Lors du point de presse hebdomadaire de l’UMP, la porte-parole Valérie Pécresse a déclaré à propos de Ségolène Royal piégée par Gérald Dahan : « Je peux vous assurer que nous avons aussi un petit peu peur que ça nous arrive. »
Mais un candidat à la présidentielle ne peut être piégé par un imitateur que s’il a un double langage, s’il dit en confidence autre chose que ce qu’il dit publiquement. Si son propos est le même en toute circonstance, autrement dit s’il a des convictions et qu’il les exprime, il ne sera pas piégé, c’est l’imitateur qui le sera, car il ne pourra rien tirer de sa supercherie. Dire que l’on a peur d’être piégé, c’est avouer qu’on a un double langage.
Souvenons-nous comment Nicolas Domenech et Maurice Szafran avaient cru piéger Le Pen sur l'antisémitisme, et comment ce sont eux qui furent piégés, et condamnés.