquelle porte le nom de saint Vit (saint Guy) parce que Venceslas y avait déposé le bras de saint Vit que lui avait offert l’empereur Othon Ier.

    Il est aujourd’hui de bon ton (jusque dans les missels, bien sûr) de prétendre que saint Venceslas fut une victime politique et non un martyr, car son assassinat fut la conséquence d’une révolte contre son allégeance au roi de Germanie Henri l’Oiseleur. Comme si les deux explications s’excluaient, alors qu’évidemment elles se combinent : le complot des païens prit prétexte de cette allégeance pour supprimer le duc chrétien qui avait voulu éviter une guerre désastreuse à son peuple. Saint Venceslas est martyr et protecteur de la Bohême.

  • Saints Côme et Damien

    Côme et Damien étaient frères. Arabes d'origine, et de noble extraction, ils naquirent dans la ville d'Eges. Médecins de profession, ils guérissaient les maladies même incurables, autant par la puissance de Jésus-Christ que grâce à leur science. Or, sous les empereurs Dioclétien et Maximien, le préfet Lysias ayant eu connaissance de leur religion, se les fit amener pour les interroger sur leur foi et leur genre de vie. Comme ils s'avouaient hautement chrétiens et proclamaient que la foi chrétienne était nécessaire au salut, Lysias leur ordonne d'adorer les dieux ; sinon des supplices et une mort cruelle les attendent. Mais, comprenant bientôt l'inutilité de ses menaces : Pieds et poings liés, s'écrie-t-il, qu'on les torture par les plus raffinés tourments. L'ordre s'exécute, et Côme et Damien cependant restent fermes. Toujours enchaînés, on les précipite au fond de la mer ; ils en sortent sains et saufs et déliés. Ce qu'attribuant à la magie, le préfet ordonne de les conduire en prison, d'où, tirés le lendemain, il les fait jeter sur un bûcher en feu ; mais la flamme s'écarte des Saints. Après donc divers autres essais cruels, il commande qu'on les frappe de la hache. Ainsi leur fut acquise, dans la confession de Jésus-Christ, la palme du martyre.

    (Bréviaire)

  • Saint Prote et saint Hyacinthe

    Deux frères que la mort pour le Christ éleva sous Valérien de la condition servile aux premiers rangs de la noblesse des cieux. Du cimetière de Saint-Hermès où ils furent déposés sous des tissus d'or, Protus était depuis plus de mille ans rentré triomphalement dans les murs de la Ville éternelle, lorsque, en l'année 1845, la découverte des ossements calcinés d'Hyacinthe en sa tombe primitive vint faire époque dans l'histoire des cimetières souterrains et de l'archéologie chrétienne.

    (Année liturgique)

    Explication :

    Aux huitième et neuvième siècles, les Papes retirèrent des cimetières souterrains les reliques honorées d’un culte public. Aussi les fouilles modernes, qui ont fait découvrir tant de sanctuaires historiques et d’inscriptions dédiées à des martyrs célèbres, n’ont-elles plus retrouvé ceux-ci dans leurs tombes primitives. Une exception doit être citée : le corps de saint Hyacinthe, martyrisé avec saint Protus sous Valérien, reposait encore au cimetière de Saint-Hermès, sur l’ancienne voie Salaria.
    Au quatrième siècle, le cubiculum des saints Protus et Hyacinthe était devenu inaccessible. Saint Damase la dégagea, fit creuser plusieurs autres chambres à l’entour, éclaira par un luminaire la crypte ainsi agrandie, et construisit un escalier afin de donner accès aux pèlerins.
    Par une singulière fortune, l’une des sépultures qu’il avait fallu découvrir et déterrer dès cette époque échappa aux recherches quand les Papes, quatre ou cinq siècles plus tard, se livrèrent dans les catacombes dévastées au sauvetage des corps saints. Les reliques de saint Protus furent alors transportées dans Rome : comme le souvenir des deux martyrs était inséparable, on s’accoutuma à croire que l’église ou les églises qui possédaient les reliques de l’un possédaient aussi celles de l’autre. En réalité, saint Hyacinthe reposa jusqu’au milieu du XIXe siècle dans sa tombe inviolée. Le récit de la découverte de cette tombe expliquera une exception aussi singulière.
    En 1845, le P. Marchi dirigeait des fouilles dans la catacombe de Saint-Hermès. Le soir du vendredi saint, 21 mars, un des terrassiers vint le trouver, tenant à la main un papier sur lequel se lisaient ces mots : DP. III. IDVS SEPTEBR. YACINTHVS MARTYR, copiés d’après une pierre fermant un tombeau. Le savant jésuite, qui croyait avec tout le monde que les corps des deux martyrs avaient été transportés dans Rome, par conséquent que le tombeau d’Hyacinthe avait été ouvert, demeura fort surpris. Cependant il se rendit, deux jours après, dans le cubiculum où la découverte avait eu lieu, constata que le marbre était bien en place, que les mots copiés s’y lisaient, et que le sépulcre était clos. De plus, il ramassa parmi les décombres un fragment de dalle de marbre, portant cette épitaphe en caractères damasiens : SEPVLCRVM PROTI M(artyris).
    Le doute n’était plus possible : la chambre, comme l’indiquaient, du reste, les deux escaliers qui y menaient, le vaste luminaire qui l’éclairait, avait contenu les sépultures des célèbres martyrs : l’un d’eux y dormait encore.
    Une question restait à résoudre : pourquoi, en retirant de la catacombe le corps de saint Protus, y laissa-t-on celui de saint Hyacinthe? La réponse devint facile quand, le 19 avril, le P. Marchi fut venu ouvrir le tombeau, accompagné du sacristain du Pape, de plusieurs dignitaires ecclésiastiques, et de quelques terrassiers. Une des restaurations faites dans la chapelle, soit au quatrième siècle, par le pape Damase, soit à la fin du cinquième, par le pape Symmaque, avait été un pavage entièrement nouveau, construit en tuf et en ciment : dans ce lieu humide, exposé par un luminaire à toute l’action des éléments, ce sol artificiel ne tarda pas à prendre la dureté de la pierre. Le tombeau de saint Hyacinthe avait été creusé dans la muraille, au niveau de la plus basse rangée des loculi. A l’origine, il était au-dessus du sol ; quand le nouveau pavage eut été superposé à l’ancien, le tombeau se trouva comme prisonnier, le niveau du sol arrivant maintenant au milieu de son ouverture, et le fermant à moitié. Pour enlever la plaque de marbre qui closait la bouche du loculus, il eût fallu briser une partie de ce pavage devenu si dur : or, comme le tuf dans lequel cette chapelle est creusée n’a aucune consistance, il était évident qu’une fois ce soutien enlevé et le tombeau ouvert, tout un côté de la muraille devait s’écrouler. Cela arriva, en effet, quand le P. Marchi eut fait l’ouverture : au bout de quelques jours l’éboulement eut lieu : la chambre n’est plus aujourd’hui qu’un amas de ruines. Évidemment, la crainte d’un tel désastre avait empêché d’ouvrir le tombeau de saint Hyacinthe en même temps que celui de saint Protus, qui occupait probablement une place plus favorable.
    Le tombeau nouvellement découvert était une toute petite niche, qui ne correspondait pas aux dimensions de la pierre de forme oblongue, semblable à celle des loculi ordinaires, par laquelle il était fermé. Un corps entier n’eût pu y être inhumé. A première vue, cette cavité parut ne contenir que de la boue. Les assistants purent craindre que tant de surprise et d’espérances n’aboutissent à une déception. Le P. Marchi les rassura : il expliqua que, toutes les fois que l’eau de pluie pénétrait par un luminaire, elle entraînait des parties considérables du sol extérieur : une boue liquide finissait ainsi par s’insinuer dans les tombes ouvertes au niveau du pavé : mais, si elle dissolvait les ossements mous et encore peu formés des enfants, elle était sans action sur ceux d’un homme fait, comme saint Hyacinthe. En effet, l’explorateur, dégageant avec un roseau la couche de boue qui remplissait la niche, découvrit bientôt quelques cendres, mêlées d’ossements qui tous paraissaient avoir subi l’action du feu. Un subtil parfum d’essence de roses s’en exhalait encore après tant de siècles.
    Quand ces reliques eurent été transportées dans le palais du Pape et examinées en pleine lumière, le P. Marchi remarqua, mêlés à la terre et aux ossements, quelques fils d’or entrelacés. Il les recueillit, et les soumit à l’examen d’un professeur de sciences naturelles, qui déclara que le corps avait été enveloppé dans une étoffe précieuse, soit drap d’or, soit toile ou soie brodée d’or, il ne pouvait décider lequel, le tissu ayant péri et quelques fils d’or seuls ayant été conservés. Dans beaucoup de tombes des cimetières souterrains ont été ainsi trouvés de fragments d’étoffe d’or, soit le vêtement du mort, soit le linceul où il avait été enseveli.
    Une autre circonstance de la sépulture de saint Hyacinthe reste à expliquer. Le tombeau du martyr est un simple trou, creusé presque au niveau du sol, dans la chambre funéraire. Comment les premiers fossores ne songèrent-ils pas à lui donner des dimensions plus convenables et une place plus digne? L’explication de cette apparente négligence est dans la date même du martyre. Valérien est le premier persécuteur qui ait interdit aux chrétiens l’entrée des cimetières sous peine de mort. On comprend que des fidèles, s’introduisant en secret dans une catacombe, porteurs de quelques ossements et de quelques cendres ramassés dans le bûcher, aient enfoui à la hâte, dans une cavité rapidement creusée, ce précieux dépôt. Cependant une seconde question se pose. Comment, après la persécution, et particulièrement a l’époque où le sol de la crypte fut exhaussé au point de recouvrir presque entièrement le tombeau d’Hyacinthe, ne songea-t-on point à transférer les reliques de ce saint dans un lieu plus convenable? Il est évident, répond M. de Rossi, que même dans des circonstances si exceptionnelles on n’osa pas changer le lieu de la sépulture. Cet exemple montre mieux que tout autre quel fut le scrupule des premiers fidèles, qui craignaient de troubler de quelque manière le repos des saints, cineres sanctos vexare piorum. Et quand, plus tard, ce scrupule ayant cessé, on transporta des tombes primitives jusque dans Rome les corps des martyrs, ce qui restait de celui d’Hyacinthe demeura oublié, le tombeau restant presque entièrement caché par l’exhaussement du sol de la crypte.
    (Paul Allard, les dernières persécutions du troisième siècle)

  • Saint Nicolas de Tolentino

    Marie enfant sourit au lis dont fait hommage à son berceau le représentant d'un grand Ordre. Admis dans la famille religieuse des Ermites de Saint-Augustin au moment où elle se groupait et se constituait sous la direction du Vicaire du Christ, Nicolas mérita d'en être le thaumaturge. Quand il mourut, en 1305, l'exil d'Avignon commençait pour les Pontifes romains; sa canonisation, retardée près d'un siècle et demi par les troubles de ces temps, marqua la fin des lamentables dissensions qui suivirent l'exil.

    La paix perdue depuis tant d'années, la paix dont désespéraient les plus sages: c'était l'ardente prière, la solennelle adjuration d'Eugène IV, lorsque, au soir d'un laborieux pontificat, il confiait la cause de l'Eglise à l'humble serviteur de Dieu placé par lui sur les autels. Ce fut, au témoignage de Sixte Quint, le plus grand des miracles de saint Nicolas; miracle qui porta ce dernier Pontife à ordonner la célébration de sa fête sous le rit double, en un temps où pareil honneur était rare.

    (Année liturgique)

  • Saint Pie X

    La musique sacrée, en tant que partie intégrante de la liturgie solennelle, participe à sa fin générale : la gloire de Dieu, la sanctification et l’édification des fidèles. Elle concourt à accroître la dignité et l’éclat des cérémonies ecclésiastiques; et de même que son rôle principal est de revêtir de mélodies appropriées le texte liturgique proposé à l’intelligence des fidèles, sa fin propre est d’ajouter une efficacité plus grande au texte lui-même, et, par ce moyen, d’exciter plus facilement les fidèles à la dévotion et de les mieux disposer à recueillir les fruits de grâces que procure la célébration des saints Mystères.

    La musique sacrée doit donc posséder au plus haut point les qualités propres à la liturgie : la sainteté, l’excellence des formes, d’où naît spontanément son autre caractère: l’universalité. (…)

    Ces qualités, le chant grégorien les possède au suprême degré; pour cette raison, il est le chant propre de l’Église romaine, le seul chant dont elle a hérité des anciens Pères, celui que dans le cours des siècles elle a gardé avec un soin jaloux dans ses livres liturgiques, qu’elle présente directement comme sien aux fidèles, qu’elle prescrit exclusivement dans certaines parties de la liturgie, et dont de récentes études ont si heureusement rétabli l’intégrité et la pureté.

    Pour ces motifs, le chant grégorien a toujours été considéré comme le plus parfait modèle de la musique sacrée et on peut établir à bon droit la règle générale suivante : une composition musicale ecclésiastique est d’autant plus sacrée et liturgique que, par l’allure, par l’inspiration et par le goût, elle se rapproche davantage de la mélodie grégorienne, et elle est d’autant moins digne de l’Église qu’elle s’écarte davantage de ce suprême modèle.

    L’antique chant grégorien traditionnel devra donc être largement rétabli dans les fonctions du culte, tous devant tenir pour certain qu’un office religieux ne perd rien de sa solennité quand il n’est accompagné d’aucune autre musique que de celle-là.

    Qu’on mette un soin tout particulier à rétablir l’usage du chant grégorien parmi le peuple, afin que de nouveau les fidèles prennent, comme autrefois, une part plus active dans la célébration des offices.

    Saint Pie X, Tra le sollecitudini, 1903.