Jean-Marie Le Pen a prononcé aujourd’hui, lors d’un banquet patriotique à Yvetot, un discours sur l’insécurité sous toutes ses formes. En voici la conclusion :
La première mission de l'autorité constituée, de l'Etat, la raison du respect que l'on a pour lui, c'est qu'il assure à chacun la sécurité de sa vie, de ses proches, de ses biens.
Supprimez cela, et vous retournez à la barbarie.
Le devoir fondamental de l'homme politique, ce n'est donc pas de permettre que demain on rase gratis, qu'on vivra sans travailler, que les autres paieront.
Non, c'est d'assurer qu'on ne vous assassinera pas, qu'on ne vous dépouillera pas, de votre portefeuille ou de votre emploi, qu'on ne vous empoisonnera pas, avec de la nourriture avariée ou des produits médicaux infectés.
Cela, c'est la base de la civilisation, le but ultime de la politique, et pour cela, il faut contrôler, réglementer quand c'est nécessaire et empêcher les dangers extérieurs de pénétrer dans le pays.
Eh bien nous, mes chers camarades, nous qui ne rêvons que d'être les serviteurs du peuple Français, nous acceptons de passer pour réactionnaires ou pour " fascistes ", lorsque nous disons qu'il faut savoir stopper certaines dérives politiques, économiques et sociales.
Nous acceptons de laisser la compassion aux moralistes, pour nous astreindre à notre devoir d'état, celui de protéger et de défendre nos compatriotes d'abord.
Nous voulons rendre à l'homme politique sa dignité, mais aussi sa responsabilité, afin que plus jamais, le peuple Français ne puisse souffrir des erreurs de politiques économique, de politique familiale, de politique d'immigration, de politique de sécurité.
L'objectif n'est pas de faire du passé table rase pour reconstruire une société nouvelle qui ne peut être qu'une utopie meurtrière et une réalisation injuste et désordonnée.
Nous en appelons simplement au bon sens.
Il faut agir, et simplement garder raison, au plus proche de la terre, des paysages, des hommes et de leurs attaches naturelles, afin que les pages à écrire de l'Histoire de France ne soient pas les dernières.
(On peut lire le texte intégral du discours sur le site du Front national ou sur le blog de Jean-Marie Le Pen.)